mardi 29 janvier 2019

COURT MÉTRAGE DU 31/01 AU 05/02 2019

* COURT MÉTRAGE ADULTE : Le SENS DES CHOSES, de Fréderic Radepont

Synopsis

C'est l'histoire d'un cambriolage. Une rencontre aux confluents de l'absurde entre deux solitudes, deux gens de rien.




* COURT MÉTRAGE ENFANT : BOO MOON, de Lizy Sparber, 7'13mns

En deux mots

Un “voyage dans la lune” animé aux teintes magnifiques, en Technicolor.

Synopsis

Casper sort d'une station de métro et découvre une foule d'étrangers paniquée en l'apercevant. Un homme lui offre alors un voyage sur la lune pour seulement un sou. L'homme également effrayé s'enfuit, Casper utilise son télescope pour voir la lune. Il décide d'y aller en visite.

Pour aller plus loin

Casper le gentil fantôme – “the friendly ghost” en VO – est né en 1945 et Paramount a décidé en 1950 d’en faire un personnage récurrent de ses dessins animés. Il est vrai que ce petit spectre, avec sa bouille sympathique, ne fait guère peur, même aux enfants ! Pourtant, il déclenche des mouvements de panique en ville à chaque apparition, comme au début de Boo Moon – on peut de demander d’ailleurs, en pleine Guerre froide, s’il ne faut pas voir la couleur rouge en lieu et place de la robe immaculée du fantôme !
Cette aventure, initialement proposée en 3D, entraîne le paria sur la Lune, où il joue un remake de Gulliver avec un petit peuple d’indigènes lilliputiens qui l’emprisonnent pendant son sommeil. La bravoure du captif lors de l’attaque d’ennemis-arbres menaçant lui vaudra les honneurs et le respect des autorités royales locales. De nombreux clins d’œil émaillent ce “voyage dans la Lune” – coucou, Méliès ! – aux magnifiques teintes en Technicolor.

Générique

Production Paramount, Famous studio
Scénario I Klein Musique Winston Sharples, Nick Tafuri
(Texte de L'Extracourt)

L'HOMME FIDÈLE, de Louis GARREL

Mardi 5/02 à 20h45


Voir article du 22/01 ! Encore une séance ! 

MIA ET LE LION BLANC, de Gilles DE MAISTRE

Samedi 02/02 à 15h00


Voir article du 22 janvier. 

LES INVISIBLES, de LOUIS-JULIEN PETIT

LES INVISIBLES, de LOUIS-JULIEN PETIT, France 2019, 1h42


Vendredi 01/02 à 20h45, Samedi 02/02 à 17h45, Dimanche 03/02 à 14h30, Lundi 04/02 à 20h45


Suite à une décision municipale, l'Envol, centre d'accueil pour femmes SDF, va fermer. Il ne reste plus que trois mois aux travailleuses sociales pour réinsérer, coûte que coûte, les femmes dont elles s'occupent : falsifications, pistons, mensonges. Désormais tout est permis !
Louis-Julien Petit évoque une réalité difficile pour aller au-delà du constat social. Avant d'écrire son scénario, il s'est plongé dans l'enquête de Claire Lajeunie, auteur d'un documentaire et d'un livre sur les femmes qui vivent dans la rue, et, pendant un an, il est allé en rencontrer certaines, ainsi que les travailleuses sociales qui s'efforcent des les encadrer. Nul doute qu'il a découvert des choses terribles. Mais son film, nourri des témoignages qu'il a recueillis, lorgne plutôt du côté du sourire et de l'espoir. On pense à Ken Loach pour le mélange de rires et de larmes, et pour la chaleur du regard sur ces personnes précaires, qui tout d'un coup retrouvent leur dignité lorsque, enfin, on leur prête attention et que le temps d'un film, elles ne sont plus " invisibles ". (Positif) 


EDMOND, de Alexis MICHALIK

EDMOND, de Alexis MICHALIK, France 2019, 1h49


Jeudi 31/01 à 20h45, Vendredi 01/02 à 14h30 et 18h15, Samedi 02/02 à 20h45, Dimanche 03/02 à 17h00


