mardi 25 avril 2017

Court métrage du 26 avril au 2 mai 2017

Unitled 1, de Masha Gode, Russie, 2013,  4'

Une danseuse passionnée nous entraîne...

LE GOUFFRE AUX CHIMERES DE BILLY WILDER

LE GOUFFRE AUX CHIMÈRES DE BILLY WILDER, USA 1951, 1H52, VO

Mardi 2/5 à 20h30, le film tout de suite

Une séance de rattrapage !

Journaliste ayant connu des déboires à New-York, Charles Tatum en est réduit à quémander un poste de rédacteur dans un petit journal d'Albukerque. Cependant, il est bien décidé à être l'homme d'un reportage sensationnel et prêt pour cela, à rester le spécialiste du mensonge qu'il dit cyniquement avoir toujours été. Un accident survenu à un mineur au fond d'un puits va lui permettre de profiter de la situation, quitte à la faire durer au péril de la vie du malheureux.  
L'idée de départ a été inspirée par la réalité, celle d'un journaliste qui a exploité la tragédie d'un homme tombé une caverne. Le film est l'un des réquisitoires les plus noirs que le cinéma ait jamais dressé contre les tares et les vices de la société moderne. (Commentaire au moment de la sortie du film en 1951)
La séance prévue en mars n'ayant pas pu avoir lieu pour des raisons techniques, nous vous proposons une nouvelle séance de rattrapage pour ce classique qui mérite incontestablement d'être vu. 




L'AUTRE COTE DE L'ESPOIR

L'AUTRE COTE DE L'ESPOIR, DE AKI KAURISMAKI, Finlande 2017, 1h38, VO

VENDREDI 28/04 à 20H45, SAMEDI 29/04 à 18H00, LUNDI 01/05 à 20H45.


Helsinki. Deux destins se croisent. Wikhström, la cinquantaine, décide de changer de vie en quittant sa femme alcoolique et spn travail de représentant de commerce pour ouvrir un restaurant. Khaled est quant à lui un jeune réfugié syrien , échoué dans la capitale par accident. Il voit sa demande d'asile rejetée mais décide de rester malgré tout. Un soir, Wikhhström le trouve dans la cour de son restaurant. Touché par le jeune homme, il décide de le prendre sous son aile.
Ce film de Kaurismaki, récompensé par l'Ours d'argent à la Berlinade, n'est pas une fresque misérabiliste sur l'exil. Le réalisateur du Havre raconte avec humanité la transhumance de deux frères en mélancolie. Khaled veut à tout pris retrouver sa 

sœur. Le taciturne Winkhström aspire à changer de vie pour échapper à la tristesse de son cocon capitaliste. Dialogues minimalistes, décors irréels, plans dépouillés, jeux d'ombre et dose d'humour grinçant...les meilleurs ingrédients de l'esthétique kaurismakienne sont au service de cette fable politique. (Le Canard enchaîné)


CORPORATE

CORPORATE, de Nicolas SILHOL, France 2017, 1h34


Vendredi 28/4 à 18h15, Samedi 29/4 à 20h45, Dimanche 30/4 à 13h30


Emilie Tesson est une jeune et brillante responsable des Ressources humaines, une " killeuse ". Suite à un drame dans son entreprise, une enquête est ouverte. Elle se retrouve en première ligne. Elle doit faire face à la pression de l'inspectrice du travail, mais aussi a sa hiérarchie qui menace de se retourner contre elle. Emilie est bien décidée à sauver a peau. Mais jusqu'où ira-t-elle pour son entreprise ? Autrement dit restera-t-elle " corporate " jusqu'au bout ? 
Un suspense haletant dans le monde de l'entreprise. De film en film, Celine Salette se révèle être une grande actrice.  


20th CENTURY WOMEN, 20 TH CENTURY WOMEN, de Mike Mills

20TH CENTURY WOMEN, de MIKE MILLS, USA 2017, 1h58, VO.


JEUDI 27/04 à 20H45, DIMANCHE 30/04 à 17H00


Santa Barbara, été 1979. L'époque est marquée par la contestation et d'importants changements culturels. Dorothea Filds, la cinquantaine, élève seule son fils Jamie. Elle décide de faire appel à deux jeunes femmes pour que le garçon, aujourd'hui adolescent, s'ouvre à d'autres regards sur le monde : Abbie, artiste punk à l'esprit fondeur qui habite chez Dorothea, et sa voisine Julkie, 17 ans, aussi futée qu'insoumise. 
A travers leur relation à un adolescent de 15 ans, Mike Mills dresse le portrait de trois générations de femmes dans la Californie des années 1970. Une belle chronique mélancolique. 


lundi 17 avril 2017

COURTS-MÉTRAGES DU 19/04 AU 25/04 2017

COURTS-MÉTRAGES DU 19 AU 24 AVRIL 2017 


COURT-MÉTRAGE ADULTE : A domicile, de Bojna Panyotawa, 8'44


Pas facile pour Vincent de parler à son père. Même sur un terrain de rugby.

