mardi 25 juin 2019

COURT MÉTRAGE DU 26/06 AU 02/07/2019

TURBOPERA, d'Antoine MARCHAND, Fabien MEYRAN, Benoit DE GEYER F'ORTH, 2,10 mns



En deux mots

La suite de Cachalopéra... en mieux !

Synopsis

Dans une poissonnerie, une fois la nuit tombée, deux solistes interprètent avec une grande émotion La Traviata de Verdi, nous offrant une chorégraphie des plus chics.

Pour aller plus loin

Giuseppe Verdi lui-même n’en reviendrait pas ! Voir ainsi le livret de son célébrissime opéra La Traviata interprété par… des poissons ! Par la grâce d’une animation numérique 3D ultra sophistiquée, un mérou ténor et une sole soprano se produisent en effet, fièrement, devant une audience à nageoires et branchies médusée…

Turbopéra n’est pas, comme on pourrait le penser, un film d’école à proprement parler, mais une œuvre courte – deux minutes, générique compris, on a vraiment enclenché le “turbo”… – élaborée par un quatuor de jeunes animateurs dans un cadre de stage. La drôlerie de la situation et la qualité des textures transmises à l’image (avec des reflets sur les écailles des aquatiques héros !) sont jubilatoires, d’autant qu’une chute nous transfère en un clignement d’œil (globuleux) d’une salle de concert cossue à un lieu beaucoup plus trivial, la musique passant alors en mode diégétique, selon une clé d’analyse bien connu des étudiants en cinéma.

L’ironie est totale, d’autant que l’extrait choisi, le célèbre “Brindisi”, appartenant au premier acte de l’opéra de Verdi, exalte en réalité… la joie de vivre ! Le dénouement n’en est que plus savoureux, et sans aucune arête en travers du gosier…

Générique

Production Eddy Production
Scénario Fabien Meyran

VENISE N' EST PAS EN ITALIE, DE Ivan CALBERAC (d'après le roman de ce réalisateur)

France / 2019 / 1h50


Vendredi 28/06 à 14h30 et 18h15, Samedi 29/06 à 20h45, Dimanche 30/06 à 14h30


La famille Chamodot est fantasque et inclassable. Bernard, le père, un doux dingue, fait vivre tout le monde dans une caravane, et la mère, Annie, teint les cheveux de son fils Emile en blond, parce que, paraît-il, il est plus beau comme ça. Quand Pauline, la fille du lycée dont Emile est amoureux, l'invite à Venise pour les vacances, l'adolescent est fou de joie. Seul problème, et de taille, les parents décident de l'accompagner avec leur caravane pour un voyage aussi rocambolesque qu'initiatique. 

Une comédie familiale portée par le dynamisme et la franche gaieté de Benoit Poelvoorde et de Valérie Bonneton. 


Venise n'est pas en Italie : Affiche

THE REPORTS ON SARAH AND SALEEM, de Muayad ALAYAN

Palestine / 2019 / 2h07 / VO


Vendredi 28/06 à 20h45, Samedi 29/06 à 17h45, Mardi 02/07 à 20h45


Liaison adultérine mais taboue entre Sarah, la patronne d'un bar, et Saleem, le boulanger qui la livre. Car la première est israélienne, mariée à un officier du Tsahal, et le second, Palestinien de Jérusalem-Est, avec un beauf irascible lié aux forces de sécurité. 

Comment une simple liaison, fut-elle extra-conjugale, peut-elle se transformer en affaire d'Etat ? Véritable aventure kafkaïenne, relecture de Roméo et Juliette sur fond de conflit israélo-palestinien, ce thriller amoureux regorge de rebondissements. S'il ne court pas après l'analyse politique, elle le rattrape en filigrane et donnera à ceux qui en sont friands plusieurs niveaux de lecture. Se rencontrer, aimer une personne du bord opposé se fait alors de façon secrète, dans la crainte constante d'être dévoilé, rejeté, bafoué C'est poignant. 



