mardi 29 octobre 2019

EN 2020...

EN 2020








LE CINÉMA SAINT DENIS 

FÊTERA 

SES 100 ANS !










Ballons, Red, Bleu, Jaune, Brillant

COURT MÉTRAGE DU 30/10 AU 2/11 2019

LE DENT, de Guy Delisle, 3 minutes


En deux mots

Le guide du mauvais père... (inspirons-nous).
Guy Delisle, bédéiste, Fauve d'or à Angoulême en 2012, enfin sur grand écran !

Synopsis

Pourquoi la petite souris n'a-t-elle pas récupéré la dent laissée sous l'oreiller ? Le Québécois Guy Delisle renoue avec son célèbre "mauvais père" pour illustrer avec humour la paternité. Une fenêtre sur le quotidien, estampillée “Chroniques du 9e art”.

Pour aller plus loin

Guy Delisle adapte lui-même son ouvrage Le guide du mauvais père, publié en 2013 aux éditions Delcourt. Auteur de bande dessinée québécois, récompensé notamment du Fauve d'or au Festival d’Angoulême (en 2012), il passe à la réalisation après avoir travaillé comme animateur sur les films des autres, notamment les “maîtres” Michael Dudok de Wit (sur Le moine et le poisson) et Jean-François Laguionie (sur L’île de Black Mor).
Dans La dent, le trait est minimaliste et les décors épurés, autant que la durée du film, qui totalise moins de trois minutes. Le dessin est précis, avec des lignes noires et des tons réduits en couleurs (gris, saumon, rosé), et les quelques mouvements, simples, sont aussi répétitifs que les actions et les lieux, enchaînant de manière cyclique cuisine, chambre d'enfant et salon.
Delisle désacralise le mythe du père fort et valeureux, pour en faire un adulte couard et paresseux. La mauvaise foi mène ainsi ce géniteur, dans son inaction répétée et sa manipulation lâche sur son propre enfant. L’humour naît de la redite, des erreurs et du jeu avec la naïveté, jusqu’à la chute finale, sommet d'opportunisme où le papa profite encore de sa position dominante sur son rejeton qui restera, lui, sur une certaine perplexité.

Générique

Production Sacrebleu Productions
Interprétation Frédéric Larose, François Létourneau

FRANKIE, de Ira SACHS, France-Portugal / 2019 / 1h40

Dimanche 03/11 à 14h30, Mardi 05/11 à 20h45


Frankie, célèbre actrice française, apprend qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre. Rlle décide de passer ses dernières vacances en famille, à Sintra, au Portugal. 

Ira Sahs aborde la mort et l'absence avec une douceur inouïe, au cœur d'un paysage idyllique et apaisant. Ce joli film, marqué par les contrastes, est mené par une Isabelle Huppert toujours impeccable. (Fiches du cinéma)



CHAMBRE 2012, de Christophe HONORE, France / 2019 / 1h26

Vendredi 01/11à 20h45, Samedi 2/11 à 17h45, Lundi 04/11 à 20h45


Après 20 ans de mariage, Maria décide de quitter son domicile conjugal. Une nuit, elle part s'installer dans la chambre 212 de l'hôtel d'en face. De là, Maria a ne vue plongeante sur son appartement, son mari, son mariage. Elle se demande si elle a pris la bonne décision. Bien des personnages de sa vie ont une idée sur la question, et ils comptent bien le lui faire savoir. 

Christophe Honoré (Les chansons d'amour) revient avec un film inventif et d'une fluidité malicieuse pour sonder le couple et ses désirs qui se diluent au fil des années. (Positif) 


Chambre 212

DOWNTON ABBEY, de Michael ENGLER, Royaume-Uni / 2019 / 2h02 / VO

Jeudi 31/10 à 20h45, Vendredi 01/11 à 17h00, Samedi 02/11 à 20h45, Dimanche 03/11  à 17h00


La vie de la famille Crawley et des serviteurs dans un manoir de la campagne anglaise à l'orée du XXe siècle. 

