mercredi 25 décembre 2019

EN 2020...

       Toute l'équipe du cinéma Saint-Denis 
          vous souhaite une bonne année 

EN 2020






                LE CINÉMA SAINT DENIS 


                           FÊTERA 

                       SES 100 ANS !
Ballons, Red, Bleu, Jaune, Brillant



COURTS MÉTRAGES DU 26 AU 31 DÉCEMBRE 2019

* COURT MÉTRAGE ADULTE  : TOURETTE ET PÉRONÉ, de Justine  et Germain Pluvinage, 3,24 mns

En deux mots

Jamais le rire n'a été aussi communicatif !

Synopsis

Sur un canapé, un couple. Suite à un choc post-opératoire, l’homme n’a plus qu’une seule expression : le rire.
Sa femme raconte la solitude et le désarroi dans laquelle cette situation les a plongés progressivement.

Pour aller plus loin

Tourette et péroné a été réalisé dans le cadre de la sixième édition du Marathon du court métrage de Lille en 2012. Le thème alors imposé aux participants était : “Maintenant, tu ne ris plus”. Sur ce postulat, Justine et Germain Pluvinage signèrent un film hilarant s’appuyant sur un plan fixe d’une grande simplicité, à la manière des reportages télévisuels filmant chez eux des anonymes livrant à l’attention du plus grand nombre des éléments intimes de leur quotidien.
Ici, c’est un syndrome inattendu, consécutif à une opération ayant mal tourné, qui sert d’argument à trois minutes d’une belle drôlerie catalysées par le talent des deux acteurs, Corinne et Michel Masiero (la première étant désormais familière des cinéphiles, notamment grâce à sa performance dans Louise Wimmer de Cyril Mennegun en 2011). À la contagieuse communicabilité du rire de l’homme répond la consternation croissante de son épouse racontant son calvaire, son récit prenant un écho encore plus comique pour le spectateur pourtant conscient du drame individuel que celle-ci affronte ! Un vrai tour de force narratif, en cent-quatre-vingt secondes chrono.

Générique

Interprétation Corinne Masiero, Michel Masiero



* COURT MÉTRAGE ENFANT  : LA BELLE FILLE ET LE SORCIER, de Michel Ocelot, 4 mns

En deux mots

Avant Kirikou, Michel Ocelot était déjà magicien !

Synopsis

Je suis moche, je suis seule, je m’ennuie”. Dans trois secondes, tout va changer...

Pour aller plus loin

Ce bijou signé Michel Ocelot est, comme La bergère qui danse, issu de cette collection conçue pour la télévision que fut Ciné si, reprise quelques années après sa réalisation dans le déjà classique Princes et princesses. Ce théâtre d’ombres distinguant ses silhouettes sur d’ardents fonds de lumière est devenu emblématique et donne une grâce absolue à des aventures remontées du fond des âges et ressuscitant la magie des légendes médiévales.
Cette fois, c’est une campagnarde replète qui, lançant ses complaintes au bord d’un lac, tombe sur un sorcier barbu qu’elle sauve de la noyade. Elle lui demande en retour un progressif et total changement d’apparence. Le conte devient alors incisif, égratignant la culture du paraître, pesante et qui imprègne en réalité l’époque contemporaine, avec ses rêves féminins perdurant de perfection physique et d’arrivée du prince charmant. Le laideron devient ainsi top-modèle à la mode moyenâgeuse et convole avec un bellâtre, il aura suffi d’un claquement des doigts... Que la vie pourrait être facile, nous susurre ironiquement Ocelot, en nous enchantant surtout d’un point de vue graphique. Comme toujours...

