mardi 28 mai 2019

COURT MÉTRAGE DU 30/05 AU 04/06 2019

MELIES ET SES BONIMENTEURS, Audrey ESPINASSE et Sami LORENTZ, 5.35 mns



En deux mots

Un récit passionnant sur l'œuvre de Georges Méliès !

Synopsis

La famille Méliès porte depuis quatre générations la transmission de la mémoire cinématographique familiale. Alors que Marie-Hélène et Lawrence Lehérissey-Méliès préparent un ciné-concert qu’ils présenteront partout à travers le monde, ils nous confient leur rêve : la reconstruction des studios Méliès à Montreuil.

Pour aller plus loin

Après Babcock, une histoire ouvrière et Denise d’Aubervilliers, un nouveau film du tandem composé par Audrey Espinasse et Sami Lorentz rejoint le catalogue de L’Extra Court, toujours inscrit dans l’irremplaçable collection documentaire “Filmer la ville” initiée par le label La Toile blanche.
Sa vocation étant de mettre en valeur les quartiers populaires de la périphérie parisienne, les réalisateurs y dénichent souvent des motifs liés au 7e Art, à travers des lieux, évidemment, mais aussi des individus, plus ou moins anonymes, dont l’histoire personnelle permet de plonger dans une époque particulière de l’histoire du cinéma.
Avec Méliès et ses bonimenteurs, c’est même une histoire de famille assez inouïe qui émerge devant nos yeux. Devant la caméra entrent littéralement en scène Marie-Hélène Lehérissey-Méliès, arrière-petite fille du Magicien de Montreuil, et le fils de celle-ci, Lawrence. Et ce duo tisse un lien direct avec l’œuvre de son prestigieux aïeul en accompagnant en “live” ses films : le second au piano et la première en “bonimentant” avec verve, comme aux temps des pionniers, les burlesques images se succédant sur l’écran. Émouvante rencontre de deux époques et hommage à l’un des créateurs – que sa descendante place à la hauteur de Molière et Mozart ! – de l’art majeur du XXe siècle, qui n’en finit jamais de (nous) passionner…
Présentation de L'Extracourt. 

LOURDES, Documentaire de Thierry DEMAIZIERE et Alban TEURLAI

France / 2019 / 1h31


Samedi 01/06 à 17h45, Dimanche 02/06 à 14h30 , Mardi 04/06 à 20h45


Le rocher de la grotte de Lourdes est caressé par des millions de personnes qui ont laissé l'empreinte de leurs rêves, leurs attentes, leurs espoirs et leurs peines. 

A Lourdes convergent toutes les fragilités, toutes les pauvretés. Le sanctuaire est un refuge pour les pèlerins, dans ce rapport direct, presque charnel, à la Vierge. 

Les réalisateurs sont allés à la rencontre de ces pèlerins, qu'ils soient hospitaliers, malades, gitans, militaires ou prostitués. Ils ont écouté leurs prières murmurées, et leurs vies abîmées par l'épreuve. Bien au-delà de la foi, ils ont filmé Lourdes comme un grand théâtre anthropologique où se croisent des histoires bouleversantes. 






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LES OISEAUX DE PASSAGE, DE Cristina GALLEGO et Ciro GUERRA

Colombie / 2019 / 2h05 / VO

Vendredi 31/05 à 20h45, Lundi 03/06 à 20h45


Dans les années 1970, en Colombie, une famille indigène Wayuu se retrouve au coeur de la vente florissante de la marijuana à la jeunesse américaine.

C'est le début de la naissance des cartels de la drogue. 
Pour raconter les débuts des cartels en Colombie, les deux cinéastes ont choisi la voie du mythe, comme dans une tragédie grecque, une épopée homérique. 

