samedi 14 mars 2020

INFORMATION ! ! !

Ce samedi soir est un soir jamais vécu depuis 100 ans, nous allons éteindre notre enseigne et désormais traverser avec vous toute cette crise inédite. 

Un seul objectif : voir plus loin et attendre avec joie la réouverture prochaine de notre salle... pour découvrir à nouveau tout plein de films....


vendredi 13 mars 2020

INFORMATION

                                    Cher public, 

Suite aux instructions gouvernementales de ce jour, 
tous les rassemblements de plus de 100 personnes sont désormais interdits.
En conséquence et face à cette situation exceptionnelle : 
* Notre salle accueillera au maximum 100 personnes (personnel du cinéma compris) par séance. 

* Le balcon ne sera pas ouvert. 

* Les spectateurs s'installeront dans la salle en respectant un siège vide entre deux personnes.

Vous remerciant de votre compréhension et de votre bienveillance,
prenez soin de vous et des autres. 

Nous restons à votre disposition pour toute information complémentaires. 

mardi 10 mars 2020

2020...

LE CINÉMA SAINT DENIS 

                        FÊTE 

                SES 100 ANS !


Ballons, Red, Bleu, Jaune, Brillant

COURT MÉTRAGE DU 11 AU 17 MARS 2020

* DENISE d'AUBERVILLIERS, de Sami Lorentz, Audrey Espinasse, 6,40 mns

En deux mots

Images rares d'un bidonville de la région parisienne, commentaires de Jacques Prévert. Un témoignage plein d'humanité.

Synopsis

Face aux images de son enfance tournées en 1945 par Jacques Prévert et Éli Lotar dans les logements insalubres d’Aubervilliers, Denise Bilem fouille dans sa mémoire pour exhumer les souvenirs intimes qu’elle a pu conserver.

Pour aller plus loin

S’inscrivant dans une série documentaire valorisant le patrimoine des quartiers populaires, intitulée “Filmer la ville”, Denise d’Aubervilliers ressuscite d’émouvante façon une œuvre mythique de l’histoire du format court, Aubervilliers d’Éli Lotar. Tourné dans l’immédiat après-guerre, à l’été 1945, il entreprenait de montrer la misère incommensurable dans laquelle pouvaient vivre, à quelques encablures de Paris, des familles prolétaires dépourvues de tout. Le commentaire en avait été écrit par Jacques Prévert, dont la verve militante faisait merveille, et redonnait sa noblesse à une population laborieuse déshéritée, oubliée des puissants.

Une famille ouvrière en particulier était filmée dans les ruines de la ville et dans un quotidien aux âpres conditions, sans eau courante ni électricité. De nos jours, le duo de coréalisateurs, Audrey Espinasse et Sami Lorentz, a retrouvé l’une des fillettes de ce foyer, alors âgée de huit ans. Étant désormais plus qu’octogénaire, Denise se remémore devant leur caméra cette époque, ce tournage et ses conséquences. Et aussi la carrière d’actrice qu’elle choisit de ne pas tenter, pourtant encouragée par Prévert, afin de s’occuper de l’une de ses sœurs, malade. Elle n’aura pas décroché les étoiles, comme elle le croyait alors possible, vit toujours en HLM à “Auber” et nous transmet sa joyeuse philosophie de vie, stoïque et rieuse.
Comme dans Babcock, une histoire ouvrière (2017), également disponible dans le cadre de L’Extra Court, les deux jeunes documentaristes excellent à saisir l’humanité ordinaire, pour un portrait aussi émouvant que respectueux. Celui d’une femme, d’une ville et d’une manière de voir le monde.

Générique


Production La Toile Blanche
Interprétation Denise Bilem



Information : Les 4 titres des courts-métrages du 13 mars spécial science-fiction  seront donnés avec détail après cette date afin de vous en réserver la surprise pour cette soirée ! 