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SIBYL, de Justine TRIET

France / 2019 / 1h40
Jeudi 27/06 à 20h45, Dimanche 30/06 à  17h00, Lundi 01/07 à 20h45


Sibyl est une romancière reconvertie en psychanalyste. Rattrapée par le désir d'écrire, elle décide de quitter la plupart de ses patients. Alors qu'elle cherche l'aspiration, Margot, une jeune actrice en détresse, la supplie de la revoir. En plein tournage, elle est enceinte de l'acteur principal...qui est en couple avec la réalisatrice du film. 

Foisonnant, Sibyl embrasse beaucoup de thèmes, brosse bon nombre de personnages, sans se disperser. Le passé et le présent , la réalité et son déni, le travail, la famille, la création, tout est lié, imbriqué de manière intime. Justine Triet est aidée en cela par Virginie Efira qui se met à nu, se livre encore plus que dans Victoria. (Télérama)

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mardi 18 juin 2019

COURT MÉTRAGE DU 19 AU 25 JUIN 2019

UN DIA EN EL PARQUE, de Diego PORRAL, 2,55 mns. 



En deux mots

Un film tordant sur les rapports intergénérationnels et/ou le temps qui passe.

Synopsis

Le monologue d’un grand-père expliquant à son petit-fils ce que furent les choses...ou peut-être ce qu’elles sont aujourd’hui.

Pour aller plus loin

Film d’école de l’ESNE, une Université de design de Madrid, et nommé en 2019 aux Goyas, l’équivalent espagnol des César, cette animation 3D de 3 minutes – à peine – joue avec ironie de ce concept de nostalgie qui amène si souvent à s’extasier sur le passé. En un mot, sur le mode du “C’était mieux avant…”.

Un jour au parc, donc, où un vieillard plein de malice entreprend de relater, installé sur un banc, à un gamin les vertus d’une époque révolue. Un gamin qu’on ne découvre que dans un second temps et qui est, à n’en pas douter, son petit-fils, en apparence plutôt décérébré, le visage mangé par de massives et abrutissantes lunettes VR. Et le papi moustachu de radoter : comment on jouait alors, ce qui divertissait les jeunes, de quelle manière on rencontrait une fille…
Au chant mélodieux des petits oiseaux, on aurait aisément le regret de ces temps idylliques et irrémédiablement enfuis… Mais voilà, la narration nous fait la nique et les apparences ne sont jamais ce que l’on croit ! Et le débonnaire “abuelo” n’est peut-être pas aussi dépassé, radoteur et réac’ que le cliché le voudrait… Astucieux et drôle, le film camoufle ses effets jusqu’ au dernier moment et égratigne aimablement le règne du virtuel et de la vie par procuration.

Générique

Scénario Diego Porral Musique Diego Porral Interprétation Sergio Fernandez-Sastron

RETOUR DE FLAMME, de JULIAN VERA

Argentine / 2019 / 2h09 / VO


Vendredi 21/06 à 20h45, Samedi 22/06 à 17h45, Lundi 24/06 à 20h45


Marcos et Ana sont mariés depuis 25 ans. Après une grosse crise existentielle, le couple décide de se séparer. D'abord fascinant et intense, le célibat se révèle bientôt monotone pour elle et presque un cauchemar pour lui...

La réflexion sur l'appel de la liberté fait mouche. La mise en scène demeure très classique mais l'intelligence des situations et de dialogues est constante. Une partition rêvée pour deux interprètes épatants : la lumineuse Mercedes Moran, et, surtout, Ricardo Darin. Œil qui frise, sourire charmeur, justesse absolue entre désir d'explorer et regret d'hier, la star argentine est irrésistible. 