Quatre ans après la fin de la série britannique, les Crawley et leur personnel rempilent sur le grand écran. Et c'est sur grand écran que le scénariste a choisi de mettre un point final à sa saga historique. Il parvient à dessiner avec soin, à travers le destin de chacun, différents visages de l'Angleterre de 1927, sans jamais verser dans la leçon d'histoire. (Télérama)

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Le Festival Toiles des Mômes présente...

L'ILE DE BLACK MOR, Dessin animé de JeanFrançoisLAGUIONIE / France / 2004 /1h21


Mercredi 30/10 à 15h00, Samedi 2/11 à 15h00


En 1803, sur les côtes de Cornouailles, le Kid, un gamin de 15 ans s'échappe de l'orphelinat. Il ignore son vrai nom et a pour seule richesse la carte d'une île au trésor tombée du livre de Black Mor, un célèbre pirate auquel il souhaiterait ressembler... 

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mardi 22 octobre 2019

EN 2020....

EN 2020





LE CINÉMA SAINT DENIS 

FÊTERA 

SES 100 ANS !










Ballons, Red, Bleu, Jaune, Brillant

COURTS MET RAGES DU 23 AU 29 OCTOBRE 2019

* COURT MÉTRAGE ADULTE  : JE SUIS GAVE, de Martin DERANDEAU, 2,17 mns.


En deux mots

Un film simple et drôle, sur l'indécence du partage des richesses.

Synopsis

"T'aurais découpé ça comment toi ?"

Pour aller plus loin

Je suis gavé répond à un appel à projets du concours annuel du festival Nikon, dont la ligne était cette année, à l’occasion de la 10e édition, d’illustrer le thème du partage. Et tout cela en 2 minutes 20 !
Le jeune réalisateur Martin Darondeau s’en est tenu à ces exigences et, fidèle, a convié à l’image trois comédiens qu’il avait déjà filmés : Philippe Berodot (le représentant syndical), Philippe du Janerand (le représentant des actionnaires) et Nicolas Martinez (le PDG).
Une réflexion sociale et politique nourrit le scénario de cette comédie courte. Les trois hommes représentent, au sein de notre société, des rapports de force entre les visions du travail et du partage des richesses. Plus largement, les deux parties du film, en miroir, reflètent la vie en collectivité et divers positionnements philosophiques. Une fiction tout juste achevée qui tombe à pic, au moment où la France est traversée par le mouvement des Gilets jaunes et par les revendications sur le régime des retraites, en plein questionnement.
Visiblement fasciné par les questions d’argent, de profit et de groupe, Martin Darondeau avait déjà creusé le sujet, sur le ton de l’humour, dans ses courts métrages précédents Troc mort (2017) et Cache-cash (2019). Dans le premier, deux croque-morts doivent échanger, avec ses propriétaires ringards, le butin d’un hold-up qui a remplacé le cercueil dont ils s’occupaient. Et dans le second, trois voyous losers d’âge mur, dont un se réveille d’un AVC, partent sur les traces de leur soi-disant butin collectif caché.

Générique

Production Carnaval
Scénario Julien Labigne Musique Demusmaker Interprétation Nicolas Martinez, Philippe Berodot, Philippe Du Janerand

* COURT MÉTRAGE ENFANT  : AFTER THE RAIN, de V.Desterne - Rebecca Black - Céline Collin, 8,48 mns.


En deux mots

Un joli conte aux résonances écologiques et poétiques, aux images magnifiques, tout public... je le programme !

Synopsis

Dans des pâturages verdoyants, un chien vit heureux auprès de son maître, un vieux berger peu ordinaire. Ce dernier ne se contente pas de tondre la laine de ses moutons, il la transforme en nuages pour créer la pluie, perpétuant ainsi le cycle de la vie. Mais si le berger n'était pas éternel qu'adviendrait-il de la vallée ? Le jeune chien devra se montrer créatif et persévérant pour éviter le pire.

