mardi 26 juin 2018

FÊTE DU CINÉMA ! ! !


FÊTE       DU       CINEMA




DU 1° AU 4 JUILLET 2018.




PRIX UNIQUE 4 EUROS




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COURT METRAGE du 27/06 au 03/072018

BAKA, de Avrid Klapper, Allemagne 8'43 mns


L'immigration clandestine vue par une enfant... Meilleur film de fiction au Festival de Shanghai en 2017.

THE CAKEMAKER, de OFIR GRAIZER

THE CAKEMAKER, de OFIR RAUL GRAIZER, Allemagne-Israel 2018, 1h45, VO


Vendredi 29/06 à 20h45, Samedi 30/06 à 18h00, Lundi 02/07 à 20h45


Thomas, un jeune pâtissier allemand, a une liaison avec Oren, un homme marié israélien qui voyage régulièrement à Berlin pour affaires. Quand Oren meurt dans un accident de voiture, Thomas se rend à Jérusalem à la recherche de réponses concernant sa mort. Sans révéler qui il est, Thomas se plonge dans la vie d'Anat, la veuve de son amant, qui tient un petit café. Il commence à travailler pour elle...
Un cakemaker, c'est un pâtissier, et celui là est particulièrement doué. A l'instar du Festin de Babette, ce film délicat, tout en nuances, montre que l'amour passe aussi par la cuisine. Un vrai régal ! 


GEULE D'ANGE, de Vanessa Filho

GEULE D'ANGE, de VANESSA FILHO, France 2018, 1h48


Vendredi 29/06 à 18h15, Samedi 30/06 à 20h45, Dimanche 01/07 à 17h00


Une jeune femme vit seule avec sa fille de 8 ans. U,e nuit, après une rencontre en boite de nuit, la mère décide de partir, laissant son enfant livrée à elle-même...
Un premier film qui cerne au plus près le trouble d'une enfant en quête d'amour. Marion Cotillard est toujours précise et juste, même lorsqu'elle surjoue, comme savait  le faire si bien, jadis, Gena Rowlands. (Télérama)
En sélection officielle à Cannes, sélection Un certain regard. 

3 VISAGES

3 VISAGES, de JAFAR PANAHI, Iran 2018, 1h50


Jeudi 28/06 à 20h45, Dimanche 01/07 à 14h30, Mardi 03/07 à 20h45


Une célèbre actrice iranienne reçoit la troublante vidéo d'une jeune fille implorant son aide pour échapper à sa famille conservatrice. Elle demande alors à son ami, le réalisateur Jafat Panahi, de l'aider à comprendre s'il s'agit d'une manipulation. Ensemble, ils prennent la route en direction du village de la jeune fille, dans les montagnes reculées du Nord-Est, où les traditions ancestrales continuent de dicter la vie sociale. 
Fils d'un peintre en bâtiment, Jafar Panahi a grandi dans les quartiers déshérités de Théhéran. Après avoir étudié à l'université de cinéma et de télévision de Théhéran, il réalise plusieurs films pour la télévision iranienne et devient assistant réalisateur pour Abbas Kiarostami. Dès son premier film Le ballon blanc, il reçoit de nombreux prix dans les festivals internationaux, tandis que ses films sont interdits en Iran et qu'il est condamné en 2010 à 6 ans de prison et qu'il lui est interdit  de réaliser des films et de quitter le pays pendant 20 ans. Malgré cette interdiction, il continue de travailler avec une petite caméra numérique, mais, toujours empêché de quitter l'Iran, il n'a pas pu être présent cette année au Festival de Cannes pour recevoir le Prix du scénario accordé à 3 visages.  

Critique de Telerama. Cliquez ! 


mardi 19 juin 2018

COURT MÉTRAGE DU 21 AU 25 JUIN 2018

GOKUROSAMA, de Clémentine FRERE, Aurore Gal, Yukiko Meignien


Jacques Tati au Pays du Soleil levant, une fable contemporaine burlesque ! 
Élaboré entre les murs du MOPA, l'Ecole du film d'animation et de l'image de synthèse installée à Arles, Gokurosama apparaît comme un hommage aussi séduisant qu'acidulé à cette " japanime " qui a suscité tant de vocations, en France comme ailleurs, en matière de cinéma d’animation. 