Décembre 1897, Paris. Edmond Rostand n'a pas encore 30 ans, mais déjà deux enfants et beaucoup d'angoisses. Il n'a rien écrit depuis deux ans. En désespoir de cause, il propose au grand Constant Coquelin, une nouvelle pièce pour les fêtes, une comédie héroïque en vers. Seul souci, elle n'est pas encore écrite. Faisant fi des caprices des actrices, des exigences des ses producteurs corses, de la jalousie de sa femme, des histoires de cœur de son meilleur ami et du manque d'enthousiasme de son entourage, Edmond se lance dans la rédaction de ce projet auquel personne ne croit. Pour l'instant, il n'a que le titre : Cyrano de Bergerac. 
Une grande et somptueuse reconstitution. Du grand spectacle. Virevoltante, drôle, cette comédie hommage aux feux de la rampe est pleine de panache. (Télérama)



mardi 22 janvier 2019

COURTS MET RAGES DU 24 AU 29 JANVIER 2019

* COURT MÉTRAGE ADULTE : Shadow of Man, de  Kristof Sagna, 7,21 mns



L'ombre de Wong Kar-wai plane sur cette rencontre, aux confins du réel.




* COURT MÉTRAGE ENFANT : Le chat qui pleure, J.L. Felicioli et A.Gagnol, 8,37 mns


Puni par sa mère, un garçon de dix ans qui déteste son petit frère est forcé de passer un après-midi avec un vieil homme inquiétant. Le garçon va recevoir une leçon de vie en découvrant le terrible secret du vieil homme




MIA ET LE LION BLANC, de Gilles de MAISTRE

MIA ET LE LION BLANC, de Gilles de MAISTRES, Afrique du Sud, 2018, 1h38, VF


Samedi 26/01 à 15h00, Dimanche  27/01 à 14h30, Samedi 02/02 à 15h00


Mia a 11 ans quand elle noue une relation hors du commun avec Charlie, un lionceau blanc né dans la ferme d'élevage de félins de ses parents en Afrique du Sud. Pendant 3 ans, ils vont grandir ensemble et vivre une amitié fusionnelle Mais quand Mia atteint l'âge de 14 ans, et que Charlie est devenu un magnifique lion adulte, elle découvre l'insoutenable vérité : son père a décidé de vendre Charlie à des chasseurs de trophées...
Une belle histoire dans de magnifiques paysages qui nous alerte et devrait nous mobiliser contre l'extermination des grands fauves et la destruction programmée de la biodiversité. 



MONSIEUR, de ROHENA GERA

MONSIEUR, de ROHENA GERA, Inde 2018, 1h36, VO


Vendredi 25/01 à 20h45, Samedi 26/01 à 17h45, Lundi 28/01 à 20h45


Ratna est domestique chez Ashwin, le fils d'une femme riche de Mumbai. En apparence, la vie du jeune homme semble parfaite, pourtant, il est perdu. Ratna sent qu'il a renoncé à ses rêves. Ratna, elle, n'a rien, mais ses espoirs et sa détermination la guident obstinément. Deux mondes que tout oppose vont cohabiter, se découvrir, s'effleurer. ..
Réalisatrice engagée, formée aux Etats-Unis et produite par la France, Rohena Gera donne un film exemplaire, démonstratif, sur la condition des domestiques dans l'Inde actuelle. 
Elle donne un film délicat qui montre comment la politique des tout-petits pas est mise en oeuvre pour surmonter le tabou social. Et qui finit par toucher au cœur. (Le Canard enchaîné)

L'HOMME FIDELE, de LOUIS GARREL

L'HOMME FIDELE, de LOUIS GARREL, France 2018, 1h15


Vendredi 25/01 à 18h15, Samedi 26/01 à 20h45, Dimanche 27/01 à 17h00, 

Mardi 05/02 à 20h45


Abel se fait congédier par Marianne qui attend un enfant de son meilleur ami. Dix ans plus tard, il décide de la reconquérir alors qu'elle est veuve. Mais les choses ont changé : Marianne a un fils, Joseph, et sa tante, la jeune Eve, a grandi. Et ils ont des secrets à révéler...
Entre burlesque et suspense, Louis Garrel aborde les thèmes du couple et de la filiation. Et détourne avec finesse les figures paternelles de la Nouvelle vague. (Télérama)





