LE JOURNAL D'UNE FEMME DE CHAMBRE, de LUIS BUNUEL, France 1964, 1h32
Mardi 21/11 à 20h45, le film tout de suite.
Célestine, femme de chambre originaire de Paris, prend ses fonctions au Prieuré, propriété d'une famille de notable normands : un vieil homme aux tendances fétichistes, une fille aigrie et puritaine, un gendre sexuellement frustré. Il y a aussi l'homme à tout faire de la maison au tempérament violent et aux idées d'extrême droite. L'arrivée de Célestine sème le trouble dans toute la propriété...
Tout est feutré, sinistre, glacial. Pour peindre un aspect de la violence bourgeoise, Bunuel met sa propre violence en sourdine.
La vie provinciale est peinte comme une machinerie - une machination aussi - lente, mais impitoyable : sous-bois grisâtres, cours et parcs déserts, courants d'air dans les rues mornes, brumes sur les routes de campagne. C'est derrière les murs, derrière les volets que tout se trame, se noue puis se déchire...(La saison cinématographique 1964)
La vie provinciale est peinte comme une machinerie - une machination aussi - lente, mais impitoyable : sous-bois grisâtres, cours et parcs déserts, courants d'air dans les rues mornes, brumes sur les routes de campagne. C'est derrière les murs, derrière les volets que tout se trame, se noue puis se déchire...(La saison cinématographique 1964)
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