CHAINES CONJUGALES DE JOSEPH L.MANKIEWICZ, USA 1949, 1h43, VO.
Mardi 21 JUIN 2016, 20H30, LE FILM TOUT DE SUITE.
Deborah, Rita et Laura partent en croisière laissant leurs maris respectifs. mais avant de partir, elles reçoivent une lettre d'une de leur amie commune, Addie, dans laquelle elle prévient qu'elle part avec le mari de l'une d'elle. mais lequel ?
Réalisé deux ans avant Eve, ce film de Mankiewicz est déjà une étude de mœurs, où les femmes, ici d'un milieu bourgeois, sont mises en cause dans leurs rapports avec les hommes. Le cinéma américain, traversait alors une période de misogynie intense, et cette oeuvre révèle la faille profonde de certains couples mariés, à travers trois personnages d'épouses qui ont manqué à leur fonction.
Chaque caractère, chaque comportement, se révèlent pour un portrait global de la femme américaine, frigide, dominatrice, incapable de sentiments, mais attachée à la réussite matérielle et inapte, en somme, à l'union conjugale. C'était dans l'air du temps, dans la refonte de la société d'après guerre, et au contraire d'autres films de cette époque dont la misogynie parait excessive., Chaines conjugales , brillamment réalisé et interprété, est un un document social sur la lutte des sexes. (Jacques Siclier, in Télérama).
Chaque caractère, chaque comportement, se révèlent pour un portrait global de la femme américaine, frigide, dominatrice, incapable de sentiments, mais attachée à la réussite matérielle et inapte, en somme, à l'union conjugale. C'était dans l'air du temps, dans la refonte de la société d'après guerre, et au contraire d'autres films de cette époque dont la misogynie parait excessive., Chaines conjugales , brillamment réalisé et interprété, est un un document social sur la lutte des sexes. (Jacques Siclier, in Télérama).
Très heureuse de cette première vision en ce qui me concerne. Quel personnage ignoble que cette femme fantôme ou réalité, tout peut être imaginé...Encore une fois, un film que je n'aurais jamais vu sans mon ciné préféré...
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