Louis Garel et Laetitia Casta dans "L'Homme fidèle" de Louis Garell





ASAKO I & II

ASAKO I & II, de RYUSUKE HAMAGUCHI, Japon 2019, 1h59, VO


JEUDI 24/01 à 20H45, MARDI 29/01 à 20H45


Lorsque Baku, son premier grand amour, disparaît du jour au lendemain, Asako est abasourdie et change de ville. Deux ans plus tard à Tokyo, elle tombe à nouveau amoureuse et s'apprête à se marier à Ryohei, un homme qui ressemble trait pour trait à son premier amant évanoui. Or, voilà que le premier, Baku, resurgit du passé, tel un sidérant fantôme. 
Qui choisir ? Le mystérieux Baku ou le rassurant Ryohei ? L'Asako d'autrefois ou celle qu'elle est devenue ? Le magnétisme de la passion irréelle ou la douceur bien réelle de l'attachement ?
Ryusuke Hamaguchi confirme qu'il est un maître des sentiments imprévisibles, un fin cinéaste de la rencontre, de l'apparition et de la disparition. Il rend avec une extrême sensibilité et une grande économie de moyens les séismes intimes, les mille soubresauts qui peuvent faire dévier une vie. (Le Canard enchaîné)





mardi 15 janvier 2019

COURT MÉTRAGE DU 16 AU 22 JANVIER 2019

* COURT MÉTRAGE ADULTE 


Luminaris, de Jaun Pablo Zaramella



Synopsis

Dans un monde dirigé et chronométré par la lumière, un homme ordinaire met en place un plan qui pourrait changer le déroulement normal des choses.


LE RETOUR DE MARY POPPINS, de ROB MARSHALL

Encore une séance pour ce film Samedi 19/01 à 15h00 et dimanche 20/01 à 14h15.

Voir article de la semaine dernière. 


Le Retour de Mary Poppins

V

WILDLIFE, UNE SAISON ARDENTE, de Paul DANO

WILDLIFE, UNE SAISON ARDENTE, de Paul DANO, USA, 2018, 1h45, VO


Vendredi 18/01 à 20h45, Mardi 22/01 à 20h45


Dans les années 1960, Joe, un adolescent de 14 ans, regarde, impuissant, ses parents s'éloigner l'un de l'autre. Leur séparation marquera la fin de son enfance. 
Présenté en ouverture de la Semaine de la critique au Festival de Cannes, le premier long métrage de l'acteur Paul Dano (Little miss sunshine, There will be blood) et l'adaptation d'un roman de Richard Ford. 
Un film impressionniste à la mise en scène rigoureuse qui dépeint avec brio le délitement d'une famille américaine. 






AU BOUT DES DOIGTS, de LUDOVC BERNARD

AU BOUT DES DOIGTS, de LUDOVIC BERNARD, France 2018, 1h46


Vendredi 18/01 à 14h30 et 18h15, Samedi 19/01 à 20h45, Dimanche 20/01 à 17h00


La musique est le secret de Matthieu Malinski, un sujet dont il n'ose pas parler dans sa banlieue où il traîne avec ses potes. Alors qu'un de leurs petits cambriolages le mène aux portes de la prison, Pierre Geitner, directeur du Conservatoire national supérieur de musique, l'en sort en échange d'heures d'intérêt général. Mais Pierre a une toute autre idée en tête. Il a décelé en Matthieu un futur très grand pianiste qu'il inscrit au concours national de piano. 
Matthieu entre dans un nouveau monde dont il ignore les codes, suit les cours de l'intransigeance" Comtesse " et rencontre Anna dont il tombe amoureux. Afin de réussir ce concours pour lequel tous jouent leur destin, Matthieu, Pierre et la Comtesse devront apprendre à dépasser leurs préjugés.  