Prix du jury au Festival du court métrage 2017 de Saint Maur

EN HOMMAGE A JACQUES PREVERT

REMORQUES, de JEAN GREMILLON, France 1939-1941, 1h31


Mardi 26/06 à 20h45, le film tout de suite. 


Homme généreux, capitaine valeureux d'un remorqueur de sauvetage en haute mer, Laurent s'occupe avec déférence de son épouse, la douce Yvonne qu'une maladie de cœur contraint à vivre cloîtrée. Un jour, André se porte au secours d'un navire chahuté par les flots, le Mirva. Il en ramène  Catherine, une femme étrange et très belle, qui n'a pas voulu rester avec le capitaine, son mari. 
Au fond, Remorques est l'envers de Quais des brumes, auquel on pense forcément : point de            " réalisme poétique " ici, plutôt une poésie réaliste, sans effets ni chichis. Grémillon vient du documentaire et a toujours gardé ce souci de vérité. L'amour, le métier, l'amour du métier sont une fois encore le moteur de son cinéma d'un point de vue sociale. (Télérama)

L'HOMME QUI TUA DON QUICHOTTE, de Terry GILLIAM.

L'HOMME QUI TUA DON QUICHOTTE, de TERRY GILLIAM, USA 2018, 2h12, VO


Vendredi 22/06 à 20h45, Samedi 23/06 à 18h00, Dimanche 24/06 à 14h15, Lundi 25/06 à 20h45


Toby, un jeune réalisateur de pub cynique et désabusé, se retrouve pris au piège des folles illusions d'un vieux cordonnier espagnol convaincu d'être Don Quichotte. Embarqué dans une aventure de plus en plus surréaliste, Toby est confronté aux conséquences tragiques d'un film qu'il a réalisé au temps de sa jeunesse idéaliste : ce film d'étudiant adapté de Cervantès a changé a changé pour toujours les rêves et les espoirs de tout un petit village espagnol. 
Le film maudit de Terry Gilliam voit enfin le jour après des péripéties dignes de Cervantès lui-même. Inégal, mais avec de vrais moments de poésie. (Télérama)


JE VAIS MIEUX, de Jean-Pierre AMERIS

JE VAIS MIEUX, de Jean-Pierre AMERIS, France 2018, 1h26


Jeudi 21/06 à 20h45, Vendredi 22/06 à 18h15, Samedi 23/06 à 20h45, Dimanche 24/06 à 17h00


Un quinquagénaire est victime d'un mal de dos fulgurant. Tous les médecins, les radiologues et les ostéopathes du monde ne peuvent rien pour lui : la racine de son mal est psychologique. Mais de son travail, de sa femme ou de sa famille, que doit-il changer pour aller mieux ? 
Sur un rythme soutenu, la mise en scène soignée de Jean-Pierre Améris, servie notamment par le jeu d'Eric Elmosnino, façon Buster Keaton ou Woody Allen, est une succession de séquences réjouissantes, tour à tour cocasses, loufoques, burlesques, voire oniriques. Une bien jolie réussite.(Fiches du cinéma)