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LES PLUS BELLES ANNÉES D'UNE VIE, de Claude LELOUCH

France / 2019 / 1h30


Vendredi 21/06 à 14h30 et 18h15, Samedi 22/06 à 20h45 / Dimanche 23/06 à 17h00


Ils se sont connus voilà bien longtemps. Un homme et une femme, dont l'histoire d'amour fulgurante, inattendue, saisie dans une parenthèse devenue mythique, aura révolutionné notre façon de voir l'amour. Aujourd'hui, l'ancien pilote de course se perd un peu sur les chemins de la mémoire. Pour l'aider, son fils va retrouver celle que son père n'a pas su garder mais qu'il évoque sans cesse. Anne va revoir Jean-Louis et reprendre leur histoire là où ils l'avaient laissé. 

Claude Lelouch retrouve les amants magnifiques et inoubliables de son plus grand succès, qui lui valut le Palme d'or à Cannes en 1966. 

Un séduisant tête à tête autant qu'un émouvant hommage au septième art. (Télérama) 


Affiche officiel cinéma du film LES PLUS BELLES ANNEES D'UNE VIE grand format

PASSION, de RYUSUKE HAMAGUCHI

Japon / 2019 / 1h55 / VO


Jeudi 20/06 à 20h45, Dimanche 23/06 à 14h30, Mardi 25/06 à 20h45


Un jeune couple annonce son mariage à quatre amis intimes lors d'un dîner. Puis une fois les filles rentrées à la maison, les trois garçons, sous couvert d'aller au bar, vont chez une autre amie, autour de laquelle tout semble graviter. 

Datant de 2008 et resté inédit en France, ce premier film de Ryusuke Hamaguchi, futur réalisateur de Asako I & II, s'y révélait déjà un cinéaste de l'amour insaisissable et de ses revirements, incessants, sur les traces d'Eric Rhomer et du coréen Hong Sang-soo. Le film culmine dans deux séquences admirables, après une nuit d'errance sentimentale : une déclaration d'amour tournée en caméra fixe devant une usine au soleil levant, suivie d'une annonce de rupture mouvementée devant des voilages inondés de soleil. Du grand art. (Le Canard enchaîné)


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mardi 11 juin 2019

Court métrage du 12 au 18 juin 2019

Blessure, de Léo BIGIAOUI, 3 minutes


En deux mots

Le Grand prix du Nikon Film Festival 2018 !

Synopsis

Le film d’une passagère de métro à la veille de Noël. Le film que vous avez peut-être déjà vécu.

Pour aller plus loin

Version à peine allongée de Je suis une blessure, film de deux minutes vingt ayant remporté le Grand prix du jury (qui était présidé par la réalisatrice et comédienne Emmanuelle Bercot), ainsi que celui du meilleur son au Nikon Film Festival 2018, ce court métrage s’inscrit dans la psyché même du Paris post-attentats. L’eau de la Seine a beau avoir coulé depuis l’indicible horreur de 2015, chacun peut à tout moment en voir resurgir le spectre, sans prévenir et en faisant monter l’angoisse en quelques secondes, sur la base d’un simple détail, dans la rue ou les transports en commun.
Durant un banal trajet en métro, une passagère est ainsi saisie d’une terreur –communicative d’un côté de l’écran à l’autre – en soupçonnant brutalement un passager porteur d’un paquet emballé de papier cadeau – Noël est imminent, nous apprend le synopsis du film – qui pourrait dissimuler de sombres desseins… La dramatisation asphyxiante des médias “mainstream” ayant conditionné de paranoïa nos esprits, même à notre insu, Blessure en dit beaucoup sur l’époque, pas forcément très glorieuse entre tentation de s’abaisser au délit de faciès et but ultime de simplement sauver sa peau.

Générique

Production Frenzy Studios
Scénario Antonin Archer, Léo Bigiaoui Interprétation Marie Desgranges, Dali Benssalah, Abdel Chouffri, Fahmi Guerbâa, Loris Sasso

Un incontournable classique du rire

FRIC FRAC, de Maurice LEHMAN et Claude AUTANT-LARA, France / 1939 / 1h40


Samedi 15/06 à 17h45, Mardi 18/06 à 20h45


Marcel, un employé de bijouterie, aimé de la fille de son patron, s'est par hasard lié à un drôle de couple qu'il ignore être des cambrioleurs. Ceux-ci, profitant des renseignements qu'il lui donne naïvement, tentent un coup dans la société où il travaille, mais sont surpris par la fille qui comprend ainsi que le pauvre Marcel a été berné. 

