mardi 23 avril 2019

COURTS METRAGES DU 24 AU 30 AVRIL 2019

* COURT MÉTRAGE ADULTE : Règlement de contes, de Mathieu Ponchel et Julien Chimanade, 2,20mns 


En deux mots

Un film résolument anti-Tanguy ! 

Synopsis

C'est la crise et papa fait ses comptes. Au bout du conte, l'un de nous devra partir !

Pour aller plus loin

Présenté en 2015 au Festival du court métrage d’humour de Meudon, une véritable référence en l’espèce, Règlement de contes joue au maximum de son extrême brièveté – il a été tourné avec un appareil-photo – et la tonicité de ses dialogues met en exergue son esprit savamment insolent, presque mal élevé, même, dans son choix de mettre en scène des parents indignes !
À l’époque du règne des enfants-rois, déterminer lequel de ses rejetons sera abandonné relève en effet d’une certaine audace, politiquement incorrecte et assez délectable... Des images comme celles des parents d’Hansel et Gretel ou ceux du petit Poucet reviennent naturellement en mémoire et cela tombe bien, puisque toute une variation autour des termes “conte” et “compte”, qui résonnent pareillement à l’oreille, est suggérée. Et ce sont bien des difficultés financières qui conduisent la famille à prendre ces mesures draconiennes, impliquant un dilemme d’autant plus cornélien que chacun des gamins a plus d’un tour dans son sac pour échapper au sombre dessein ! De quoi provoquer une chute aussi inattendue qu’incisive, bien sûr, dans ce “OK Corral” pour rire.

Générique

Production Studio Lambda
Scénario Matthieu Ponchel, Julien Cheminade Musique Lou Angel Interprétation

* COURT MÉTRAGE ENFANT  : Le jour du marathon, d'Hanne Berkaak, 7,30 minutes.



En deux mots

Pas seulement un magnifique film pour les plus jeunes... Non, c'est bien plus !

Synopsis

Un grand marathon à travers les magnifiques paysages enneigés de Laponie. Mais ce n’est pas juste une course entre la ligne de départ et la ligne d’arrivée. Ce qui compte, ce n’est pas de gagner, mais de garder la tête froide.

Pour aller plus loin

D’abord il y a, dans Le jour du marathon, ces vastes décors d’étendues blanchies, mettant en valeur les personnages aux beaux aplats de couleurs sur une palette délibérément réduite (du rose, du rouge, du noir et différentes nuances de bleus), ce qui donne un cachet particulier et probant à l’esthétique générale. Ensuite, il y a, au bout de la course, un message précieux à l’attention des jeunes spectateurs : l’héroïne a beau porter l’inscription “toujours dernière”, l’essentiel n’est pas de gagner, mais réside ailleurs. La ligne d’une vie n’est pas forcément droite et directe...
Pour son premier film, Hanne Berkaak, ancienne étudiante du Royal College of Art de Londres vivant et travaillant à Oslo, s’est inspirée des paysages qui bercèrent les vacances d’été de son enfance. Elle a réussi à en perpétuer toute la magie, avec son bestiaire attachant et sa manière de flirter avec le fantastique, dans une grande tradition scandinave qui remonte jusqu’au Merveilleux voyage de Nils Holgersson.


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