SAUVER OU PÉRIR, de FRÉDÉRIC TELLIER

SAUVER OU PÉRIR de FRÉDÉRIC TELLIER, France 2018, 1h30


Jeudi 17/01 à 20h45, Samedi 19/01 à 17h45, Lundi 21/01 à 20h45


Franck est sapeur pompier de Paris. Il sauve des gens. Il vit dans la caserne avec sa femme qui accouche de jumelles. Il est heureux. Lors d'une intervention sur un incendie, il se sacrifie pour sauver ses hommes. A son réveil dans un centre de traitement de grands brûlés, il comprend que son visage a fondu dans les flammes. Il va devoir réapprendre à vivre, et accepter d'être sauvé à son tour. 
Le film de " gueule cassée " fait surgir de douloureuses tensions et de beaux vertiges. Avec son visage ravagé ou un masque de carnaval en papier mâché, Pierre Niney est remarquable. (Télérama)




Sauver ou périr - la critique du film


mardi 8 janvier 2019

COURT MÉTRAGE du 09 au 15 janvier 2019

LA MERE A BOIRE, de Laurence COTE, 11,30 mns.



Laurence Côte derrière la caméra et Emmanuelle Devos devant. Une grande rencontre pour un film sensible.


Un grand classique du cinéma égyptien

LE DESTIN, de Youssef CHAHINE, Egypte 1997, 2h15, VO


Mardi 15/01 à 20h45, le film tout de suite.

A travers la vie du savant Averroès est évoquée l'Andalousie du XIIème siècle entre extrémistes musulmans  et savants soucieux de la diffusion des connaissances. Le philosophe Averroès, premier conseiller du Calife Al-Mansur, est reconnu pour sa sagesse, sa tolérance et son équité. Mais le calife, désirant amadouer les intégristes, ordonne l'autodafé de toutes les œuvres du philosophe, dont les concepts influenceront non seulement l'âge des Lumières en Occident, mais toute la pensée humaine. Les disciples d'Averroès et ses proches décident alors d'en faire des copies et de les passer au-delà des frontières. 
Tout est toujours flamboyant. Et l'image se répand comme un torrent avec des séquences bien ficelées qui s'enchaînent comme une idée philosophique découle d'une prémisse, à la manière d'Aristote dont Averroés fut le traducteur. (Fiches du cinéma)   


SÉANCE CINÉ P'TIS GONES

LA REVOLTE DES JOUETS, Programme de 3 films d’animation, Tchécoslovaquie, 36 mns, VF


Dimanche 13/01 à 10h30, le matin. 


Ce beau programme nous fait (re)découvrir 3 chefs d’œuvres du cinéma  d'animation tchèque : La révolte des jouets de Hermina Tyurlova (1946), La Berceuse de Hermina Tyrlova (1947) et L'aventure de minuit de Bretislav Pojar (1960).


affiche du film La Révolte des jouets

LE RETOUR DE MARY POPPINS

LE RETOUR DE MARRY POPPINS, de Rob MARSHALL. Une production des studios DISNEY, USA 2018, 2h10 / VF


Samedi 12/01 à 15h00 et Samedi 19/01 à 15h00, Dimanche 20/01 à 14h15


20 ans après leur première rencontre, Jane et Michaels Banks, devenus adultes, reçoivent à nouveau  la visite de Mary Poppins, suite à la perte d'un proche. Avec l'aide de son ami Jack, la gouvernante va les aider à retrouver la joie et l'émerveillement qui manque dans meurs vies respectives. 