REVENIR, de Jessica PALUD, France / 2020 / 1h17

Dimanche 15/03 à 17h, Lundi 16/03 à 20h45


C'est la ferme où Thomas est né. C'est sa famille. Son frère, qui ne reviendra plus, sa mère, qui est en train de l'imiter, et son père avec qui rien n'a jamais été possible. Il retrouve tout ce qu'il a fui il y a 12 ans. Mais aujourd'hui, il y a Alex, son neveu de 6 ans, et Mona, sa mère incandescente. 
Ce premier film librement inspiré du roman de Serge Joncour, L'amour sans le faire, fait la belle paty à la pudeur. Il nous parle de la vie animale (Comme Mona) qui reprend le dessus. Sans lourdeur, ni redondance, il rend léger ce qui aurait pu être plombant, le restitue avec beaucoup de fraîcheur. C'est une jolie découverte (Revue VO)



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LE PRINCE OUBLIE, de Michel HAZANIVICIUS, France / 2020 / 1h40

Samedi 14/03 à 15h et 17h45, Dimanche 15/03 à 14h30


Sofia vit seule avec son père. Tous les soirs, il lui invente une histoire pour s'endormir. Ses récits extraordinaires prennent vie dans un monde imaginaire où l'héroïne est toujours la princesse Sofia, et son père, le prince courageux. Mais trois ans plus tard, quand Sofia rentre au collège, elle n'a plus besoin de ces histoires. Désormais, son père va devoir accepter que sa fille grandisse et s'éloigne de lui...

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INFORMATION IMPORTANTE . REPORT DE LA NUIT SCIENCE-FICTION

A la suite des récentes déclarations du Président de la République ainsi que du Premier ministre concernant l’épidémie de COVID-19 en France, et dans l'attente de directives claires de la Fédération Nationale des Cinémas Français, le Cinéma Saint Denis vient de prendre la décision de reporter à une date ultérieure la Nuit Science Fiction qui devait se tenir ce soir à partir de 20h00. 

L'esprit de responsabilité s'est imposé à l'équipe organisatrice de l’événement, vis à vis de son public, de ses  partenaires et des  bénévoles assurant la nuit. 

Nous en sommes vraiment désolés. 

Nous vous tiendrons informés dès qu'une nouvelle date sera programmée. 




SOIRÉE SCIENCE-FICTION

En collaboration avec le Festival Les Intergalactiques

Vendredi 13/03, à partir de 20h00


4 films emblématiques de la SF avec en un arrière-plan une préoccupation écologique. 

WALL E de Andrew Stanton (Animation Production Pixar / 2008 / 1h40)

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SNOWPIERCER de Bong Joon-Ho (Corée du Sud / 2013 / 2h06 / VO)

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MAD MAX FURY ROAD, de George Miller (Australie / 2015 / 2h / VO / version chrome)

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SOLEIL VERT, de Richard Fleischer  (USA / 1973 / VO / 1h33

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4 courts métrages seront proposés. 

Si vous arrivez avec un sandwich, vous pourrez le consommer durant une pause entre deux films. 



LES TRADUCTEURS, de Régis ROINSARD, France / 2020 / 1h45

Jeudi 12/03 à 20h45, Samedi 14/03 à 20h45, Mardi 17/03 à 20h45


Isolés dans une luxueuse demeure sans aucun contact possible avec l’extérieur, neuf traducteurs sont rassemblés pour travailler sur le dernier tome d'un des plus grands succès de la littérature mondiale. Mais lorsque les dix premières pages du roman sont publiées sur internet et qu'un pirate menace de dévoiler la suite si on ne lui verse pas une rançon colossale, une question devient obsédante ; d'où vient la fuite ? 
Un plaisant jeu de massacre en huis clos, tiré d'un fait réel. (Télérama)





Les Traducteurs - Affiche cinema 40X60 - 120x160 Movie Poster

mardi 3 mars 2020

2020...

 LE CINÉMA SAINT DENIS 

                        FÊTE 

                SES 100 ANS !


Ballons, Red, Bleu, Jaune, Brillant

COURTS MÉTRAGES DU 4 AU 10 MRS 2020

*  COURT MÉTRAGE ADULTE : LUMINARIS, de Juan Pablo Zaramella, 6 mns



En deux mots

Luminaris, le film aux 324 prix ! À voir sans aucune hésitation !!

Synopsis

Dans un monde dirigé et chronométré par la lumière, un homme ordinaire met en place un plan qui pourrait changer le déroulement normal des choses.

