mardi 25 février 2020

2020...

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                LE CINÉMA SAINT DENIS 

                        FÊTE 

                SES 100 ANS !


Ballons, Red, Bleu, Jaune, Brillant

L'EXTRAORDINAIRE VOYAGE DE MARONA, , de Anca DAMIAN

Mercredi 04/03 et Samedi 07/03 à 15h00

Dessin animé jeunesse. Détail  sur ce blog dès mardi 03/03 au soir. 

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COURTS MÉTRAGES DU 26 FÉVRIER AU 03 MARS 2020

* COURT MÉTRAGE ADULTE : MY GENERATION, de Ludovic HOUPLAIN, 8, 04 mns


En deux mots

Un film coup de poing, par l'un des réalisateurs de Logorama (Oscar 2010 et César 2011).

Synopsis

D'une impasse à un futur hypothétique, un long travelling arrière sur une autoroute à six voies à bord d'un mystérieux véhicule qui traverse à contresens les grands fléaux de notre époque.

Pour aller plus loin

Ludovic Houplain, alias H5, est un habitué des prouesses artistiques et des films concepts. L’œuvre phare Logorama, qu’il avait cosignée avec François Alaux et Hervé de Crécy, avait reçu un Oscar en 2010 et le César du meilleur court métrage en 2011, reposant déjà sur un parcours à la richesse visuelle et sonore insensée. L’avalanche de données, marques, enseignes et logos reste la signature de l’auteur, et le reflet du monde contemporain soumis aux lois du marché, aux valeurs et aux cotations en bourse.

Ici, une vie actuelle est résumée par une savante construction alliant un travail d’animation sur ordinateur en 2D et en 3D. L’idée originale du court métrage vient de Mirwaïs, ex-membre du groupe Taxi Girl et musicien prisé de la scène internationale (pour ses propres compositions, comme pour ses collaborations, notamment avec Madonna). Ludovic Houplain a ensuite écrit le scénario et assuré le développement et la création artistique.
Le film démarre par un lent travelling arrière, qui ne s’arrêtera plus. Il dévoile au fur et à mesure les fléaux de l’époque, à travers un défilé enchaîné cernant l’existence d’une génération dont l’environnement est marqué par l’art, les marques, les écrans, les réseaux sociaux, la religion, le sport, la médication, le sexe et la pornographie, l’Amérique de Donald Trump, les valeurs en bourse et le pétrole.

Générique

Scénario Ludovic Houplain Musique Charles Tesnière


* COURT MÉTRAGE ENFANT : AFTER THE RAIN, de V.Desterne, R.Black, C.Collin, 08,42 mns

En deux mots

Un joli conte aux résonances écologiques et poétiques, aux images magnifiques, tout public... je le programme !

Synopsis

Dans des pâturages verdoyants, un chien vit heureux auprès de son maître, un vieux berger peu ordinaire. Ce dernier ne se contente pas de tondre la laine de ses moutons, il la transforme en nuages pour créer la pluie, perpétuant ainsi le cycle de la vie. Mais si le berger n'était pas éternel qu'adviendrait-il de la vallée ? Le jeune chien devra se montrer créatif et persévérant pour éviter le pire.

Pour aller plus loin

After the Rain est une œuvre collective issue de l’école internationale du film et de l’animation MoPA, alias Motion Picture in Arles, sous-titrée « Computer Graphics Animation School ». Actuellement basée à Arles, elle reste historiquement le premier établissement français dédié à l’image de synthèse, et elle est née des suites de la création de Supinfocom à Valenciennes en 1988.
Sept talents aux origines diverses se distinguent à la réalisation du court, trois filles et quatre garçons. Sont ainsi aux manettes, les prometteurs Lucile Palomino, Rebecca Black, Céline Collin, Valerian Desterne, Juan Olarte Zuñica, Juan Pablo de la Rosa Zalamea et Carlos Osmar Salazar Tornero.
La mort du berger et l’interruption du cycle de la pluie renvoient à l’actuel et progressif dérèglement climatique, au réchauffement de la planète, à la pénurie d’eau et à la sécheresse. Règne végétal et règne animal se retrouvent collectivement confrontés à l’inexorable, et à la nécessité de trouver des solutions palliatives. Dans le cas du film, c’est une version poétique, écologique et inoffensive qui entretient le cycle naturel, à savoir la tonte des moutons, dont chaque laine individuelle récupérée devient un nuage. Le passage dans les massifs de ronces comme alternative à la tonte manuelle au sécateur est une trouvaille judicieuse et savoureuse, qui remet en route le rythme climatique.