UNE AFFAIRE DE FAMILLE, de KORE-EDA HIROKAZU

UNE AFFAIRE DE FAMILLE, de Kore-Eda HIROKAZU, Japon 2018, 2h01, VO


Vendredi 11/01 à 20h45, Samedi 12/01 à 17h45, Dimanche 13/01 à 14h30, Lundi 14/01 à 20h45


Au retour d'une nouvelle expédition de vol à l'étalage, Osamu et son fils recueillent dans la rue une petite fille qui semble livrée à elle-même. D'abord réticente à l'idée d'abriter l'enfant pour la nuit, la femme d'Osamu accepte de s'occuper d'elle lorsqu'elle comprend que ses parents la maltraitaient. En dépit de leur pauvreté, survivant de petites rapines qui complètent leurs maigres salaires, les membres de cette famille semblent vivre heureux, jusqu'à ce qu'un incident révèle brutalement leurs terribles secrets...
Après Tel père tel fils, et Notre petite sœur, Kore-Eda Hirokazu, grand maître du cinéma japonais, héritier d'Ozu et admirateur de Ken Loach, se penche une nouvelle fois sur la famille et remporte une palme d'or à Cannes, bien méritée. Il donne à son thème de prédilection l'une de ses plus belles déclinaisons. Questionnant les liens de sang avec la délicatesse dont il a l'art, le cinéaste démontre une fois de plus son talent de conteur d'histoire.  



PUPILLE, DE JEANNE HERRY

PUPILLE, de JENNE HERRY, France 2018, 1h47


Jeudi 10/01 à 20h45, Vendredi 11/01 à 14h30 et 18h15, Samedi 12/01 à 20h45, Dimanche13/01 à 17h00


Théo, né sous X, est confié à l’adoption par sa mère biologique le jour de sa naissance. Alice, 41 ans, attend depuis 10 ans et nombre de démarches, de devenir mère adoptante.
Pupille es l'histoire de leurs trajets respectifs vers leur rencontre, acmé bouleversante permise par une chaîne de travailleurs sociaux dévoués : trois mois de suspense psychologique, tendu. 
Cette fiction sensible et documentée suit le processus de l'adoption, de la mère biologique à le futur maman, en passant par l'aide sociale. A partir de'un long travail de documentation, et grâce à une savante construction scénaristique, Jeanne Herry tisse un thriller affectif, où chaque regard devient vital pour Théo, et où chaque mot soutient Alice dans sa démarche. (Télérama)





mardi 1 janvier 2019

2019





2019


NOUVELLE ANNÉE


 CINÉMATOGRAPHIQUE 

A LA CROIX-ROUSSE


MERCI  DE  VOTRE


FIDÉLITÉ











COURTS MÉTRAGES DU 2 AU 8 JANVIER 2019

* COURT MÉTRAGE ADULTE : TOPRAK, de Onu YAGIZ, 10,54 minutes


Synopsis

Toprak, huit ans, traduit pour ses parents qui ne parlent pas français. Aujourd'hui, il accompagne ses parents à l'hôpital pour la deuxième échographie de sa mère. Il sera le premier à savoir si les jumeaux sont des frères, il l'espère.

Pour aller plus loin


Même si Onur Yagiz est né, en France, au sein d’une famille turque, et non iranienne, il y a comme du Kiarostami dans son Toprak – du prénom de son jeune héros. Ce garçon, comprenant et parlant la langue de son pays d’accueil, est amené à traduire à ses parents ce qu’un obstétricien (joué par Pierre Deladonchamps, que l’on voit de plus en plus) doit leur annoncer lors d’une échographie. À huit ans, c’est une responsabilisation incontestable, car il en va de la grossesse de sa mère, enceinte de jumeaux, donc de deux vies à venir…

Toprak aimerait bien avoir des petits frères, à l’âge où la défiance envers les filles est affirmée, et la tentation de travestir la réalité, ou la plier à ses désirs, est forte. Mais, déjà, les vicissitudes d’un âge adulte encore lointain le saisissent, pour mieux mesurer la gravité de certaines choses et agir en conséquence.
Le Scope et le noir et blanc servent d’écrin à l’épisode, faisant résonner l’universalité du motif de l’enfance confrontée au monde, de façon directe et concrète, sinon brutale. Avec une indispensable tendresse, au détour d’une séquence mère-fils d’une émouvante délicatesse.
(L'Extracourt)

* COURT MÉTRAGE ENFANT : OUTDOORS, d'Anne Castaldo, Sarah Chalek, Elsa Nesmer, 6,31 mns

En deux mots

Des personnages attachants, une course-poursuite haletante, New-York en toile de fond. L'aventure (humaine) avec un grand A !

