mardi 27 octobre 2020

COURTS METRAGES DU 28/10 AU 01/11 2020

 * COURT METRAGE ADULTE :

  Le P' TIT BAL, E.Decoufflé, 4mns.



En deux mots

Ludique et poétique, un film culte de Philippe Découflé !

Synopsis

Sur une chanson de Robert Nyel et Gaby Verlor, interprétée par Bourvil, 'C'était bien', un couple se communique toute l'émotion de son amour dans un langage dérivé de la langue des signes.

Pour aller plus loin

Le p’tit bal est signé du danseur et chorégraphe français Philippe Decouflé, né en 1961. C’est cette même année que vit le jour la fameuse chanson française C’était bien, parfois renommée Le p’tit bal perdu. Robert Nyel est l’auteur des paroles, et Gaby Verlor la compositrice de la musique. Elle fut initialement interprétée par Juliette Gréco, puis quelques mois plus tard par Bourvil, qui chante la version choisie ici. Comme pour un clip vidéo, la durée du film colle à celle de la chanson.

Decouflé est l’homme-orchestre de cette aventure cinématographique, dont il assure le scénario, la production, la réalisation et l’interprétation. Il incarne le héros de son film, au côté de la danseuse et chorégraphe Pascale Houbin. Assis côte à côte à une table, au cœur d’un champ, ils accompagnent corporellement les couplets et refrain, dans une gestuelle inspirée par le langage des signes.

La fantaisie poétique naît d’un travail sur les situations et sur l’association d’idées avec les mots énoncés par Bourvil. Ainsi, l’homme s’empare d’un téléphone, et la femme d’une bouteille de lait, en parallèle de la répétition vocale « qui s’appelait, qui s’appelait, qui s’appelait », devenu un jeu entre « appel » et « lait ». Autour d’eux, un décor champêtre, coloré et joyeux.

Générique

Production Compagnie DCA / Oïbo, Oïbo

Scénario Philippe Découflé Musique Gaby Verlor, Robert Nyel Interprétation Pascale Houbin, Annie Lacour, Philippe Découflé



* COURT METRAGE ENFANT :

  NOVEMBRE, E.Decoufflé, 4mns.

En deux mots

Un film poétique à la plastique magnifique qui rassemble tous les publics.

Synopsis

L’automne s’est installée sur les bords du ruisseau. Des petits animaux s’activent pour préparer la grande saison hivernale.

Pour aller plus loin

La Poudrière, à Valence, est devenu davantage qu’une simple école, mais une véritable référence, sinon un label, en matière d’animation et plus spécialement sur les rendus traditionnels et atemporels, même si les nouvelles technologies font évidemment partie de ses procédés de création artistique.

Novembre en est l’une des dernières illustrations, signé d’une jeune Suissesse née à Lausanne en 1990 et qui utilise avec délicatesse l’outil numérique 2D pour donner vie à un bestiaire attachant et actif, au moment où, de diluviennes pluies s’abattant sur les forêts et les prairies, il faut se préparer, vite fait bien fait, à l’entrée dans la saison froide. Un hérisson fripon, un crapaud roupillant, une hermine dont le pelage blanchit, un bel échassier ou encore trois escargots rigolos sont les protagonistes de cette histoire poétique aux harmonieuses couleurs pastel, dans un camaïeu d’ocres, de marrons, de gris et de bleus, et qu’un travail poussé sur la bande-son nimbe de cette éternelle mélancolie qui caractérise, quoiqu’on en dise, l’avant-dernier mois de l’année. Les plus jeunes spectateurs apprécieront, leurs aînés tout autant...

Générique

Production La Poudrière

Scénario Marjolaine Perreten Musique Serge Besset Interprétation Sergio D’Innocento, Gianni Bissaca


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