Ils mettent en scène un héros faible, une malédiction familiale, des déchirements entre désirs coupables et lois immémoriales, puis la fatalité de la vengeance. (Le Canard enchaîné)



Les Oiseaux de passage




NOUS FINIRONS ENSEMBLE, de Guillaume CANET

France / 2019/ 2h15

Jeudi 30/05 à 20h45 ,Vendredi 31/5 à 14h30 et 18h15 /  Samedi 01/06 à 20h45,      Dimanche 02/06 à 17h00


Préoccupé, Max est parti dans sa maison au bord de la mer pour se ressourcer. SA bande de potes, qu'il n'a pas vue depuis plus de trois ans, débarque par surprise pour lui fêter son anniversaire. La surprise est entière, mais l'accueil l'est beaucoup moins. ..
Et nous retrouvons toute l’équipe des Petits mouchoirs. Que reste-t-il de l'amitié de cette bande de potes ? 

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jeudi 23 mai 2019

COURT MÉTRAGE DU 22 AU 28 MAI 2019

EVASION, de Pierre GALL, 3'40 mns


En deux mots

Primé au Festival Nikon en 2016.

Synopsis

Une femme se balade dans la rue avec un dictaphone à la main pour capter l'énergie sonore de différents lieux de vie.

Pour aller plus loin

Évasion est l’un des films primés à l’issue de l’édition 2015 du festival en ligne initié par Nikon, sous le titre de Je suis une évasion. Les œuvres participantes devaient en effet répondre à la thématique générique “Je suis un geste” et le Normand Pierre Le Gall a pris le parti de jouer avec le terme éponyme pour nous laisser imaginer que les sons enregistrées par une quinquagénaire en balade à travers une ville sur un antique dictaphone lui permettait directement de s’évader d’un quotidien trop morne, avant de prendre le mot sous un autre sens, l’enregistrement étant en réalité destiné à un fils retenu derrière les barreaux.
Respectant la brièveté imposée de l’exercice, le scénario parvient à restituer la force de son sujet, quitte à se révéler plutôt démonstratif dans son dénouement. Avec peu de dialogues, sa comédienne principale tire son épingle du jeu, apportant une mélancolie inattendue à sa déambulation urbaine.

Générique

Scénario Pierre Le Gall Musique Jules Nazair Interprétation Anne Triol, Pascal Amando, Patrice Guillain, Jules Nazair

(L'Extracourt)

Un classique français...

NON COUPABLE, de Henri DECOIN / FRANCE 1947 / 1h42


Mardi 28/05 à 20h45, le film tout de suite


Dans une petite ville près de Chartres, le docteur Ancelin est un homme médiocre, et en outre un ivrogne invétéré. Un soir d'ivresse, en voiture avec sa compagne Madeleine, il tue par accident un homme à moto. Il maquille la scène de l'accident et n'est pas inquiété par la police. Il se sent alors grisé par cette soudaine impunité...

Avec Non coupable, Henri Decoin poursuit son travail de description réaliste d'une France provinciale et amère. Ici, l'ambiance est à la noirceur, le film est ironique et amer. 

Dans la preau de ce personnage hors-norme : l’immense Michel Simon. A la fois faible et intelligent, il livre une performance impeccable, physique : il est le film. Il sera récompensé par le Prix de la meilleure interprétation masculine au Festival de Locarno en 1947. (Festival Lumière) 


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HER JOB, de NIKOS LABOT

HER JOB, de Nikos LABOT /  Grèce 2019 / 1h30 / VO


Vendredi 24/05 à 20h45, Dimanche 26/04 à 14h30


Panayiota est une feme au foyer, soumise à la crise grecque, à son mari chômeur, à sa fille mal dans sa peau. Elle décroche un boulot de femme de ménage dans un centre commercial et, elle qui sait à peine lire, découvre une autre forme d'esclavage, mais aussi une relative liberté...

Sa vie condamne certaines à passer d'un aspirateur de ménagère à un aspirateur professionnel, alors seuls de menus détails peuvent créer une embellie. Les mettre en lumière est la réussite de cette chronique. (Télérama)



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MAIS VOUS ETES FOUS, de Audrey DIWAN

MAIS VOUS ETES FOUS, de Audrey DIWAN/ France 2019 / 1h35


Vendredi 24/05 à 18h15, Samedi 25/05 à 20h05, Dimanche 26/05 à 17h00


Roman et Camille forment un couple harmonieux qui chérit ses deux petites filles. Mais soudainement, un drame révèle le secret de Roman  : il est cocaïnomane...