mardi 12 juin 2018

COURT MÉTRAGE DU 14 AU 19 JUIN 2018

AFTERWORK, de Luis USON et Andrés AGUILAR


Bugs Bunny en mode destroy...et ce n'est pas pour les enfants ! 
Production réunissant plusieurs pays hispanophones, mais dénuée de dialogues, Afterwork s'avère irrésistible par la grâce de son ingénieux basculement du scénario : en partant d'un cartoon classique, rendant hommage aux grandes heures de la production américaine du style des Looney Tunes ou des productions Hannah & Barbera, on se dirige d'un coup vers une mise en abyme percutante et bientôt trépidante.  
Un lapin coloré, lointain cousin de Bugs Bunny, est le héros d'une série de dessins animés et - surpise ! - apparaît  soudain sous nos yeux tel qu'il est dans la " vraie vie ", comme un comédien rentrant chez lui après sa journée de travail ( " afterwork ", donc...) !      Au joyeux personnage de fiction correspond en contraste un individu déprimé et solitaire, avachi devant sa télévision et parcourant sans conviction le contenu de son frigo vide...Ce petit bijou du pamphlet existentiel est jubilatoire dans son cynisme assumé, le motif de la carotte réglant finalement toute l'organisation de notre civilisation et de nos bien mornes existences ! 

http://blog.autourdeminuit.com/distribution/afterwork/ : Cliquez !




LA ROUTE SAUVAGE, de ANDREW HAIGH

LA ROUTE SAUVAGE, de Andrew HAIGH, Royaume-Uni 2018, 2h01, VO


Samedi 16/06 à 20h45, Dimanche 17/06 à 14h30


Son père étant souvent absent, le jeune Charley doit apprendre à vivre seul. Embauché par un entraîneur de chevaux; le garçon finit par s'attacher à un pur-sang en fin de carrière. 
Andrew Haigh témoigne d'un certain talent quand il s'agit de dépeindre l'intimité des personnages. Du premier au denier plan, le spectateur voit grandir un adolescent dans toute sa simplicité, ses failles et sa véracité. Touchant, son interprète Charlie Plummer est incontestablement une révélation. (Fiches du cinéma)



LE FETE DES MERES, de Marie-Castille Mention-Schaar

LA FÊTE DES MÈRES, de marie-Castille MENTION-SCHAAR, Franve 2018, 1h40


Vendredi 15/06 à 14h30, Vendredi 15/06 à 18h15, Samedi 16/06 à 18h00, Mardi 19/06 à 20h45


Elles sont boulangère, nounou, comédienne, pro, fleuriste, journaliste, sans emploi, pédiatre...Elles sont possessives, bienveillantes, maladroites, débordées, aimantes, fragiles...Fils ou fille, nous restons quoi qu'il arrive leur enfant avec l'envie qu'elles nous lâchent et la peur qu'elles nous quittent. Et puis nous devenons maman et ça va être notre fête.
Après Le ciel attendra et Les héritiers, Marion-Castille Mention-Schaar nous offre un portrait choral de la maternité, avec, entre autre, Marie-Christine Barrault en mère indigne, mais admirée, et Nicole Garcia qui fait des claquettes. 

EN GUERRE, de STEPHANE BRIZE

EN GUERRE, de Stephane BRIZE, France 2018, 1h52


Jeudi 14/06 à 20h45, Vendredi 15/06 à 20h45, Dimanche 17/06 à 17h00, Lundi 18/06 à 20h45 


A Agen, l'usine Perrin Industrie va fermer, alors que son directeur avait promis, lors du rachat par une multinationale, que les emplois seraient sauvegardés cinq ans contre baisse des salires. Laurent, secondé par Mélanie, tente de faire respecter l'accord. En vain. La grève et l'occupation de l'usine sont votées...
Récit d'une grève au long cours et d'une guerre perdue d'avance contre la logique économique. Moins fluide que La loi du marché, En guerre a le mérite de reposer sous autre forme la question cruciale : jusqu'où la violence de l'époque est-elle supportable ? (Fiches du cinéma)
Un demi-siècle après Mai 68, avec ce film saisissant, percutant, magistral, la lutte des classes secoue le festival de Cannes. Enfin. (La Croix)



LES FILMS DU BAC 2018

Mercredi 13 juin à 20h00


Les élèves de l'option cinéma du Lycée Saint Just présentent leurs films qu'ils ont réalisés pour l'épreuve du Bac 2018. 
Une séance publique à ne pas manquer. Entrée gratuite. 