J'ACCUSE, de Roman POLANSKI / France / 2019 / 2h12

Encore une séance avec le film en tête de course pour les Césars
Dimanche 01/03 à 14h15



Pendant 12 années qu'elle dura, l'affaire Dreyfus déchira la France. J'accuse est un grand film en ce qu'il parvient à faire d'une affaire classée depuis longtemps, d'une page d'histoire enseignée  dans les écoles, un film profondément actuel et dérangeant. (Positif). 12 nominations aux Césars. 

Séance Ciné P'tits Gones

ARIOL PREND L'AVION (et autres têtes en l'air)


Programme de 4 courts métrages France - Russie / 2019 / 47 mns / VF

Dimanche 01/03 à 10h30 le matin. 


Ariol et ses parents vont prendre l'avion. Un drôle de vol commence, plein de chansons et de trous d'air où Ariol, plus que jamais dans les nuages, rencontre une espiègle petite copine. A voir à partir de 4 ans. 


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JOJO RABBIT, de Taika WAITITI, USA / 2020 / 1h48 / VO

Vendredi 28/02 à 20h45, Samedi 29/02 à 17h45, Dimanche 01/03 à 17h00, Lundi 02/03 à 20h45


Jojo, 10 ans, est gamin vif et loquace. Charmant, à croquer, à ceci près que le bambin est aussi un nazillon, dont la chambre est recouverte sur ses murs de posters de Führer. Savision du monde est mise à l'épreuve quand il découvre que sa mère cache une jeune fille juive dans le grenier. Avec la seule aide de son ami aussi grossier qu'imaginaire, Adolf Hitler, Jojo va devoir faire face à son nationalisme aveugle. 
Rire ainsi du nazisme, il faut oser. Taika Waititi n'est pas le premier. D'autres réalisateurs, dont Chaplin, Lubitsch et Mel Brooks, l'ont précédé. Né d'un père maori et d'une mère juive d'origine russe, ce cinéaste néozélandais adapte ici un roman de Christine Leunens, en manifestant d'abord une loufoquerie aussi débridée que stylée. Mais le film n'est pas seulement ue satire. Les jeunes interprètes, justes et touchants, font beaucoup pour le charme de cette fable au sujet très dur, mais destinée à toute la famille ou presque. Familial, loufoque et humaniste. (Télérama)

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SCANDALE, de Jay ROACH, USA /2020 / 1h49 / VO

Jeudi 27/02 à 20H45, Vendredi 28/02 à 18h15, Samedi 29/02 à 20h45, Mardi 03/03 à 20h45


Tandis que le procès de Harvey Weinstein bat son plein, ceci est l'histoire d'un séisme antérieur, de moindre amplitude peut-être, mais annonciateur du même mouvement. L'été 2016, le tout-puissant patron de la chaîne américaine conservatrice Fox News est tombé de son trône en une quinzaine de jours, après qu'une ancienne présentatrice vedette, limogée, l'a accusé de harcèlement sexuel, entraînant d'autres révélations. C'est toute une culture d'entreprise qui se trouvait en question, en crise, au ban. Scandale possède toutes les qualités d'un bon suspense à l'américaine, autant psychologique que juridico-judiciaire. Trois grandes actrices, un récit percutant. (Télérama) 

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LA FAMILLE ADDAMS, Animation de Greg VERNON, USA / 2019 / 1h27 / VF

Mercredi 26/02 à 15h00, Samedi 29/02 à 15h00, Lundi 02/03 à 15h00


Les Addams font leur retour. Vous pensez peut-être que votre famille est bizarre, mais cette extravagante et emblématique famille vous fera réfléchir à nouveau et revoir bien des points de vues. 


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mardi 18 février 2020

COURTS MÉTRAGE DU 19 AU 25 FÉVRIER 2020

* COURT MÉTRAGE ADULTE  : CLAPOTIS, de Mor ISRAELI, 4,18 mns


En deux mots

Une animation aux traits suggérés, d'une merveilleuse simplicité !