TOUS EN SCENE, de Garth JENNINGS

TOUS EN SCÈNE, film d'animation de Garth JENNINGS, USA 2017, 1h43, VF


Mercredi 26/4 à 14h30


Ce show populaire à l'américaine qui s'inspire des concours de chants télévisés, dégage une énergie communicative et s'autorise à la fois une distance parodique et une belle alliance entre rétro et modernité. (Fiches du cinéma)

THE LOST CITY OF Z, de James Gray

THE LOST CITY OF Z, de JAMES GRAY, USA 2017, 2h20, VO.


Vendredi 21/04 à 20h45, Samedi 22/04 à 20h45, Dimanche 23/04 à 17h00, Lundi 24/04 à 20h45.


Percy Fawcett est un colonel britannique reconnu et un mari aimant. En 1906, alors qu'il s'apprête à devenir père, la Société Géographique Royale d'Angleterre lui propose de partir en Amazonie afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, le colonel se prend de passion pour l'exploration et découvre des traces de ce qu'il pense être une citée perdue très ancienne...
Annoncé comme une superproduction, mort et ressuscité, The Lost City of Z est devenu l'un des films d'aventures les plus singuliers de l'histoire du genre. (Positif)
Signer un film intimiste avec toute la matière d'une fresque d'aventure : voilà l'exploit inattendu de James Gray, le réalisateur de Little Odessa et de Two lovers. (Télérama)



PATIENTS, de FRAND CORPS MALADE et MEHDI IDIR

PATIENTS, de GRAND CORPS MALADE et MEHDI IDIR, France 2017, 1h50.


Jeudi 20/4 à 20h45, Vendredi 21/04 à 14h30, Vendredi 21/04 à 18h15, Samedi 22/04 à 18h00, Mardi 25/04 à 20h30


Se laver, s'habiller, marcher, jouer au basket, voici ce que Ben ne peut plus faire à son arrivée au centre de rééducation suite à un grave accident. Ses nouveaux amis sont tétras, paras, traumas crâniens...Bref, toute la crème du handicap. Ensemble, ils vont apprendre la patience. Ils vont résister, se vanner, s'engueuler, se réduire mais surtout trouver l'énergie de réapprendre à vivre. 
Patients constitue une immersion en milieu hospitalier  pleine de vie, d'humour et de tendresse. 


LA BELLE ET LA BÊTE, de Bill CONDON, USA 2017, 2h09, VF

LA BELLE ET LA BÊTE, de BILL CONDON, USA 2017, 2h09, VF


MERCREDI  19/04 à 14H30, DIMANCHE 23/04 à 14h15


Plus de 20 ans après sa sortie, le dessin animé produit par les studios Wallt Disney prend vie avec des acteurs en chair et en os. Filmée comme une comédie musicale, voici une adaptation convaincante de l'oeuvre originale. (Fiches du cinéma)

mardi 11 avril 2017

COURT MÉTRAGE DU 12 AU 16 AVRIL 2017

ASCENCION, de Thomas Bourdis, 6'50 mns. 


Une ascension pas si aisée....

LA BELLE ET LA BÊTE, de BILL GONDON

LA BELLE ET LA BETE, de Bill Condon, USA 2017, 2h09, VF

Mercredi 19/04 à 14h30, Dimanche 23/04 à 14h15

Plus de 20 ans après sa sortie, le dessin animé produit par les studios Walt-Disney prend vie avec des acteurs en chair et en os. Filmée comme une comédie musicale, voici une adaptation convaincante de l'oeuvre originale. (Fiches du cinéma)




LA CONFESSION, de Nicolas Boukhrief

LA CONFESSION, de NICOLAS BOUKHRIEF, France 2017, 1h56.

Vendredi 14/4 à 18h15, Samedi 15/04 à 20h45, Dimanche 16/04 à 17h00

Sous l'occupation, une jeune communiste voit ses convictions ébranlées, au fil de ses échanges avec le charismatique prêtre Léon Morin. 
Pas facile de venir après Léon Morin prêtre (1961), beau film de Jean-Pierre Melville avec Jean-Paul Belmondo et Emmanuelle Riva. Ni après le roman de Béatrice Beck, romancière très originale, oubliée à tort. Nicolas Boukrief s'en sort plutôt bien, en accomplissant ce qu'il sait faire le mieux : du thriller sentimental. Là où Melville misait sur le décalage et une certaine perversion, Nicolas Boukhrief choisit le mélodrame nu, à suspense. (Télérama) 





MOONLIGHT, de Barry Jenkins

MOONLIGHT, de Barry Jenkins, USA 2017, 1h51, VO

JEUDI 13/04 à 20H45, VENDREDI 14/04 à 20h45, Samedi 15/04 à 18h00.