Michel Simon et Arletty avaient déjà interprété les mêmes rôles à la scène. Au cinéma, avec Fernandel, ils sont éblouissants. On passe avec eux un bon moment de franche rigolade. 

https://www.youtube.com : bande annonce de ce film. Cliquez !




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LE JEUNE AHMED, de Luc et Jean-Pierre DARDENNE

France / 2019 / 1h24


Vendredi 14/06 à 18h15, Dimanche 16/06 à 14h30, Lundi 17/06 à 20h45


En Belgique, aujourd'hui, le destin du jeune Ahmed, 13 ans, pris entre les idéaux de pureté de son imam et les appels de la vie. 

Les frères Dardenne signent un portrait percutant, empreint d'une grande humanité. Plusieurs cinéastes (Philippe Faucon, André Téchiné), ces dernières années, se sont confrontés à la radicalisation islamiste de très jeunes gens. Le personnage des Dardenne est le plus isolé de tous, bien que sous l'emprise de son imam : le film décrit le surgissement d'un loup solitaire, enfermé toujours plus dans son obsession et dans sa spirale de mensonges. (Télérama)

Prix de la Mise en scène Festival de Cannes. 

Affiche Le Jeune Ahmed | Diaphana Distribution

DOULEUR ET GLOIRE, de PEDRO ALMODOVAR

Espagne / 2019 / 1h53 / VO


Vendredi 14/06 à 20h45 , Samedi 15/06 à 20h45, Dimanche 16/06 à 17h00


Douleur et gloire raconte une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d'autres par le souvenir, dans la vie d'un réalisateur en souffrance. Premières amours, les suivantes, la mère, la mort, les acteurs avec qui il a travaillé, les années 60, les années 80 et le présent. L'impossibilité de séparer création et vie privée. Et le vide, l'insondable vide face à l'incapacité de continuer à tourner. 

Entre Les fraises sauvage (Bergman), Stardust memories (Woody Allen), Journal intime (Moretti) et Providence (Resnais), Almodovar compose une élégie en forme de bilan personnel non définitif illustrant l'inéluctable dynamique du processus créatif. (Le Petit bulletin)

En compétition au Festival de Cannes


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En partenariat avec le GRAC, le Festival international de réalisatrices Et pourtant elles tournent ! présente :

WORKING WOMAN, de Michal AVIAD, Israël / 2019 / 1h33 / VO


Jeudi  13/06 à 20H45, en présence de Corinne DUVIQUET, UD CGT 69


Orna travaille dur afin de subvenir aux besoins de sa famille. Brillante, elle est rapidement promue par son patron, un grand chef d'entreprise. Les sollicitations de ce dernier deviennent de plus en plus intrusives et déplacées. Orna prend sur elle et garde le silence pour ne pas inquiéter son mari. Jusqu'au jour où elle ne peut plus supporter la situation. Elle décide de changer les choses pour sa famille, pour elle et pour sa dignité. 

Michael Aviad, venue du documentaire, déconstruit parfaitement le sentiment de puissance du patron, et l'embarras d'Orna, coincée entre sa répulsion intime et sa précarité sociale. Elle montre la complexité de cette relation toxique où le bienfaiteur d'un jour est aussi, parfois, le bourreau de la veille. La tension ne faiblit pas et les personnage évoluent subtilement. (Télérama) 





Working Woman - la critique du film

mardi 4 juin 2019

COURT MÉTRAGE DU 05 AU 11 JUIN 2019

INLOVE, de Jéremie et Alexis LOPEZ, 7.07 mns


Présentation de L'Extra Court :

En deux mots

Tinder en plein désert, ça marche ?