Pour aller plus loin

After the Rain est une œuvre collective issue de l’école internationale du film et de l’animation MoPA, alias Motion Picture in Arles, sous-titrée « Computer Graphics Animation School ». Actuellement basée à Arles, elle reste historiquement le premier établissement français dédié à l’image de synthèse, et elle est née des suites de la création de Supinfocom à Valenciennes en 1988.

Sept talents aux origines diverses se distinguent à la réalisation du court, trois filles et quatre garçons. Sont ainsi aux manettes, les prometteurs Lucile Palomino, Rebecca Black, Céline Collin, Valerian Desterne, Juan Olarte Zuñica, Juan Pablo de la Rosa Zalamea et Carlos Osmar Salazar Tornero.
La mort du berger et l’interruption du cycle de la pluie renvoient à l’actuel et progressif dérèglement climatique, au réchauffement de la planète, à la pénurie d’eau et à la sécheresse. Règne végétal et règne animal se retrouvent collectivement confrontés à l’inexorable, et à la nécessité de trouver des solutions palliatives. Dans le cas du film, c’est une version poétique, écologique et inoffensive qui entretient le cycle naturel, à savoir la tonte des moutons, dont chaque laine individuelle récupérée devient un nuage. Le passage dans les massifs de ronces comme alternative à la tonte manuelle au sécateur est une trouvaille judicieuse et savoureuse, qui remet en route le rythme climatique.

Générique

Production École Mopa
Musique Nicolas Cornil


Un grand classique de la comédie musicale

UN JOUR A NEW-YORK, de Stanley DONEN et Gene KELLY / USA / 1950 /1h37 / VO


Mardi 29/10 à 20h45, avec présentation du film. 


Trois marins ont 24 heures de permission à New-York. Pour les guider dans la ville, ils se cherchent chacun une fille. Chaque couple vit alors une journée trépidante et de  nombreuses aventures. ..

Voici une superbe comédie musicale qui réunit Gene Kelly et Fred Astaire et a marqué un tournant à une époque. Elle a toujours reçu un accueil chaleureux de la critique : " Je ne connais pas d'autres musical où le moindre détail procure autant de joie au spectateur ". (The film and the public)

PAT ET MAT EN HIVER, de MAREK BENES

Animation, 40 minutes.

Lundi 28/10 à 15h00


Les nouvelles aventures de nos deux sympathiques bricoleurs. 




WONDERLAND, LE ROYAUME SANS PLUIE, de KEIICHI HARA

Japon / 2019 / 1h55 / VF

Samedi 26/10 à 15h00


Dessin animé. Voir article semaine précédente. 



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AD ASTRA, de James GRAY

USA / 2019 / 2h04 / VO


Vendredi 25/10 à 20h45, Samedi 26/10 à 20h45, Dimanche 27/10 à 14h30, Lundi 28/10 à 20h45

L’astronaute Roy McBride s'aventure jusqu'aux confins su système solaire à la recherche de son père disparu pour résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète. Lors de son voyage, il sera confronté à des révélations mettant en cause la nature même de l'existence humaine, et notre place dans l'univers.


ALICE ET LE MAIRE, de NICOLAS PARISIER

France / 2019 / 1H45


Jeudi 24/10 à 20h45, Vendredi 25/10 à 14h30 et 18h15, Samedi 26/10 à 17h45, Dimanche 27/10 à 17h


Le Maire de Lyon, Paul Théraneau, va mal. Il n'a plus une seule idée. Après 30 ans de vie politique, il se sent complètement vide. Pour remédier à ce problème, on décide e lui adjoindre une jeune et brillante philosophe, Alice Heimann. Un dialogue se noue qui rapproche Alice et le maire et ébranle leurs certitudes...

