Avec Marlène Dietrich, Gary Cooper, Alphonse Menjou.
Mardi 23 février, 20h30 précise, le film de suite.
A Mogador, au Maroc, alors qu'elle est sur le point de se marier avec un peintre, une chanteuse de cabaret tombe amoureuse d'un légionnaire. Ainsi débute le récit d'une passion singulière, dans un décor onirique, éthéré et mystérieux.
Joseph Von Sternberg venait de tourner l'Ange bleu et quittait l'Allemagne quand Marlène lui fit lire le roman de Benno Vigny : Almy Jolly qu'elle qualifiait elle-même de " petite bière " mais dans lequel elle voyait un sujet en or. Sternberg vit lui aussi dans ce mélodrame l'occasion d'imposer le décor alors très en vogue de la Légion et d'y inscrire un personnage en passe de devenir mythique : Marlène Dietrich. Ils ne s'étaient pas trompés. Dans tout ce falbalas exotique et clinquant construit à Hollywood, Marlène, transformée par son pygmalion, explose : blonde et romantique malgré (ou à cause de) son regard lourd et de sa voix rauque. Morocco, c'est un film d'aventure, un souffle d'air pur dans les sables du désert, un mélodrame où le désir excité par les refus successifs renait sans cesse. (Christine de Montvalon in Télérama)
Merci de ce classique. Vivent les mardis soir !
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