Synopsis

Un après-midi d'hiver à la piscine...

Pour aller plus loin

La “canonique” durée de quatre minutes des films issus de la Poudrière renouvelle quasiment en permanence ce triple petit miracle de la délicatesse, de la poésie et de la drôlerie (voir aussi, dans le catalogue de L’Extra Court, Blanquette de Charlie Belin ou Asphalte de Lisa Matuszak, entre beaucoup d’autres).
Découvert en début d’année 2018 au Festival de Clermont-Ferrand, avec un Prix de la SACD à la clé, cette œuvre d’école de la jeune réalisatrice Mor Israeli se réapproprie la cursive efficacité de la ligne claire : du dessin en noir sur blanc, avec des éclats discrets de couleurs, qui tisse de lointaines parentés avec toute une tradition graphique aussi riche que familière, de Sempé à Voutch. Une observation “à la Tati” semble au cœur de la démarche, puisqu’on se retrouve au bord d’une piscine où une foule de visiteurs en maillot et bonnet de bain se presse, plonge, nage, papote, se reluque ou s’ignore... Des sportifs affûtés côtoient des baigneuses callipyges ; il y a des enfants, aussi, et la chronique réaliste, bercée par les sons directs enregistrés, dérive vers une fantasmagorie où l’on croirait apercevoir un génie des profondeurs permettant de regarder sous un angle différent le lieu et ceux qui le peuplent... Mais peut-être se sera-t-on trompé, à l’issue d’un moment qui se sera en tout cas posé, comme suspendu, au cœur d’une journée type de l’homo modernus. Et que le “film de piscine” soit presque devenu un sous-genre du court métrage, on ne se plaindra nullement...

Générique

Production La Poudrière
Scénario Mor Israeli Musique Romeo Monteiro





* COURT MÉTRAGE ENFANT  : L'HOMME AUX OISEAUX, de Quentin MARCAULT, 4,25 mns


En deux mots

Un incontournable à l'attention du jeune public, mêlant poésie, humour et aventure.

Synopsis

Dans un village de montagne bloqué par la neige, les habitants attendent la venue de l'Homme aux oiseaux, qui annonce la fin de l'hiver.

Pour aller plus loin

Un seul plan suffit, au moment de rencontrer “l’homme aux oiseaux”, pour admirer la beauté du graphisme de cette production de La Poudrière, dont on ne vantera jamais assez la perpétuelle faculté à produire de nouveaux talents sur des bases de techniques traditionnelles. Le charme agit immédiatement, dans la rondeur des traits, la palette de couleurs et l’organisation toute verticale de l’espace, comme jadis dans l’indémodable Au bout du monde de Konstantin Bronzit (1999), justement confectionné au Studio Folimage à Valence.
C’est là à nouveau une vie de haute montagne, les pics sont pointus et les pentes abruptes. Et surtout… il caille ! On se pèle, on claque des dents, on se serre pour se réchauffer et on attend le redoux et le recul des neiges… Mais il y a du retard, dirait-on ! Le “bonhomme-printemps”, avec ce chapeau magique qu’on aimerait tous posséder, semble s’être un peu perdu en chemin, ou alors il s’est endormi, et le petit héros du film, intrépide et vif comme l’éclair pour dévaler les talus, doit prendre les choses en main…
De jolies trouvailles poétiques font fondre à la fois l’épais manteau neigeux et nos cœurs de spectateurs ayant quelque peu oublié la joie toute simple de voir les saisons se succéder dans tous leurs contrastes. Il suffit de replacer la verdure au centre des journées plus longues et plus sereines qui s'annoncent pour retrouver le sourire et même l’espoir. Un tel optimisme avait de quoi enchanter les festivals et ce fut éminemment le cas aux quatre coins du monde, d’Annecy à Hiroshima, en passant par Stuttgart, Zagreb ou Genève.


LA FAMILLE ADDAMS, Animation de GREG TIERNAN et CONRAD VERNON / usa / 2019 / 1h27 / VF

Mercredi 26/02 à 15h, Samedi 29/02 à 15h, Lundi 02/03 à 15h


Les Addams font leur retour. Vous pensez peut-être que votre famille est bizarre, mais cette extravagante et emblématique famille vous fera réfléchir à nouveau et revoir bien des points de vues. 

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