Générique

Production Studio O
Musique Alain Marchal Interprétation Arlette Mirapeu, Patrice Leroy, Eric Bottom, Sophie Edmond

HORS NORMES, de Eric TOLEDANO et Olivier NAKACHE, France / 2019 / 1h53

Encore 3 séances


Vendredi 27/12 à 18h15, Samedi 28/12 à 20h45, Dimanche 29/12 à 17h


Bruno et Malik vivent depuis 20 ans dans le monde à part des enfants et adolescents autistes. Au sein de leurs 2 associations, ils forment des jeunes issus des quartiers difficiles pour encadrer ces cas qulifiés " d'hyper complexes ". 
Il fallait un certain courage pour s'emparer d'un sujet bien-pesant que le partage, le don de soi. Et sous le jour de la fiction, sans craindre les scènes de divertissement, en flirtant presque avec le thriller. (Positif)
Un grand succès plusieurs fois applaudi en fin de séance dans notre salle. 


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GLORIA MUNDI, de Robert GUEDIGUIAN, France / 2019 / 1h47

Jeudi 26/12 à 20h45, Vendredi 27/12 à 20h45, Samedi 28/12 à 17h45, Lundi 30/12 à 20h45 et Dimanche 05/01 à 14h30


Daniel sort de prison où il était incarcéré depuis de longues années et retourne à Marseille. Sylvie, son ex-femme, l'a prévenu qu'il était grand-père. Leur fille Mahilda vient de donner naissance à une petite Gloria. Le temps a passé, chacun a fait ou refait sa vie. En venant à la rencontre du bébé, Gérard découvre une famille recomposée qui lutte par tous les moyens pour rester debout...
" Ce film est né d'une colère forte contre le monde dans lequel nous vivons qui impose une vision égoïste de la manière de vivre. Le résultat de l'ultralibéralisme , c'est cet individualisme forcené. On marche les uns sur les autres. On travaille dos à dos. Et toutes les relations - familiales, amicales, professionnelles - sont touchées... La nécessité du partage a disparu en quelques années pour rétablir ce poison qu'est la volonté de chacun de posséder ce que les autres possèdent." (Robert Guédiguian)
Dans Marseille en mutation, la jeune génération a enterré la solidarité. Un terrible mélodrame social. (Télérama)



Anaïs Demoustier et Robinson Stévenin dans « Gloria Mundi », de Robert Guédiguian.

LA REINE DES NEIGES II, Production des studio DISNEY, USA / 2019 / 1h44 / VF

Jeudi 26/12 à 15h, Vendredi 27/12 à 15h, Samedi 28/12 à 15h, Dimanche 29/12 à 14h30, Lundi 30/12 à 15h


Pourquoi Elsa est-elle née avec des pouvoirs magiques ? La jeune fille rêve de l'apprendre, mais la réponse met son royaume en danger. Avec l'aide d'Anna, Kristoff, Olaf et Seven, elle entreprend un voyage périlleux...

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mardi 17 décembre 2019

EN 2020...

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COURT MÉTRAGES DU 17 AU 24 DÉCEMBRE 2019

* COURT MÉTRAGE ADULTE : Selfies, de Claudius Gentinetta, 3,40 minutes

En deux mots

Une carrière remarquable pour ce film qui a récolté plus de 30 prix au cours de l'année : regardons-nous !

Synopsis

Un feu d’artifice d’autoportraits où des centaines de selfies idylliques, affligeants ou terriblement inquiétants sont agencés en un court métrage à la singulière composition. Artistiquement retravaillées, les photos individuelles se fondent en un terrifiant rictus qui éclaire l’abîme de l’existence humaine.

Pour aller plus loin

Le réalisateur suisse Claudius Gentinetta a écrit, produit, dessiné, filmé et monté cette aventure de trois minutes quarante qui lie avec fluidité les nombreuses postures et situations servant souvent de cadre au selfie. La fixité des photos est ici transcendée par la fluidité du mouvement qui présente, tel un diaporama animé, l’enchaînement de mille et une poses. Le résultat apparaît comme un vrai document sociologique, en même temps qu’une fresque brillante et qu’un reflet drolatique de l’humanité à l’ère 2.0.
Les réseaux sociaux et plateformes de communication sont présents grâce à leurs icônes à initiales, malicieusement utilisés ici pour composer le titre du film au sein du générique. Facebook, Instagram, Explorer, Skype, ou Google, fidèlement ou de manière détournée, apparaissent ainsi conjointement à l’écran.
Rappelons que le phénomène mondial sans précédent du selfie a vu sa première utilisation dans la discussion d’un forum internet durant l’année 2002. Et l’autoportrait photographique a connu un essor considérable avec la généralisation des smartphones, permettant de s’immortaliser soi-même instantanément, et des réseaux sociaux, offrant de les diffuser en direct. D’ailleurs, la prise de ces clichés est interdite sur le tapis rouge du Festival de Cannes depuis l’édition 2018, pour cause de “désordre intempestif” !

