Vendredi 10 juin à 20h45, Jean-Pierre Améris viendra présenter son dernier film
Les FOLIES FERMIERES.
Vendredi 10 juin à 20h45, Jean-Pierre Améris viendra présenter son dernier film
Les FOLIES FERMIERES.
"Le premier chagrin, ça frappe" dit le synopsis... une comédie sur les premières relations amoureuses (et pas que) chez nos cousins du Québec.
Tous les élèves de sixième retirent leur manteau de leur casier. Un papier circule discrètement entre les enfants, jusqu’à Anaïs. Elle l’ouvre et découvre qu’il s’agit d’un message de Laurier. Couteau dans le cœur, rage dans les yeux, elle se précipite sur lui et le gifle au visage. Le premier chagrin, ça frappe !
Le jeune réalisateur canadien Anthony Coveney est un habitué du format court et du visuel. Il a signé de nombreux clips pour les artistes Zen Bamboo, Les Louanges ou Simon Kearney. Outre ses créations autour de la musique, il a aussi mené à bien des fictions courtes de cinéma, dont ce délirant “teen movie”, revisitant les figures imposées du genre en les dynamitant.
L’école est l’unique décor de cette aventure colorée. Tous les lieux et contextes sont là : salle de classe, casiers dans les couloirs, bureau du directeur, cantine, salle de sport, séance photos. L’enjeu peut donc s’y déployer. Anaïs subit une rupture par mot laconique (“Je casse”, accompagné d’un smiley triste), écrit à la va-vite sur un bout de papier, transmis par une chaîne d’élèves. Puis elle se rebelle…
La révolte se propage et la protagoniste va au conflit dans chaque situation, pour mieux imprimer sa colère envers la lâcheté masculine. “Fuck les gars” devient son crédo et l’opposition son mode de relation à l’autre. Les montages cut et les situations à répétition créent une drôlerie dévastatrice, jusqu’à ce qu’elle trouve une complicité réconfortante avec un camarade de poterie.
Production Université du Québec à Montréal
Scénario Anthony Coveney
Un sans faute ! Interprétation (Sophie Quinton), dialogue, rythme... Un film culte. Une des meilleures comédies du catalogue.
Thierry propose à Karine de monter dans sa voiture garée sur un parking. Le couple est en froid. En guise de réconciliation, Thierry offre à sa petite amie un pendentif sur lequel est gravée une sentence amoureuse… Contre toute attente, Karine interprète cette phrase de façon négative. La réconciliation se transforme peu à peu en malentendu puis en dispute.
Production Lazennec tout court, Lazennec Tout Court
Scénario Éric Jameux Musique Antonio Vivaldi, Patrick Coutin Interprétation Sophie Quinton, Christophe Giordano
Vendredi 13/05 à 20h45, Dimanche 15/05 à 17h00, Lundi 16/05 à 20h45
Chanteur lyrique traversant une crise personnelle, Luc accepte d'animer un atelier dans un centre pénitentiaire pour femmes. Face à des participantes aux vies fracturées et à fleur de peau, lesté de ses propres blessures, il tente de construire une harmonie collective.
Excellente surprise que ce nouveau film d(Etienne Comar, après le biopic Django, où le cinéaste compose un chœur de dissonances humaines qui jamais ne détonne et donne au groupe des allures d'échantillons représentatifs de la société. Jamais les évolutions de l'histoire ne s'avèrent prévisibles, la chimie de l'instant semblant diriger le concert. (Le petit bulletin)
Une œuvre splendide sur les remords, la trahison, le temps enfoui qui remonte, servie par des comédiens au sommet. (La Canard enchaîné)
Deux séances de rattrapage...
Amateur de jazz, Albert Pierru livre un expérimental joyeux et ludique qui bousule le cinéma d'animation traditionnel. Une vraie curiosité, à voir !
Sous le signe de la fantaisie, dessins, personnages et couleurs s'animent au rythme endiablé d'un big band résolument swing.
Attention, swing ! Ce classique du cinéma d’animation français des années 1950 ressurgit et ravit. Le méconnu Albert Pierru était un grand admirateur de son aîné anglophone Norman McLaren, dont il a adopté la technique. Dessin et peinture directement sur la pellicule, et grattage de l’émulsion image par image créent des films sans caméra.
La musique nous embarque dès les premières notes et ne nous lâche plus jusqu’à la fin. Chaque instrument trouve sa place et son propre solo, de la batterie aux percussions, de la trompette au trombone. Le titre donne le ton et l’ambiance est au boogie, diminutif du boogie-woogie, courant musical dérivé du jazz, mais aussi danse à mi-chemin entre le rock’n’roll et le Lindy Hop.
Ce film court est un feu d’artifice de trouvailles, où les lignes, figures et formes s’enchaînent avec une fluidité épatante, de fonds noirs en couleurs chatoyantes, d’effets stroboscopiques en split-screen. On y décèle une farandole de mains, de bras, de corps, mais aussi d’une barque, de flots, de monstres des mers et bien sûr d’instruments. Une fête du mouvement et de l’expérimentation !
Un grand classique de la comédie musicale.
Phil s'est exilé dans une petite communauté presbytérienne sur l'île de Lewis au nord de l'Ecosse. Une nuit, il est victime d'une attaque qui lui provoque une perte de mémoire.