mardi 30 novembre 2021

COURT METRAGE DU 02 AU 07 DECEMBRE 2021

 

DANS LE VENT, Jacques Rozier, 8mns

En deux mots

En 1962, la mode des capes fait fureur à Paris ! Un regard tendre et amusé sur ce microcosme agité.

Synopsis

Un documentaire sur la mode, celle des capes ayant fait fureur cette année-là. Mais en un mouvement logique inverse, de la rue on remonte au studio photo et, encore en amont, à la conception par les stylistes du magazine Elle.

Pour aller plus loin

Au début des années 1960, Jacques Rozier s’est déjà distingué à travers des courts métrages – Rentrée des classes en 1956 et Blue Jeans deux ans plus tard. En 1962, il présente au Festival de Cannes un premier long appelé à une belle postérité, Adieu Philippine. C’est une date dans l’histoire du cinéma français et de la Nouvelle vague et, tandis que le film parvient sur les grands écrans l’année suivante, son réalisateur tourne un autre film court : Dans le vent. Le titre est évocateur – il y aura d’ailleurs une chanson éponyme, signée d’un certain Pierre Lalonde, à la même époque – et évoque parfaitement cette France volontiers frondeuse des Yéyés et de Brigitte Bardot qui aboutira aux événements de Mai 68.
À Paris, la mode est reine, bien sûr, et les jeunes filles soigneusement crêpées font très attention à leur apparence. Entre documentaire et sujet ORTF à la Dim Dam Dom, Rozier s’en va filmer, à travers les rues de la capitale, des élégantes de vingt ans, mais aussi, en micro-trottoir, des passants de tous âges et de tous sexes. Sa démarche est baignée de l’humour des réponses et des physiques croqués par sa caméra, mais Dans le vent apparaît aussi comme le témoin fidèle d’une époque et d’un milieu, où travaillent des professionnels reconnus : photographe, directrice de magazine féminin ou “cover-girl”, comme on disait alors… Sur les notes du pétaradant “appareil à soupirs” composé par Gainsbourg pour BB – quoique ce soit une version musicale que lon entend ici – Dans le vent est un ode aux Parisiennes de tous temps, libres, mutines et racées.

Générique

Production La Grande Ourse

Scénario Denise Dubois Lallais, Jacques Rozier Interprétation Fouli Elia, Hé



Un classique des passions violentes

 LE DEMON S'EVEILLE LA NUIT, de Fritz LANG, USA / 1951 / 1H45 / VO


Mardi 07/12 à 20h30 avec présentation du film. 


Déçue par la vie et par les hommes, Mae Doyle retourne auprès de son frère. Elle sort avec Jerry d'Amato et fait la connaissance d'Earl Pfeiffer vers lequel elle se sent attirée. Elle épouse malgré cela Jerry et le couple a bientôt un enfant. Mais Earl et Mae se revoient à plusieurs reprises et Jerry, bouleversé, découvre la vérité : sa femme le trompe...
 
Tiré d'une pièce de Clifford Odets, Le démon s'éveille la nuit, est un film volontairement réaliste et même naturaliste. Lang a d'ailleurs commencé par filmer plusieurs milliers de mètres de vue documentaires (dont certaines ont été intégrées au film) pour saisir la vie des pêcheurs et les mouvements des bateaux de ^pêche. Son talent éclate au cours de splendides scènes de fureur entre Barbara Stanwick et Robert Ryan. (Télérama)



SEANCES CINE P'TITS GONES

 DROLES DE CIGOGNES, Programme de 5 courts métrages (République tchèque / 2019 / 47 mns / VF


Dimanche 05 décembre à 10h30 le matin ! 


Un programme magique et drôle mélangeant des techniques d'animation originales pour les plus petits. On verra donc : Drôles de cigognes, Potes en pelote, Le mirliton fripon, Le cavalier dézingué, Panique à la basse cour. 







SOIREE DE FETE AU CINEMA SAINT DENIS

 JOUR DE FETE, de et avec Jacques TATI, France, 1949, 1h27
Samedi 04/12 à 20h30 avec présentation de la soirée et du film. 