Générique

Scénario Claudius Gentinetta Musique Peter Bräker







* COURT MÉTRAGE ENFANT : Boo Moon, de Lizzy Sparber, Seymour Kneitel, 7,13 minutes


En deux mots

Un “voyage dans la lune” animé aux teintes magnifiques, en Technicolor.

Synopsis

Casper sort d'une station de métro et découvre une foule d'étrangers paniquée en l'apercevant. Un homme lui offre alors un voyage sur la lune pour seulement un sou. L'homme également effrayé s'enfuit, Casper utilise son télescope pour voir la lune. Il décide d'y aller en visite.

Pour aller plus loin

Casper le gentil fantôme – “the friendly ghost” en VO – est né en 1945 et Paramount a décidé en 1950 d’en faire un personnage récurrent de ses dessins animés. Il est vrai que ce petit spectre, avec sa bouille sympathique, ne fait guère peur, même aux enfants ! Pourtant, il déclenche des mouvements de panique en ville à chaque apparition, comme au début de Boo Moon – on peut de demander d’ailleurs, en pleine Guerre froide, s’il ne faut pas voir la couleur rouge en lieu et place de la robe immaculée du fantôme !
Cette aventure, initialement proposée en 3D, entraîne le paria sur la Lune, où il joue un remake de Gulliver avec un petit peuple d’indigènes lilliputiens qui l’emprisonnent pendant son sommeil. La bravoure du captif lors de l’attaque d’ennemis-arbres menaçant lui vaudra les honneurs et le respect des autorités royales locales. De nombreux clins d’œil émaillent ce “voyage dans la Lune” – coucou, Méliès ! – aux magnifiques teintes en Technicolor.

Générique

Production Paramount, Famous studio
Scénario I Klein Musique Winston Sharples, Nick Tafuri



LE VOYAGE DANS LA LUNE, Animation de RASMUS A. SIVERSTSEN, Norvège / 2019 / 1h20 / VF

Samedi 22/12 à 15h, Dimanche 22/12 à 14h30, Lundi 23/12 à 15h


Tous les pays du monde rêvent d'atteindre la lune pour y planter leur drapeau. Solan et Ludwig décident de tenter leur chance. Commence alors une incroyable odyssée spatiale...


image cover

PROXIMA, de Alice WINOCOUR, France / 2019 / 1h46 / VO

Vendredi 20/12 à 20h45, Samedi 21/12 à 17h45, Lundi 23/12 à 20h45


Sarah est une astronaute française qui s'apprête à quitter la terre pour une mission d'un an, Proxima. Alors qu'elle suit l'entraînement rigoureux imposé aux astonautes, seule femme au milieu d'hommes, elle se prépare surtout à la séparation avec sa fille de huit ans. 

Alors que l'espace semble devenir le nouveau terrain de l'intime et du mélo, Alice Winocour signe une proposition encore plus terrienne et dépourvue d'apesanteur, un portrait de femme tout en subtilité et réaffirme un peu plus son empreinte cinématographique. (Fiches du cinéma)





image cover

CHANSON DOUCE, de LUCIE BORLETEAU, France / 2019 / 1h40

Jeudi 19/12 à 20h45, Vendredi 20/12 à 18h15, Samedi 21/12 à 20h45, Dimanche 22/12 à 17h00


Paul et Myriam ont deux enfants en bas âge. Ils engagent Louise, une nounou expérimentée, pour que Myriam puisse reprendre le travail. Louise se montre dévouée, consciencieuse, volontaire, au point que sa présence occupe une une place centrale dans la famille. Mais très vite, les réactions de Louise deviennent inquiétantes...

