WRAPPED, de Roman KALIN, Falko PAEPER, Florian WITTMANN, 4, 06 minutes.
En deux mots
New York City... Quand la nature reprend ses droits. Un film impressionnant, dans l'air du temps !
Synopsis
À New York, la nature reprend ses droits sur la jungle de béton.
Pour aller plus loin
Wrapped débute sur un plan époustouflant – et incroyablement intrigant – dont le point de vue se meut à grande vitesse depuis l’intérieur d’un organisme. Là se développe un élément végétal, que l’on imagine envahir irrémédiablement une veine ou une artère… Où donc le spectateur est-il ainsi immergé ? À l’intérieur d’un être vivant ?
Film d’école de l’Académie du film du Bade-Wurtemberg, Wrapped manie d’emblée l’image de synthèse 3D avec maestria, avant de parodier les films-catastrophe les plus spectaculaires. Le spectateur est projeté dans une sorte de time-lapse, cet effet technique obtenu image par image et jouant sur une accélération extrême de durées beaucoup plus longues. La richesse thématique du film joue à la fois la carte du message écologique – et si la nature reprenait ses droits sur l’une des plus grandes mégapoles du monde civilisé ? – tout en interrogeant notre propre rapport à l’image, à travers des réminiscences de ce que nous avons tous vu sur nos écrans le 11 septembre 2001.
Wrapped est donc beaucoup plus qu’un simple exercice de style, au-delà de son impeccable exécution, musique symphonique hollywoodienne et pirouette finale à l'appui. Une astuce qui ouvre à une dimension supplémentaire, celle de la métaphysique du cycle, présente dans de nombreuses philosophies tout au long de l’histoire du monde : toute fin est semble-t-il le début d’autre chose…
Générique
Production Filmakademie Baden-Württemberg
Musique Stefan Wiedmer
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