mardi 13 octobre 2020

COURTS METRAGES DU 15 AU 21 OCTOBRE 2020

 * COURT METRAGE ADULTE  : LA MORT DU CINEMA, Vincent BARROT, 5.40 mns


En deux mots

Le plus beau casting de l'année, projeté dans la plus belle salle de l'univers !

Synopsis

Dans une ancienne salle de cinéma délabrée, prête à fermer, la Cinémamecque, Jean-Luc Godard, Stanley Kubrick, Agnès Varda et d'autres cinéphiles assistent à la dernière séance de projection d'un film en pellicule, sur grand écran. Pour conjurer la mort du cinéma, les frères Bogdanoff imaginent un cinéma extraterrestre avec projection sur le grand écran de la voie lactée. La mort du cinéma serait-elle une mort joyeuse et une reconquête du temps et de l'espace ?

Pour aller plus loin

Un nouveau tome des aventures cinéphiles de la Cinémamecque, signées par l’homme-orchestre Vincent Barrot. Ce dernier écrit, réalise, anime, crée les modelages et les voix ! Un travail de titan, créé en stop-motion, soit l’animation en volumes, avec des images filmées plan par plan.
Plus d’une vingtaine de courts constituent le corpus de cet hommage au 7e art, avec des références en pagaille, des trouvailles et beaucoup d’humour ! On assiste ici à une réflexion chorale artistique qui touche finalement au cosmique : “Plus on pense cinéma, plus l’espace s’agrandit”. La salle se décolle de la Terre et part en orbite dans les étoiles, comme la maisonnette du film d’animation de Pixar, Là-haut, gagnait le ciel il ya une dizaine d’années.
Vincent Barrot aime les joyeux mélanges et mêle, dans sa galerie de marionnettes, les personnalités et les créatures légendaires. Nosferatu est en cabine, Dark Vador, Elephant Man et E.T. sont au sein de l’assistance. En animateur : le regretté Jean Douchet ; en commentateurs cosmiques : Igor et Grichka Bogdanoff ; en clin d’œil : Albert Einstein ! Et une ribambelle de cinéastes : Chaplin, Keaton, Ford, Renoir, Hitchcock, Satyajit Ray, Kubrick, Truffaut, Godard, Duras, Varda, Pialat, Carpenter, Lynch, Bigelow, Tarantino… Le cinéma n’est pas mort, loin de là !

 

Générique

Production Cinemamecque

Scénario Vincent Barrot Musique Olivier Orient


* COURT METRAGE ENFANT : LE TIGRE SANS RAYURES, Raul ROBIN et Morales REYES, 8.40 mns


En deux mots

Un récit initiatique grandiose, multiprimé dans les festivals dédiés au jeune public.

Synopsis

Un petit tigre décide d’entreprendre un long voyage dans l’espoir de trouver ses rayures.

Pour aller plus loin

Un joli conte né de l’esprit d’un talentueux réalisateur d’animation mexicain, à qui l’on doit notamment El trompetista en 2014. Celui-ci signe cette fois un pendant aux récits initiatiques situés dans la jungle, où trône bien sûr le mastodonte Le roi lion. Mais on se trouve ici au royaume de la simplicité et de la délicatesse, où le regard et l’univers débordent de tendresse.
Cet éloge de la différence porte son jeune félidé de héros sur le chemin de l’apprentissage. Après les moqueries de ses congénères, nées de sa singularité, le jeune tigre suit des lignes et ombres, sur les sentiers, dans les bois, qui évoquent les rayures manquantes à son pelage. Il va même jusqu’à se dessiner lui-même des lignes pour toucher aux signes caractéristiques de son espèce.
C’est par un miracle de la nature que les zébrures véritables apparaîtront et c’est par son reflet dans l’eau que le tigron les découvre. Rassuré, l’animal va pouvoir réintégrer le cours de son existence et la vie en communauté.
Rappelons qu’au fil du temps, l’ère de répartition mondiale des tigres s’est considérablement réduite. Et l’espèce, essentiellement présente en Asie, est aujourd’hui protégée.

Générique

Production FolimageSAS, NadasdyFilm

Musique YeP

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