Tourné, bien évidemment à Lyon, et même un petit peu à la Croix Rousse, cette fiction est magnifiquement servie par  Fabrice Luchini et Anaïs Dumoustier, tous les deux au meilleur de leur art. 



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mardi 15 octobre 2019

EN 2020...

EN 2020





LE CINÉMA SAINT DENIS 

FÊTERA 

SES 100 ANS !










Ballons, Red, Bleu, Jaune, Brillant

COURTS MÉTRAGES DU 16 AU 22 OCTOBRE 2019

* COURT METRAGE ADULTE : GUARD DOG, de Bill PLYMPTON, 5 mns


En deux mots

Le retour du prince de la provoc' au catalogue de L'Extra Court !
A ne manquer sous aucun prétexte.

Synopsis

Pourquoi les chiens aboient-ils après des créatures innocentes telles que les pigeons et les écureuils…? Ce film répond à cette question éternelle..

Pour aller plus loin

Nommé en 2005 à l’Oscar du meilleur court métrage d’animation, Guard Dog est une pièce maîtresse de l’œuvre foisonnante du trublion Bill Plympton. Celui-ci a décliné par la suite les aventures de son fameux canidé déchaîné dans Guide Dog (2006), Hot Dog (2008), Horn Dog (2009) et Cop Dog (2017). Soixante-dix artistes lui ont même rendu hommage en recréant à leur manière son héros à quatre pattes dans le court Guard Dog Global Jam (2011).

L’auteur de L’impitoyable lune de miel, des Mutants de l’espace et des Amants électriques utilise ici la technique traditionnelle du dessin sur papier. Le crayon de couleur donne vie aux silhouettes, visages et gueules croqués avec un art malicieux de la caricature. Les décors rudimentaires restent fixes ; seules les créatures bougent, par effet de mouvements créés par l’enchaînement des planches.
L’imagination débordante du chien-gardien, jusqu’au dernier de ses neurones, lui vaut de fantasmer le pire du pire à chaque rencontre bucolique, le long de la rituelle promenade dans le parc avec son maître. Et chaque apparition est une menace susceptible d’en vouloir à l’homme qui tient la laisse, qui déclenche les aboiements hargneux de la bête : fillette, écureuil, oiseau, sauterelle, taupe, papillon, pâquerette, humain, animal, végétal, tout y passe ! Folie paranoïaque totale…

Générique

Production Bill PLympton Productions
Musique Hank Bones, Maureen McElheron


* COURT-MÉTRAGE ENFANT : NOVEMBRE, de Marjolaine PERRETEN, 4 mns.

En deux mots

Un film poétique à la plastique magnifique qui rassemble tous les publics.

Synopsis

L’automne s’est installée sur les bords du ruisseau. Des petits animaux s’activent pour préparer la grande saison hivernale.

Pour aller plus loin

La Poudrière, à Valence, est devenu davantage qu’une simple école, mais une véritable référence, sinon un label, en matière d’animation et plus spécialement sur les rendus traditionnels et atemporels, même si les nouvelles technologies font évidemment partie de ses procédés de création artistique.
Novembre en est l’une des dernières illustrations, signé d’une jeune Suissesse née à Lausanne en 1990 et qui utilise avec délicatesse l’outil numérique 2D pour donner vie à un bestiaire attachant et actif, au moment où, de diluviennes pluies s’abattant sur les forêts et les prairies, il faut se préparer, vite fait bien fait, à l’entrée dans la saison froide. Un hérisson fripon, un crapaud roupillant, une hermine dont le pelage blanchit, un bel échassier ou encore trois escargots rigolos sont les protagonistes de cette histoire poétique aux harmonieuses couleurs pastel, dans un camaïeu d’ocres, de marrons, de gris et de bleus, et qu’un travail poussé sur la bande-son nimbe de cette éternelle mélancolie qui caractérise, quoiqu’on en dise, l’avant-dernier mois de l’année. Les plus jeunes spectateurs apprécieront, leurs aînés tout autant...