Synopsis

Au cours d’une patrouille dans un pays du Moyen-Orient, une escouade d’une armée occidentale fait une halte dans le village d’Iqmarba…

Pour aller plus loin

Les rencontres amoureuses sur la Toile sont naturellement devenues un motif fréquent au cinéma, à l’image de la place qu’elles occupent au sein des sociétés post-modernes. Mais l’utilisation de Tinder ou d’autres applications galantes évoque presque obligatoirement un milieu urbain et une certaine jeunesse branchée. Aussi les frères Lopez, Alexis et Jérémie, ont-ils voulu contourner cette évidence, presque un cliché, en déplaçant cette recherche du ou de la partenaire idéal(e) en un lieu géographique et à l’intérieur d’une situation tous deux absolument inattendus, sinon incongrus.

Loin des rues et des bars de Paris, les jeunes gens consultant dans InLove les profils des célibataires des environs se trouvent dans une campagne reculée d’un pays en guerre, au Moyen-Orient. L’un est un militaire engagé au sein d’une force armée occidentale, l’autre une villageoise rêveuse dissimulée sous un voile intégral. Et chacun “flashe” sur l’autre, dans un contexte hostile et peu propice à roucouler – ce qu’il convient de ne pas “spoiler”, car le ton de comédie lumineuse se fera d’un coup plus grinçant.
Parfaitement autodidacte, le fraternel tandem de réalisateurs a pu mettre le pied à l’étrier grâce à un documentaire réalisé dans le cadre d’un appel à concours et InLove est leur première réalisation de fiction, qui leur a valu de nombreuses sélections en festivals, notamment à l’étranger (avec un prix au Festival du film français d’Helvétie à Bienne).

Générique

Scénario Jérémie Lopez, Alexis Lopez Musique Jérémie Lopez, Alexis LopezInterprétation Thomas Rodriguez, Donia Amjadi, Louis Valentin, Ilham Bakal, Olivier di Giovani

GLORIA BELL, de Sebastien LELIO

USA / 2019 / 1h41 / VO


Vendredi 07/06 à 20h45, Samedi 08/06 à 17h45 , Dimanche 09/06 à 14h30, Mardi 11/06 à 20h45


La cinquantaine frémissante, Gloria est une femme farouchement indépendante. Tout en étant seule, elle s'étourdit la nuit, dans les dancings pour célibataires de Los Angeles, en quête de rencontres de passage. Jusqu'au jour où elle croise la route d'Arnold. S'abandonnant totalement à une folle passion, elle alterne entre espoir et détresse. Mais elle se découvre alors une force insoupçonnée, comprenant qu'elle peut désormais s'épanouir comme jamais auparavant...

Gloria aime rire et danser. Q'importe si ça choque parce qu’elle a 50 passés ! Avec le remake américain de son propre film, le cinéaste chilien offre un sacré rôle à Julianne Moore. (Télérama)




Gloria Bell : Affiche

L'ADIEU A LA NUIT, de André TECHINE

France / 2019/ 1H40


Jeudi 06/06 à 20h45, Vendredi 07/06 à 18h15, Samedi 08/06 à 20h45, Dimanche 09/06 à 17h00


Muriel est folle de joie de voir Alex, son petit-fils, qui vient passer quelques jours chez elle avant de partir vivre au Canada. Intriguée par son comportement, elle découvre bientôt qu'il lui a menti. Alex se prépare à une autre vie. Muriel, bouleversée, doit réagir vite...

Une éclipse solaire assombrit le ciel assombrit le ciel, dès la première minute. Un mauvais présage, car il y aura bientôt comme une éclipse de raison, de civilisation : le choix incompréhensible d'un jeune homme ordinaire de se vouer à Daech, son désir de mourir au combat, en Syrie. 

D'une rare hauteur de vue, le film n'épouse pas seulement le désarroi de son héroïne. Le cinéaste a longuement enquêté sur les jeunes français djihadistes, et s'approche au plus près du petit-fils et de ses camarades. Il montre les contradictions qui les traversent, dans leur extrême jeunesse. Et voici, Catherine Deneuve, pour la 8ème fois, dans l'oeuvre de Téchiné. 


L'Adieu à la nuit : Affiche