Pour aller plus loin

Il y a incontestablement du Pixar dans ce film d'étudiants du MOPA, l'école – française, bien sûr ! – de la 3D, dont les deux héroïnes, une gamine et une vieille dame, rappellent certains personnages attachants de classiques du grand studio américain – Là-haut, par exemple.
Du reste, Outdoors se déroule aux États-Unis, au travers des rues de New York, entre gratte-ciels et flots de cabs jaunes, pour une course-poursuite absolument haletante ! La grand-mère cherche sa perruche envolée de sa cage et la fillette, en fait l'une de ses petites voisines, se lance sur ses traces… Ce street-movie riche en rebondissements et en gags, dans un pur style de cartoon classique, a l'efficacité d'autres grands succès de la french touch, comme Oktapodi, qui était allé jusqu'à la cérémonie des Oscars. La même perfection technique – somptueux décors, fourmillant de détails, que ceux d'Outdoors ! – marque ces œuvres qui les dispensent de dialogues et dont la qualité ouvre désormais sans faute les portes du milieu professionnel de l'animation aux étudiants qui en sont à l'origine, y compris Outre-Atlantique. Entre Arles et Hollywood, le vol est désormais direct !
(L'Extracourt)

LES CHATOUILLES, d'ANDREA BESCOND et ERIC METAYER

LES CHATOUILLES, d'Andréa BESCOND et Eric METAYER, France 2018, 1h43


Vendredi 04/01 à 20h45, Samedi 05/01 à 17h45, Dimanche 06/01 à 17h00, Lundi 07/01 à 20h45


La gracile Odette, 8 ans, se rêve danseuse étoile. Gilbert, le voisin, l'ami de ses parents, lui propose un jour de " jouer aux chatouilles " dans la salle de bain, fermée à clé. Ce ne sera pas la dernière fois. Vingt ans plus tard, Odette est bien danseuse professionnelle, mais les entrechats ne suffisent plus à canaliser sa rage, et sa chorégraphie a des ratés. Elle entre chez le premier psy, lâche son secret comme on dégoupille une grenade. Les souvenirs remontent. Ça va secouer. 
Un sujet plombant n'interdit pas un spectacle flambant. Par la grâce d'Andréa Bescond, virevoltante révélation, qui joue son propre rôle dans ce film coécrit et coréalisé avec son mari, le passé et le présent, le drame et le comique de situation, les séances de psychanalyse et les visions de fantasme s'entremêlent avec une joyeuse liberté de ton. Tout est bon, même l'humour pour exprimer l’innommable. (Le canard enchaîné) 



LES VEUVES, de Steve MC QUEEN

LES VEUVES, de Steve Mc QUEEN, USA 2018, 2h09, VO


En VO : Jeudi 03/01 à 20h45, Samedi 05/01 à 20h45, Mardi 08/01 à 20h45  En VF  : Dimanche 06/01 à 14h15


Un braquage mal goupillé a coûte la vie à Hary Rawlins et à ses complices, une bande de durs à cuire qui mettait la police de Chicago en échec. Avec la mort de Rawlins, des millions de dollars se sont mystérieusement volatilisés, mettant en sérieuse difficulté la campagne électorale du véreux Jamal Manning et son comité d'action politique. Si Veronica, la veuve de Rawlins, ne rembourse pas la totalité du magot sous un mois, montre en main, elle peut dire ses dernières prières...
Steve Mc Queen, antillais né à Londres, plasticien, vidéaste avant de venir au cinéma narratif (Shame, 12 years a slave), se plie pour la première fois aux codes d'un film de genre, sans renier ses obsessions qui caractérisent ses œuvres antérieures : une subtile étude sociologique doublée d'un commentaire politique sur le monde contemporain. (Positif)  









REMI SANS FAMILLE

REMI SANS FAMILLE, d'Antoine BLOSSER


Mercredi, vendredi et samedi de cette semaine. Voir article semaine précédente.