WONDERLAND, LE ROYAUME SANS PLUIE, KEIICHI HARA

Japon  / 2019 / 1h55 / VF

Mardi  23/10 à15h, Samedi 26/10 à 15h00


Akané est une jeune fille rêveuse. La veille de son anniversaire, elle se rend chez sa tante antiquaire. Elle pose la main sur une pierre magique. S'ouvre soudain un passage secret...

Une plongée dans un univers merveilleux aux très beaux dessins. 


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Le Festival Toiles des Mômes présente 2 films pour le jeune public en avant-première

ZEBULON LE DRAGON, Animation de Max LANG, 40 minutes. 


Premier film ce Lundi 21/10 à 15h00


Zébulon est un jeune dragon aussi attachant que maladroit qui aspire à devenir le meilleur élève de son école. Pour y arriver, il devra montrer une grande  ténacité   et  traverser beaucoup  d'épreuves,  comme  réussir  à  capturer  une princesse... 

affiche

LE Festival LUMIERE 2019 présente

LE MIROIR A DEUX FACES, de ANDRE CAYATTE, France / 1958 / 1h36


Samedi 19 octobre à 14h30


Tardivet épouse par petite annonce une femme laide et rassurante. Des années plus tard; un chirurgien esthétique propose à celle-ci de la rendre belle...

Ce film sera présenté par Noël Herpe, historien du cinéma et écrivain. 


Affiche Le Miroir à deux faces                                                                

UNE GRANDE FILLE, de Kantemir BALAGOV

Russie / 2019 / 2h17 / VO


Vendredi 18/10 à 20h45, Mardi 22/10 à 20h45


1945, la deuxième guerre mondiale a ravagé Leningrad. Au sein de ses ruines, deux jeunes femmes, Iya et Masha, tentent de se reconstruire et de donner un sens à leur vie...

Par la jeune prodige du cinéma russe : une partition cruelle et trouble entre celle qui voulait un enfant et celle qui n'en voulait pas. Brillant, tranchant, bouleversant.  (Fiches du cinéma)



Iya (Viktoria Miroshnichenko) est infirmière dans un hôpital de Leningrad.

LE DINDON, de Jalil LESPERT

D'après une pièce de Georges FEYDEAU


France/ 2019 / 1h25

Vendredi 18/10 à 14h30 et 18h15, Samedi 19/10 à 20h45, Dimanche 20/10 à 17h00


Monsieur de Pontagnac a eu un coup de foudre pour une jolie femme. Ce qu'il n'avait pas prévu c'est que celle-ci n'est autre que Victoire, la femme d'un de ses amis Valentin. Et si celui-ci, notaire, le prend plutôt bien, sa femme, Victoire, elle, n'est pas si simple à manipuler...

La pièce de Feydeau, créée en 1896 et transposée dans les années 1960 n'a rien perdu de son dynamisme et de son efficacité à déclencher les rires.  


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AU NOM DE LA TERRE, de Edouard BERGEON

France / 2019 / 1h43


Jeudi 17/10 à 20h45, Samedi 19/10 à 17h45, Dimanche 20/10 à 14h30, Lundi 21/10 à 20h45


Pierre a 36 ans quand il rentre du Wyoming pour retrouver Claire, sa fiancée, et reprendre la ferme familiale. Vingt ans plus tard, l'exploitation s'st agrandie, la famille aussi. C'est le temps des jours heureux, du moins au début...

Une bouleversante saga familiale sur la condition difficile des travailleurs agricoles aujourd'hui. 



Pourquoi aller voir le film «Au nom de la terre»...? Parce qu’il nous renvoie à nos propres vies...

mardi 8 octobre 2019

En 2020...

EN 2020





LE CINÉMA SAINT DENIS 

FÊTERA 

SES 100 ANS !










Ballons, Red, Bleu, Jaune, Brillant

COURTS MÉTRAGES DU 9 AU 15 OCTOBRE 2019

* COURT MÉTRAGE ADULTE  : JE SUIS UNE BICHE, de Noémie MERLANT, 3 mns


En deux mots

Prix Canal+ au Festival Nikon 2017.