Pour son premier film, Audrey Diwan frappe fort avec cette histoire d'addiction d'autant plus complexe et dérangeante qu'elle menace et bouleverse une famille normale : comment garder confiance en l'homme de sa vie quand il vous ment depuis si longtemps ? 

Céline Sallette tangue, mais ne rompt pas : elle est une fois de plus magnifique, face à Pio Marmaï, tout en chaos intérieur et regrets. Ils incarnent parfaitement le vertige d'une autre drogue dure : l'amour. (Télérama)


LE VENT DE LA LIBERTÉ, de Michael BULLY HERBIG

LE VENT DE LA LIBERTÉ, de MICHAEL BULLY HERBIG / Alllemagne 2019 / 2h06 / VO


Jeudi 23/05 à 20h45, Samedi 25/05 à 17h45, Lundi 27/05 à 20h45


1979. Près de Berlin, deux couples veulent fuir à l'Ouest en montgolfière. Un premier échec met sur leur piste Seidel, le lieutenant-colonel de la Stasi. La deuxième tentative réussira. 

D'après une histoire vraie, un récit haletant en lien avec notre époque. Nourri du témoignage des deux couples et de 2000 pages d'archives de la Stasi, Bully Herbig nous attrape par le rythme haletant de son récit, alternant scènes intimes, traque policière hitchcokienne, détours sentimentaux et méticuleuses descriptions de l'époque. Un film passionnant. (Fiches du cinéma)

mardi 14 mai 2019

Court métrage du 16 au 21 mai 2018

CES PETITES HEURES, de J.HERBETH, 4.23 MNS



Création de : Judith Herbeth, Inès Brini, Julien Cortey

En deux mots

Prix de L'Extra Court au Poitiers Film Festival 2018 !

Synopsis

À Paris, une nuit d’été, une femme à sa fenêtre rêve les activités nocturnes de son voisinage.

Pour aller plus loin

Confectionné entre les murs de l’école Georges-Méliès d’Orly, Ces p’tites heuresest un film d’atmosphère évanescent et délicat, qui plonge dans la moiteur d’une nuit d’été en ville, lorsque chacun vit avec les fenêtres ouvertes afin de profiter d’un peu de fraîcheur nocturne, lorsque le sommeil est particulièrement difficile à trouver. Ainsi, l’héroïne du film, en tenue légère, profite tranquillement de ces “p’tites heures”, celles où la nostalgie saisit le plus aisément, comme l'explique une voix de radio – joliment baptisée Nuits blanches. Observant les fenêtres allumées autour de son immeuble, la jeune fille pénètre entre réalité et fantasmes dans la vie d’inconnues – car il s’agit ici exclusivement de femmes, l’élément voyeuriste étant écarté au seul profit d’une simple curiosité aiguisée par cette heure avancée, comme suspendue.
La bande-son, forcément, est au diapason, mêlant, voix, bruits de la ville et chansons volontiers désuètes – qui se souvient encore de Berthe Sylva ? – pour saisir un moment où des solitudes se rejoignent littéralement, de façon métaphorique, quand une intimité est créée malgré soi et que l’on vit, pour une fois, avec ceux qui habitent tout près et qui restent pourtant, normalement, de parfaits inconnus.
Les aplats de couleur, tout en sobriété, utilisés en 2D pour les personnages sur un décor en 3D plus réaliste, achèvent de laisser s’exhaler tout le charme d’une œuvre d’école sélectionnée dans une bonne trentaine de festivals internationaux tout au long de l’année 2018.

Générique

Production Ecole Georges Méliès
Scénario Judith Herbeth, Inès Brini, Julien Cortey

(Présentaion de L'Extracourt)

FESTIVAL J'COURT

LE FESTIVAL DU JEUNE COURT MÉTRAGE


Mercredi 22/05 à 19h00, entrée libre. 