D'après le roman de Leïla Slimani (Prix Goncourt 2016)




mardi 10 décembre 2019

En 2020...

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COURTS MÉTRAGES DU 11 AU 17 DÉCEMBRE 2019

* COURT MÉTRAGE ADULTE :  COPIER-CLONER, de Louis RIGAUD, 3,11 mns

En deux mots

Bien plus qu'un film militant !

Synopsis

Un programme informatique qui se mêle d’élevage de vaches se transforme en mauvais plan incontrôlable.

Pour aller plus loin

C’est dans le cadre d’un projet de fin d’études de l’École supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg, portant sur les enjeux actuels des biotechnologies, que Louis Rigaud a concocté Copier-cloner. Cette maligne et savoureuse animation dresse une analogie entre l’exploitation d’une élevage bovin et un tout-puissant système informatique permettant de jouer les apprentis sorciers jusqu’à ce que tout s’emballe et conduise à la ruine... Le cadre correspond à un écran d’ordinateur et le plaisant graphisme convoqué pour la gestion des troupeaux donne à la fable une force supplémentaire, faisant le procès du productivisme à tout prix. Et en reléguant l’animal à un rôle accessoire de bien de consommation, les extrémités de la manipulation génétique sont vite tentantes…
Les sons de résonances informatiques ajoutent de la cocasserie à l’ensemble, sur une durée réduite et d’autant plus efficace. Un cri d’alarme ludique et salutaire, à prescrire volontiers à tous les jeunes spectateurs, futurs décideurs du sort de notre planète et de ses ressources.

Générique

Production La fémis
Scénario Louis Rigaud Musique Vincent Girault Interprétation Rachel Arditi, Zoé Bruneau, Camille Chamoux, Robin Verleysen, Cédric Moreau






* COURT MÉTRAGE ENFANT :  la luge et le dragon, de Eugenia ZHIRKOVA, 2,37 mns


En deux mots

Comment transformer la banalité du quotidien en aventure épique ?

Synopsis

Portée par son imagination débordante, une petite fille vit une folle aventure accompagnée de son père et... de sa luge !

Pour aller plus loin

Dans la brillante tradition du cinéma d’animation russe, Eugenia Zhirkova excelle sur une durée de deux minutes trente, après son précédent court métrage, Le garçon volant. Aucune parole, sinon quelques onomatopées, trahissent les voix humaines des protagonistes. Seuls le rythme musical aux variations impressionnantes et le son des pas et glissements sur la neige composent la piste sonore.
L’imaginaire enfantin est la clé de voûte de cette sortie destinée à simplement  faire de la luge. Esseulée face à son père concentré sur son téléphone portable, l’héroïne en culotte courte peut s’adonner à son esprit voyageur. La petite colline à grimper, puis à dévaler, devient un château et l’espace le récipient de fantasmes d’aventures épiques, dignes des contes magiques et saupoudrées de références à la saga DreamWorks des Dragons, comme à la série télé Game of Thrones. Et la fillette se transforme en princesse volante sur sa luge, métamorphosée en gentil dragon...
Le travail sur l’animation repose sur des dessins en traits tremblés, dynamisés par des effets de zoom et de travelling. Les lignes graphiques se durcissent et s’épaississent durant le passage à l’épopée de la descente, jusqu’à arriver aux branches menaçantes comme dans la forêt de Blanche-Neige et les sept nains, en parallèle de la musique qui s’accélère. La gamme chromatique, quant à elle, est réduite et joue la carte, plutôt solide et rassurante, des teintes bleu et prune.

Générique

Production SoyuzMultFilm

AU NOM DE LA TERRE, de Edouard BERGEON, France / 2019 / 1h43

Succès oblige : encore une séance dimanche 15/12 à 14h30


Pierre a 25 ans. Il rentre du Wyoming pour reprendre la ferme familiale. Vingt ans plus tard, la ferme s'est agrandie, la famille aussi. C'est le temps des jours heureux , du moins au début. 

