999, de Vincent Leplay, 2,8 minutes.
Synopsis
Un homme un poil obsessionnel termine son grand projet de confinement : un puzzle de 1000 pièces. Soudain, l’impensable se produit : il manque la toute dernière pièce. Mais où est-elle passée ?
Pour aller plus loin
Le titre est une référence à l’objet du désir et de l’action du film. Le héros, en plein confinement et en recherche d’activité(s) dans les quatre murs de son appartement, s’occupe en faisant un puzzle. Mais le gag arrive au moment de poser l’ultime pièce du jeu. L’œuvre finie compte en effet mille éléments, que notre homme n’arrive pas à totaliser puisqu’il en manque une. Interrogation, réveil soudain dans la nuit, soupçon envers son chien et commande d’un second puzzle identique… pour n’en tirer que la perle rare, avant l’étape de la compréhension, absurde…
Nouvelle trouvaille ingénieuse que ce court métrage, né de l’espace contigu auquel une grande partie de l’humanité a été confrontée pendant les périodes de quarantaine forcée dues à la pandémie sanitaire. Le mur du salon présente d’ailleurs un assortiment de sept masques pour la semaine, du lundi au dimanche !
L’obsession au cœur du récit de 999 rappelle tous les récits de paranoïa en intérieurs, où les personnages voient leur préoccupation grandissante grignoter leur raison, au fur et à mesure que l’enfermement et la réduction d’espace se font sentir. La folie guette et peut déboucher sur la comédie comme sur l’angoisse pure, sinon l’horreur. Vincent Leplat, ici, a choisi d’en rire.
Générique
Production Pandrea
Scénario Vincent Leplat
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