mardi 5 octobre 2021

COURTS METRAGES DU 6 AU 12 OCTOBRE 2021

 * Court métrage adulte   : JE NE JOUE PLUS, de Malik Fares, 2,01 mns




En deux mots

Derrière l'humour, une réalité implacable, une solitude... Touchant !

Synopsis

La Covid, c'est derrière nous ! Malik, humoriste, remonte sur scène pour nous faire rire le
temps de quelques blagues.

Pour aller plus loin

Aujourd’hui, ma plus grande peur, c’est de ne plus jouer.” : comment survivre au confinement pour un artiste de stand-up, dont le combustible essentiel est le public, face à lui, dans une salle de spectacle ? L’humoriste Malik Fares le raconte dans cette fable ultra courte d’une minute quarante, tournée dans les murs de l’espace marseillais du Quai du rire. 

Il a écrit, réalisé et interprété cette réflexion cinématographique avec une unité de lieu, d’action et de personnage. Il ne croise que rapidement un interlocuteur, qui lui ouvre la porte au départ et quand le mini show se termine et que la caméra abandonne le gros plan jusque-là omniprésent au cadre. Le champ s’ouvre alors et donne à voir les sièges rouges inoccupés. Le film prend ainsi son ampleur et son sens : le comique est venu exprimer son manque dans la salle vide.

Ce partage du jeu à l’arrêt se fait donc par le biais même d’un film et redonne ainsi de l’espoir au spectacle vivant, gelé dans l’inactivité pendant des mois. Malik Fares est lui-même l’auteur et l’interprète des “seuls en scène” Je vous aime et Maliko en confiance, qu’il a accompagnés sur les routes de France. 

Générique

Production FBRProductions

Scénario Malik Fares Interprétation Malik Fares



* Court métrage enfant  : OKTOPODI, de J.Bocabeille, F-X Chanioux, O.Delabarre, 2,27 mns

En deux mots

L'époustouflante aventure de deux poulpes, des Gobelins aux Oscars, en 2'27 chrono.

Synopsis

Pour échapper aux griffes d’un commis cuisinier, deux poulpes se lancent dans une burlesque course poursuite. Pourtant, malgré leur improbable succès pour échapper à leur fatale destinée, leur combat pour rester unis ne semble pas fini.

Pour aller plus loin

C’est une stupéfiante trajectoire qu’a connu Oktapodi, film de fin d’études de l’école parisienne des Gobelins, dont la réputation est désormais internationale et qui est allé jusqu’à la cérémonie des Oscars à Hollywood.

Le succès du film s’explique aisément, tant par son rythme, son explosion de couleurs et sa brièveté exemplaire. En effet, il faut à peine plus de deux minutes pour qu’une incroyable course-poursuite se déroule sous nos yeux, investissant les rues escarpées d’une île grecque, aux maisons blanches et bleues, comme il se doit, et sous un soleil radieux. L’enjeu est limpide : un couple d’adorables poulpes amoureux – l’un orangé, l’autre rose ! – a été séparé et le premier veut absolument empêcher la transformation de sa bien-aimée en salade locale !

Sur un montage absolument trépidant, les gags fusent, irrésistibles (voir l’encre jetée par le poulpe sur le gastronome kidnappeur), et leur efficacité est maximale. S’il est encore besoin de prouver à quel point l’animation 3D sur ordinateur a véritablement atteint un niveau de perfection époustouflant, Oktapodi se présente comme l’ambassadeur idéal.

Générique

Production Gobelins, l’école de l’image


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