Synopsis

Nina, alias #Ninalabiche sur snap, est une jeune fille accro aux réseaux sociaux. Pour échapper à ses angoisses et à son manque de confiance, elle s'invente une vie sur son téléphone.

Pour aller plus loin

Les très courtes œuvres soumises chaque année au Nikon Film Festival sont, c’est un euphémisme, immédiatement liées à leur époque. Je suis une biche plonge ainsi au cœur des nouveaux comportements, volontiers addictifs, induits par les frénétiques pratiques des réseaux sociaux. Plus précisément, les filtres utilisés sur Snapchat, par exemple, permettent aux enfants et adolescents – attardés, parfois ! – de jouer à changer d’apparence ou de voix, en s’affublant de déguisements et de postiches virtuels plus ou moins fantaisistes, le but étant d’abord de s’admirer ainsi “modifié” et, plus encore, de se faire voir !
Récompensé par le Prix Canal+ lors de l’édition 2017, Je suis une biche, qui évoque l’un des plus puérils de ces gadgets, imagine un dérèglement brouillant les frontières entre la réalité et le monde factice du numérique, avec son cortège d’absurdités autour de la célébrité éphémère – en l’occurrence celle de “Nina la biche” – et, finalement, un phénomène de décérébration collective. Sa réalisatrice Noémie Merlant appartient à cette génération 2.0, étant l’une des jeunes comédiennes les plus en vue parmi les moins de trente ans, nommée en 2017 au César du meilleur espoir féminin pour Le ciel attendra de Marie-Castille Mention-Schaar.

Générique

Interprétation Sandra Codreanu, Julien Delamotte, Aubry Sinz, Ahmed Drame, Marie Sergeant


* COURT MÉTRAGE ENFANT  : MATILDA,  de Irène IBORRA, Edouard PUERTAS ANFRUNS -  3 mns

En deux mots

L'apprentissage de l'obscurité pour les tout petits grâce une animation merveilleusement fluide.
Ne manquez pas le générique !

Synopsis

Matilda n’arrive pas à dormir, et joue avec sa lampe de chevet quand l’ampoule saute ! Matilda se retrouve dans le noir. Sa première frayeur passée, et grâce à sa lampe de poche, la petite fille se familiarise avec l’obscurité, et découvre peu à peu les charmes de la nuit…

Pour aller plus loin

L’achluophobie, autrement dit la peur de l’obscurité, reste une source intarissable de fiction. Dans le champ de l’animation, est sorti notamment en 2007 le long métrage collectif Peur(s) du noir, composé déjà de six courts métrages, où les dessins s’animent et illustrent les pires cauchemars. Qui dit peur dit solitude, en effet, car la fillette de Matilda doit affronter seule ses angoisses qui la submergent, malgré son environnement familier, ses doudous, et une présence parentale dans les pièces voisines.


Belle idée, souvent apanage des comédies en prises de vue réelle, le générique de fin propose en insert des images du making-of. Des partages du processus de fabrication, long et méticuleux travail de l’animation, ici de marionnettes et d’objets divers, dans le décor unique de la chambre de la petite fille, qui devient le terrain des ombres terrifiantes. On remarque notamment sur l’un des murs une affiche clin d’œil à Ma vie de courgette de Claude Barras.



Le duo espagnol de réalisateurs, Irene Iborra et Eduard Puertas, rend aussi hommage, à travers le titre du film, à une autre héroïne emblématique de l’imaginaire enfantin. La protagoniste du roman culte de l’auteur britannique Roald Dahl, Matilda, paru en 1988, est une gamine qui apprend elle aussi à dépasser ses angoisses et ses blocages.

Générique

Production Les Films du Nord
Scénario Irène Iborra Musique Karim Bagili Interprétation Lily Demuynck Deydier