Les nouvelles générations font leur cinéma. Réservation recommandée à : festivaljcourt@free.fr

Le Cinéma Saint Denis a le plaisir d'accueillir la 4ème édition du Festival du jeune court métrage le Mercredi 22 mai à 19 heures - Entrée libre.
Rejoignez-vous dans notre salle pour ce rendez vous.






TEL AVIV ON FIRE, de SAMEH ZOABI

TEL AVIV ON FIRE, de SAMEH ZOABI/Israël /2019/1h37/VO


Vendredi 17/05 à 20h45, Samedi 18/05 à 17h45, Lundi 20/05 à 20h45


Salam, un trentenaire palestinien vivant à Jérusalem, est stagiaire sur le tournage du soap opéra à succès Tel Aviv on fire. Tous les jours, il doit traverser un checkpoint pour aller aux studios à Ramallah. Un jour, il est arrêté par l'officier du checkpoint, Assi, dont la femme est fan du soap. Pour la reconquérir, Assi va obliger Salam à changer le cours du feuilleton...

Le palestinien Sameh Zoabi réalise là une comédie inventive et acide, où le stylo est envisagé comme une arme parmi d'autres. Dans un territoire en conflit, même l'écriture du plus banal soap constitue un acte éminemment politique. Kais Nashif a obtenu le prix du meilleur acteur lors de la dernière Mostra de Venise. (Le Canard enchaîné)

Le réalisateur n'a pas choisi la facilité en abordant le conflit israélo-palestinien sur un mode comique, faisant le pari de rendre possible l'amitié entre un israélien et un palestinien. 




BLANCHE COMME NEIGE, de Anne FONTAINE

BLANCHE COMME NEIGE, DE Anne FONTAINE / France 2019 / 1h53


Vendredi 17/05 à 18h15, Samedi 18/05 à 20h45, Dimanche 19/05 à 17h00

Après une tentative d'assassinat, une belle fille atterrit au fond d'une forêt et séduit illico un violoncelliste, deux jumeaux, un sportif, son père libraire...sept princes plus ou moins charmants, en tout ! Tandis que sa belle-mère, jalouse, la poursuit en décapotable rouge...(Le Canard enchaîné)

Bienvenue dans cette adaptation très contemporaine de Blanche Neige, qui ne manque pas de caractère..(Fiches du cinéma)


J'VEUX DU SOLEIL

J'VEUX DU SOLEIL, documentaire de Gilles PERRET et François RUFFIN /  France 2019 / 1h15


Jeudi 16/05 à 20h45, Dimanche 19/05 à 14h30, Mardi 21/05 à 20h45


Un documentaire sensible et coloré sur les Gilets Jaunes, débordant d'humanité et qui, malgré des témoignages exprimant une détresse sociale, donne chaud au cœur  par ce qu'il montre : la dignité retrouvée des gens qui ne cessent de courber la tête. On y voit des hommes et des femmes, d'habitude résignés, se redresser avec fierté, pour réclamer leur part de bonheur. (Fiches du cinéma)

J'veux du soleil

Le Comité des Fêtes de la Croix-Rousse présente dans le cadre de CROIX-ROUSSE MELTING JAZZ CLUB

BIRD, de Clint EASTWOOD / USA 1988 / 2H43 / VO


Mercredi 15/05 à 20H30


Bird mêle intimement l'homme et la musique dans ce portrait de Charlie Parker qui alterne sur un montage en flash-backs les moments lers plus marquants de sa vie. Clint Eastwood a voulu ainsi rendre hommage au plus grand saxophoniste de l'histoire du jazz. (Saison 1988. La Revue du cinéma)


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mardi 7 mai 2019

COURT MÉTRAGE DU 09 AU 14 MAI 2019

SCRED, de David CHAUSSE, 6,04 minutes. 




Synopsis

Deux jeunes hommes du même quartier se rencontrent par hasard. Le débrief de leur soirée va basculer sur un jeu inattendu.