Une bouleversante saga familiale sur la condition difficile des travailleurs agricoles d'aujourd'hui. 

Au nom de la terre

LES FEUX DE LA RAMPE (LIMELIGHT), de CHARLES CHAPLIN, USA / 1952 / 2h17 / VO

Hommage à Charles Chaplin


Samedi 14/12 à 17h30, avec présentation du film. 


Londres, 1914. Autrefois clown adulé, Calvero  est désormais vieux et alcoolique. Un jour, en rentrant chez lui, il sauve de la mort sa voisine, Terry, une jeune ballerine qui a tenté de se suicider. 

Une tragédie d'une grandeur shakespearienne, aux résonances humaines et philosophiques infinies. Sans doute le film est-il pour une part autobiographique. Il se déroule avant 1914 dans ce milieu  de music-hall où se forma alors le jeune Chaplin. Excellente création de Claire Bloom. Bouleversante silhouette de Buster Keaton. (Georges Sadoul) 


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ANGRY BIRDS : COPAINS COMME COCHONS. Animation de THUROP VAN ORMAN, USA / 2019 / 1h37 / VF

Samedi 14/12 à 15h00


Les oiseaux et les cochons continuent de se battre sans relâche. Mais la menace d'un nouvel adversaire vient perturber les voisins ennemis...Ils décident de former une équipe improbable pour sauver leurs foyers...


L'affiche du film Angry Birds : Copains comme cochons

LE TRAITRE, de MARCO BELLOCHIO, Italie / 2019 / 2h31 / VO

Vendredi 13/12 à 20h45, Lundi 16/12 à 20h45, Mardi 17/12 à 20h45


Au début des années 1980, la guerre entre les parrains de la mafia sicilienne est à son comble. Tommaso Buscetta, membre de la Cosa Nostra, fuit son pays pour se cacher au Brésil. Pendant ce temps, en Italie, les règlements de compte s'enchaînent, et les proches de Buscetta sont assassinés les uns après les autres. Arrêté par la police brésilienne, puis extradé, Buschetta prend une décision qui va changer l'histoire de la mafia : rencontrer le juge Falcone et trahir le serment fait à la Cosa Nostra...

Le génie de cette fresque d'une ambition herculéenne réside dans la puissance quasi mystique qu'investit le regard de Bellocchio sur l'histoire de son pays. Un regard à la fois transcendantal et trivial, qui a le courage d'aller au-delà pour chercher l'étincelle de vérité. (Fiches du cinéma)



Le traitre - Affiche cinema 40X60 - 120x160 Movie Poster


LES EBLOUIS, de SARA SUCO, France / 2019 / 1h39

Jeudi 12/12 à 20h45, Vendredi 13/12 à 18h15, Samedi 14/12 à 20h45, Dimanche 15/12 à 17h


Camille, 12 ans, passionnée de cirque est l'aînée d'une famille nombreuse. Un jour, ses prents intègrent une communauté religieuse basée sur le partage et la solidarité dans laquelle ils s'investissent pleinement. La jeune file doit accepter un mode de vie qui remet en question ses envies et ses propres tourments. Peu à peu, l'embrigadement devient sectaire. Camille va devoir se battre pour affirmer sa liberté et sauver ses frères et sœurs...

Ayant vécu elle-même au sein d'une communauté charismatique pendant dix ans, Sara Suco a puisé dans ses propres souvenirs pour l'écriture de ce premier long métrage. Apparu aux Etats-Unis à la fin des années 1960, le souffle de renouveau spirituel a déferlé jusqu'en France en faisant naître des communautés  où chants, prières et autres joyeusetés rythment les journées des paroissiens. (Fiches du cinéma) 



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mardi 3 décembre 2019

EN 2020...

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LE CINÉMA SAINT DENIS 

FÊTERA 

SES 100 ANS !