Un premier geste cinématographique qui est le reflet de leur jeunesse et du regard plein d'humour, de tendresse ou d'inquiétude qu'ils portent sur le monde. 

mardi 5 juin 2018

COURT MÉTRAGE DU 6 AU 12 JUIN 2018

* RÈGLEMENT DE CONTES , Matthieu PONCHEL et Julien CHEMINADE, 2'20 mns




HOMMAGE A JACQUES PREVERT

LE CRIME DE MONSIEUR LANGE, de Jean Renoir, scénario de Jacques PREVERT, France 1936, 1h24


Mardi 12/06 à 20h45, le film tout de suite. 


Amédée Lange est recherché par la police. Alors qu'il a pris la fuite en compagnie de Valentine et a trouvé refuge dans un petit hôtel, il est démasqué par des clients. Valentine décide de leur raconter toute l'histoire et de les laisser juge du crime de M.Lange. Tout a commencé lorsque l'ignoble Batala, le patron de Lange, a décidé de s'approprier les œuvres écrites par ce dernier avant de s'enfuir et de se faire passer pour mort...
Une oeuvre bizarre, qui porte bien la marque de l'année où elle parut, avec ses capitalistes exploiteurs, sa coopérative d'ouvriers, sa fille du peuple violentée par un méchant patron. (Bardèche et Brasillach)
L'oeuvre doit son style spirituel à l'accord des deux tempéraments irréductiblement originaux, Prévert apportant sa vivacité et son mordant, Renoir la résonance de son romantisme authentique. (Roger Leenhard) 

SONATE POUR ROOS, de Boudewjin KOOLE

SONATE POUR ROOS, de Boudewjin KOOLE, Pays-Bas, Norvège 2018, 1h32, VO


Vendredi 08/06 à 20h45, Samedi 09/06 à 18h00, Dimanche 10/06 à 14h30


Roos rejoint la Norvège tous les ans afin de rendre visite à son jeune frère et à sa mère pianiste. Entre les deux femmes, d'anciennes tensions enfouies empêchent toute communication. Cette année, Roos souhaite pourtant partager une nouvelle essentielle. Un beau drame contemplatif. (Télérama)
Une partition toute en métaphores, d'une puissante délicatesse. (Fiches du cinéma)

LARGUÉES, de ÉLOÏSE LANG

LARGUÉES, de Eloïse LANG, France 2018, 1h32


Vendredi 08/06 à 14h30, Vendredi 08/06 à 18h15, Dimanche 10/06 à 17h00


Rose et Alice sont deux sœurs très différentes. Rose est libre et rock'n'roll. Alice est rangée et responsable. Elles ne sont d'accord sur rien, à part sur l'urgence de remonter le moral de Françoise, leur mère, fraîchement quittée par leur père pour une femme beaucoup plus jeune. Leur mission qu'elles se sont données est simple, sauver maman, et le cadre des opérations bien défini : un club de vacances sous les Tropiques. 
La réalisatrice confirme un vrai sens de la fantaisie avec cette comédie qui décline toutes les qualités (et les défauts) de la féminité moderne. Et Camille Cottin s'impose, décidément, comme la nana agressive et drôle du moment.  



THE THIRD MURDER, de HIROKAZU KORE-EDA

THE THIRD MURDER, de Hirokazu KORE-EDA, Japon 2018, 2h05, VO


Jeudi 07/06 à 20h45, Samedi 09/06 à 20h45, Lundi 11/06 à 20h45


Le grand avocat Shigemont est chargé de défendre Misumi, accusé de vol et d'assassinat. Ce dernier a déjà purgé une peine de prison pour meurtre, 30 ans auparavant. Les chances pour Shigement de gagner le procès semblent mince, d'autant que Misumi a avoué son crime, malgré la peine de mort qui l'attend s'il est condamné. Pourtant, au fil de l'enquête et des témoignages, Shigemont commence à douter de la culpabilité de son client. 
Après les succès de Still walking en 2008, Tel père tel fils en 2013, et Notre petite sœur en 2015, le grand maître japonais revient avec un drame judiciaire haletant, maîtrisé avec brio, révélant qu'un verdict peut tomber sans connaissance évidente de la " vérité ". (Fiches du cinéma)