Dans un quartier pauvre de Miami, un jeune noir découvre son homosexualité. 
L'originalité de ce film tient à la grande délicatesse avec laquelle ce cinéaste met en scène cette violence sociale. L'onirisme des images (superbes) et la poésie du montage apportent à cette histoire douloureuse une douceur apaisante, sans être factice. L'homophobie dont est victime le héros et ses conséquences ne sont jamais édulcorées. (Télérama) Oscar du meilleur film. 



lundi 10 avril 2017

PALESTINE STEREO

Le Festival du Film Palestinien en Auvergne-Rhône-Alpes présente PALESTINE STEREO,
de Rashid MASHARAWI, Palestine 2015, 1h30, VO

MERCREDI 12/04 à 20H30

Sami, un jeune palestinien de 30 ans et son frère aîné Milad, connu sous le nom de " stereo ", décident d'immigrer en Australie, bien décidés à quitter définitivement la Palestine et leur triste sort. Pour payer les frais du voyage, ils récupèrent du matériel sonore usagé. Au rythme de leur pérégrination, le film relate l'absurdité de la vie en Palestine, en brossant avec dérision et sans complaisance un tableau  de situations à la fois cocasses et désespérées. 

Informations sur ce Festival Palestine en vue 2017

mardi 4 avril 2017

COURTS METRAGES DU 6 AU 11 AVRIL 2017

Semaine du 6 au 11 avril 2017 : 

* COURT MÉTRAGE ENFANT : 

La confiture de carotte, Anne Viel, 6 minutes. 


Plus de carotte... Comment se débrouiller pour trouver à manger ? Petit voyage instructif et amusant. 


COURT MÉTRAGE ADULTE : 

Tourette et Péroné,  Justine Pluvinage, 3'24mn







LAURA, de OTTO PERMINGER

LAURA, de Otto PREMINGER, USA, 1944, 1H28, VO.

Mardi 11/04 à 20h30, le film de suite. 

" Je n'oublierai jamais le week-end qui suivit la mort de Laura ". C'est ainsi que le célèbre éditorialiste Waldo Lydecker commence son évocation des journées ayant suivi la disparition de sa jeune protégée : Laura, assassinée dans son appartement par un coup tiré à bout portant. L'inspecteur McPherson vient l'interroger : on ne peut pas imaginer personnages plus opposés, et une antipathie naît immédiatement entre les deux hommes.
Laura est ces films dont rien ne parait devoir altérer la beauté ni épuiser les richesses et les ambiguïtés. Cette oeuvre qui tient à la fois du film noir, de la satire sociale et du poème, est une méditation nostalgique sur le temps révolu, un jeu savant sur la présence/absence, une illustration magistrale de la toute-puissance de l'image et du discours amoureux. (Olivier Eyquem)

SAHARA, dessin animé de Pierre Core

SAHARA, de Pierre CORE, France 2017, 1h26

Samedi 8/04 à 14h30 et Dimanche 9/04 à 14h30


Lassés d'être les souffre-douleur de leur communauté, Ajar le serpent et son pote Pitt, le scorpion, décident de tenter leur chance dans l'oasis voisine où vit la haute bourgeoisie du désert saharien et d'y retrouver Éva, une belle serpente dont Ajar est amoureux. 
Un film d'animation drôle et romantique, doublé d'une critique sociale légère et actuelle. (Fiches du cinéma)



PARIS PIEDS NUS, de Dominique Abel et Fiona Gordon

PARIS PIEDS NUS, de Dominique ABEL et Fiona GORDON, France 2017, 1h23

Vendredi 7/04 à 20h45, Samedi 8/04 à 18h00, Lundi 10/04 à 20h45

Fiona, une bibliothécaire canadienne, débarque à Paris pour venir en aide à sa vieille tante Martha, menacée d'internement dans une maison de retraite. Mais Fiona perd ses bagages et découvre que Martha a disparu. C'est le début d'une avalanche de catastrophe, qui lui feront croiser le chemin de Don, SDF égo¨ste, frimeur et collant qui lui pourrit la vie.
Le film d'Abel et Gordon (L'iceberg - Rumba - La fée) développent un écosystème fragile. Leur humour burlesque , patfois hésitant, ne tient qu'à un fil. On aime aussi cette grande perche maladroite qui finit toujours par tomber amoureuse du grand échalas lunaire. Et le présence en forme d'hommage de deux comédiens, Pierre Richard et Emmanuelle Riva, apporte une émotion nouvelle à la filmographie de nos danseurs cinéastes. (Positif)



SAGE-FEMME, de MARTIN PROVOST

SAGE-FEMME, de MARTIN PROVOST, France 2017, 1h56

Jeudi 6/04 à 20h45, Vendredi 7/04 à 14h30, Vendredi 7/04 à 18h15,                       Samedi 8/04 à 20h45, Dimanche 9/04 à 17h00

Claire est la droiture même. Sage-femme, elle a voué sa vie aux autres. Déjà préoccupée par la fermeture prochaine de sa maternité, elle voit sa vie bouleversée par le retour de Béatrice, ancienne maîtresse de son père disparu, femme fantasque et égoïste, son exacte opposée.
Très bon directeur d'actrices, auteur attachant de portraits féminins (Séraphine, Violette), Martin Provost signe ici une comédie sociale dont les ressorts dramatiques convenus n'empêchent pas d'apprécier l'efficacité. Le " duel " entre les deux Catherine fait notre plaisir. L'une s'étourdissant dans le travail aux dépens de sa vie personnelle, l'autre grande bourgeoise fofolle. Chacune, bien entendu, va se révéler au contact de l'autre. (Positif)