COURTS MÉTRAGES DU 4 AU 10 DÉCEMBRE 2019

* COURT MÉTRAGE ADULTE : JE SUIS CAUCASIEN, d'Olivier RICE, 2,26 mns 


En deux mots

"Vous n'êtes pas du tout le personnage" : une petite histoire de la discrimination à l'embauche. À diffuser largement !

Synopsis

Un jeune comédien passe son premier casting pour le cinéma...

Pour aller plus loin

Au fil des thématiques proposées par le Nikon Film Festival sur le principe du “Je suis…”, Olivier Riche a mis en scène plusieurs autres opus avant Je suis un Caucasien. Se sont ainsi égrenés, parfois en coréalisation avec David Merlin-Dufey, Je suis fan de mon voisin (2012), Je suis gravé (2014), Je suis orientée (2015) et Je suis l’ombre d’une flamme (2016). Avec toujours une durée semblable, entre cent-quarante et cent-soixante secondes, et toujours avec un regard décalé sur le monde, dont le jeune réalisateur saisit, le temps d’une chronique, la réalité parfois cruelle.
Cette fois, il filme le racisme ordinaire et les clichés enracinés dans les esprits à travers l’aventure d’un jeune acteur noir, sur lequel un déterminisme s’abat comme un couperet. Venu comme convenu passer une audition pour tenir le rôle du personnage central d’une fiction, Brice Roland, âgé de vingt ans, se voit illico refuser l’essai par la directrice de casting, en raison de sa couleur de peau. Celle-ci l’oriente même, avec une fausse générosité, vers le mini-emploi – d’une scène unique – d’un agent de sécurité prénommé Mamadou.
Un propos qui résonne avec la parution aux éditions du Seuil, en mai 2018, de l’essai collectif, en forme de livre-manifeste, de Noire n’est pas mon métier, sous l’impulsion de l’actrice Aïssa Maïga. Seize comédiennes françaises noires ou métisses y témoignaient de leur expérience, marquée par les discriminations et les stéréotypes malheureusement toujours en vigueur dans le cinéma hexagonal.

Générique

Production Autourdunfilmproductions





* COURT MÉTRAGE ENFANT : MUSIQUE-MUSIQUE, de Ned WENLOCK, 6 mns 


En deux mots

Un adorable court métrage pour les tout-petits, ou comment se faire accepter par les plus grands... Joli, inventif, utile !

Synopsis

L’aventure poétique, folle et inventive de cerfs, d’oiseaux chanteurs, d’un tourne-disque et d’un chasseur…

Pour aller plus loin

Musique-musique – Spring Jam en VO – joue sur une animation où l’impression de relief naît de différentes couches, créées sur ordinateur 2D, et qui se superposent. Les personnages sont présentés au premier plan, les décors les entourent, et les éléments comme les nuages parfois coulissent en fond. Le récit se déroule en pleine nature, et, outre la faune protagoniste (cerfs et oiseaux), les éléments sont de la joyeuse partie : forêt, montagne, grotte, rivière, vent et ciel.
Cette œuvre drolatique se moque gentiment de la chasse, avec le personnage du barbu, bouquinant son guide de la « chasse facile », et découvrant soudain le cerf protagoniste, coincé tête à l’envers à travers la fenêtre de toit de sa caravane. Le prédateur humain devient ici inoffensif durant la chute de l’habitacle, qui enchaîne les loopings le long de la pente montagnarde, avant d’être expulsé sans dommage de sa roulotte.
Le travail sur le son est précis, avec des bruitages liés aux branches et feuilles des arbres, aux mouvements des ailes, aux pas des cervidés, au vent, à la nage et à la chute de cascade. La bande musicale mêle quant à elle le chœur des volatiles, symphonie de flûtes et cordes extraite du Concerto brandebourgeois n°4 de Bach, mais aussi les accords de guitare du disque vinyle du chasseur, et ceux du banjo accompagnant la dégringolade de la caravane, composés par Ben Sinclair.

Générique

Production Oneedo Studio
Scénario Chris Brandon Musique Ben Sinclair