PRIX - DISTINCTIONS

2018SCRED : prix d’interprétation Festival la balade des courts de Bourg en Bresse 

SCRED - PRIX du scénario - Atlantacon Film Festival à Atlanta 


BIO


Après sa formation d'acteur à l'école des Enfants Terribles à Paris en 2005, et au Studio d'Asnières en 2008, il tourne dès 2010 dans des courts métrages, unitaires et téléfilms, notamment avec des réalisateurs comme Alain Tasma, Jean Pierre Mocky et Alexandre Laurent.

Au cinéma, il obtient le premier rôle masculin dans "4.48" de Jacky Katu et dans "La belle endormie" de Catherine Breillat. 
Parralèlement il réalise son  premier court-métrage avec Ambroise Sabbagh «Je suis ton meilleur ami», avec lequel il obtient le Grand prix Nikon festival en 2017 , et aussi «SCRED » qui compte aujourd'hui une vingtaine de sélections dans le monde et un prix.

Il prévoit de réaliser également «4 fromages», court-métrage produit par Apache films, cet été, projet qu'il a d'ailleurs pitché à Coté Court il y a deux ans.

EL REINO, de Rodrigo SOROGOYEN

EL REINO, de Rodrigo SOROGOYEN, Espagne 2019 / 2h11 / VO


Vendredi 10/05 à 20h45, Samedi 11/05 à 17h45, Mardi 14/05 à 20h45


Manuel Gomez Vidal est un homme politique apprécié et reconnu. Alors qu'il est en passe de devenir le futur président de son parti, un scandale de corruption et de détournement de fonds publics inculpant un de ses amis les plus proches éclate au grand jour. Manuel se retrouve alors confronté à une multitude d’affaires qui vont le précipiter dans un engrenage infernal. 
" La corruption politique en Espagne, et surtout la totale impunité de ses leaders depuis une dizaine d'années, nous a laissés, ma coscénariste et moi, d'abord perplexes, indignés puis déprimés, et enfin presque anesthésiés.
C'est la répétition des affaires de corruption de ces dernières années qui nous ont décidés à raconter cette histoire. 
Comme dans Que dios nos perdone, nous avons voulu faire un thriller, un film à suspense qui accroche le spectateur mais qui parle aussi des êtres humains et de leur noirceur.  (Rodrigo Serogoyen)

RAOUL TABURIN, de Pierre GODEAU

RAOUL TABURIN, de Pierre GODEAU, France 2019, 1h30


Vendredi 10/05 à 18h15, Samedi 11/05 à 20h45, Dimanche 12/05 à 17h00


Raoul Taburin, c'est l'histoire d'un petit garçon devenu grand sans savoir faire du vélo. L'histoire d'un immense malentendu vécu comme une malédiction. Un imposteur malgré lui. 
Une comédie très sympathique où il est beaucoup question de vélo, mais pas seulement, et où on retrouve Benoit Poelvoorde et Edouard Baer, toujours excellents. 



BOY ERASED, de Joel EDGERTON

BOY ERASED, de Joël EDGERTON, USA 2019, 1h55, VO


Jeudi 09/05 à 20h45, Dimanche 12/05 à 14h30, Lundi 13/05 à 20h45


Adapté du roman autobiographique de Garrad Conley, Boy Erased a Memoir, le film retrace l'itinéraire d'un garçon de 19 ans, que son père, pasteur baptiste ultraconservateur, et sa mère envoient suivre une thérapie afin qu'il puisse " guérir " de son homosexualité. Nous sommes en Arkansas, aux Etats Unis, où la pratique demeure courante. 
Dans le film, les jeunes, pétris d'éducation religieuse et de culte puritaine, s'y plient parfois avec une bonne volonté qui interroge. Certains, au contraire, tentent une rébellion vite matée par les " soignants " chargés de les faire changer d'orientation sexuelle. 
Le film parvient à entretenir une tension plus subtile que ne laissent entrevoir, au premier abord, sa mise en scène et son esthétique plutôt convenues. 
Dénonciateur des thérapies de conversion : une plongée terrifiante dans un centre qui " guérit " l'homosexualité. (Le Monde)