Pour aller plus loin

Réalisé en 2011, Luminaris a accompli au printemps 2018 un exploit peu banal, celui d’entrer dans le célébrissime Livre Guinness des records, au sein de la catégorie des films les plus primés de l’histoire à la faveur de ses 324 prix récoltés dans les festivals à travers la planète ! Un tel score impressionne et traduit parfaitement l’universalité de l’humour déployé par le cinéaste argentin Juan Pablo Zaramella au fil d’une singulière fable burlesque, véritable bijou de pixilation s’engageant peu à peu dans les pas du Chaplin des Temps modernes.
La lumière se situe au cœur du récit, dont l’inscription entre les murs d’une fabrique d’ampoules met à jour des logiques de productivité entravant l’être humain, jusqu’à ce qu’un grain de sable, bien sûr, rebatte les cartes. Et l’individu astreint à une tâche ingrate et mécanique se libère enfin.
De ce monde fantaisiste et nimbé de poésie, un registre de dystopie se profile, laissant entrevoir la rébellion qui saisit l’employé modèle, “souffleur” d’ampoules qui détourne dès lors son matériau de production – des billes gobées et mâchées comme des chewing-gums ! – pour mieux s’opposer à l’ordre établi et à son acariâtre contremaître. Les niveaux de lecture se démultiplient et l’amour triomphe, dans un univers volontiers “bricolé” qui évoque parfois – voir ce coton qui sort des oreilles pour exprimer la colère ! – la démarche d’un Michel Gondry et d’autres magiciens de l’image.

Générique

Scénario Juan Pablo Zaramella, Gustavo Cornillon


*  COURT MÉTRAGE enfant  : DRÔLE DE POISSON de Krishna A.Nair, 6,21 mns


En deux mots

Un film jeune public de saison... À regarder avec des lunettes de soleil !

Synopsis

Au milieu de l’océan, un groupe de poissons se réunit à la rescousse d’un poisson rouge qui flotte à la surface. Ils décident de faire tout ce qu’ils peuvent pour l’aider à revenir dans l’eau et respirer, ignorant qu’il est en fait un ballon.

Pour aller plus loin

L’éclat des couleurs saute aux yeux d’emblée dans Drôle de poisson : le rouge, le jaune, le vert ou le rose, vifs, ressortent du fond bleu azur qui sert d’aquatique décor à l’intrigue d’une histoire de poissons aussi tendre qu’amusante. L’humour est immédiatement présent et accessible aux plus petits, puisque la production du film a été entreprise dans le cadre du programme des Résidences d’artistes “jeune public” proposé par Folimage, qui continue de tutoyer les sommets en la matière.
L’atout supplémentaire de ce court métrage qui fut aussi distribué en salles en 2018 au sein du programme Petits contes sous la neige est de parvenir à se défier de références “disneyennes” évidentes – remember Nemo et Dory ! – pour trouver son propre ton, insufflé par un réalisateur originaire de Kerala, en Inde, et venu se former à La Poudrière.
Un nouveau venu, rouge vermillon, apparaît dans les eaux où évoluent les membres d’un banc, sinon d’un clan de petits poissons, et, en plus de susciter toutes les curiosités, il n’a pas l’air très en forme… Facile de filer la métaphore sur des sujets plus “adultes” de rapport à l’étranger et de migration(s), tandis que les enfants saisissent aisément le message, celui de ne pas se laisser berner par les apparences, ce qui n’a pas de prix à l’heure du règne des jugements hâtifs et des fake news. Du reste, le film a fait plusieurs fois le tour du monde des festivals, recevant notamment l’un des prix principaux du prestigieux festival de cinéma d’animation d’Ottawa.

Générique

Production Folimage Studio
Scénario Krishna Chandran A. Nair Musique Frédéric Le Junter Interprétation Liam Gibert, Anna Tessier, Hal Collomb


POUR FÊTER LE CENTENAIRE DU CINÉMA SAINT DENIS, RETOUR SUR LES ANNÉES 30

UNE NUIT A L’OPÉRA, de Sam WOOD, USA / 1935 / 1h30 / VO


Avec le MAX BROTHERS et MARGARET DUMONT


Mardi 10/03 à 20h45, avec présentation du film. 


Après diverses aventures sur un transatlantique, les Marx boycottent une soirée à l'opéra, pour permettre de voir triompher un jeune couple de chanteurs qu'ils protègent...
Vous avez été nombreux en décembre à rire en voyant Une nuit à Casablanca. Alors ne manquez pas aujourd'hui Une nuit à l'opéra, sans doute le film le plus célèbre des Max Brothers, où l'on retrouve Margaret Dumont, la cible préférée de Groucho Marx. Une nouvelle occasion pour bien s'amuser et oublier ses soucis. 
En première partie , et en pellicule 35 mm, un court reportage sur les années 30.

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