Prévu initialement le 4 juillet 2020, en plein air, pour fêter le centenaire du cinéma Saint Denis, mais repoussé plusieurs fois, suite au covid, Jour de fête arrive enfin ce 4 décembre pour célébrer l'entrée de notre cinéma dans son deuxième siècle. Jour de fête est un chef-d'œuvre comique qui conte, au lendemain de la guerre, les aventures de François, le facteur, dans un petit village du centre de la France bouleversé par le modernisme. 

La séance débutera par une première partie en pellicule 35 mm (vieilles bobines, film annonce des années 1960,...) et donnera lieu, à l'entracte, à un tirage au sort d'une tombola gratuite avec de nombreux lots. 





  

CRY MACHO, de Clint EASTWOOD, USA, 2021 / 1h44 / VO

 Vendredi 03/12 à 20h45, Samedi04/12 à 17h45, Dimanche 05/12 à 14h30, Lundi 06/12 à 20h45


En 1979, Mike Milo, ancienne star de rodéo et éleveur de chevaux usé jusqu'à la corde, accepte une mission d'un des anciens patrons : aller chercher le jeune fils de ce dernier au Mexique pour le ramener aux Etats Unis. Contraints d'emprunter des routes secondaires jusqu'au Texas, les deux hommes s'embarquent dans un périple difficile. Contre toute attente, le dresseur de chevaux désabusé fait de belles rencontres et trouve sa propre forme de rédemption. 

Nouveau Clint Eastwood  crépusculaire. Une collection d'images iconiques, parfois très belles. (Première)

Eastwood entretient la légende en narrant, avec une desarmante douceur, une histoire d'amour. (Le Progrès)



HAUTE COUTURE, de Sylvie OHAYON, France / 2021 / 1h43

 Jeudi 02/12 à 20h45, Vendredi 03/12 à 14h30 et 18h15, Dimanche 05/12 à 17h00


Jade, 20 ans, arrache un jour un sac dans le métro parisien. Alors qu'elle découvre le contenu de son sac, Jade comprend qu'elle vient de dépouiller une ouvrière d'un milieu similaire au sien. Prise de remord, elle se rend au domicile de la femme qu'elle a volée afin de lui rendre ses effets. En sonnant à la porte, elle rencontre Esther, femme d'une soixantaine d'année, qui finit sa carrière chez Dior. 



mardi 23 novembre 2021

Information

 Comme pour tous les cinémas, l'accès à notre salle, pour les plus de 12 ans, sera possible uniquement sur présentation d'un passe sanitaire. 


                                                                                                                                         



Court métrage du 24 au 30 novembre 2021

 999, de Vincent Leplay, 2,8 minutes. 




Synopsis

Un homme un poil obsessionnel termine son grand projet de confinement : un puzzle de 1000 pièces. Soudain, l’impensable se produit : il manque la toute dernière pièce. Mais où est-elle passée ?

Pour aller plus loin

Le titre est une référence à l’objet du désir et de l’action du film. Le héros, en plein confinement et en recherche d’activité(s) dans les quatre murs de son appartement, s’occupe en faisant un puzzle. Mais le gag arrive au moment de poser l’ultime pièce du jeu. L’œuvre finie compte en effet mille éléments, que notre homme n’arrive pas à totaliser puisqu’il en manque une. Interrogation, réveil soudain dans la nuit, soupçon envers son chien et commande d’un second puzzle identique… pour n’en tirer que la perle rare, avant l’étape de la compréhension, absurde… 

Nouvelle trouvaille ingénieuse que ce court métrage, né de l’espace contigu auquel une grande partie de l’humanité a été confrontée pendant les périodes de quarantaine forcée dues à la pandémie sanitaire. Le mur du salon présente d’ailleurs un assortiment de sept masques pour la semaine, du lundi au dimanche ! 

L’obsession au cœur du récit de 999 rappelle tous les récits de paranoïa en intérieurs, où les personnages voient leur préoccupation grandissante grignoter leur raison, au fur et à mesure que l’enfermement et la réduction d’espace se font sentir. La folie guette et peut déboucher sur la comédie comme sur l’angoisse pure, sinon l’horreur. Vincent Leplat, ici, a choisi d’en rire. 

Générique

Production Pandrea

Scénario Vincent Leplat

LA FRACTURE, de Catherine CORSINI, France / 2021 / 1h38

 Vendredi 26/11 à 20h45, Samedi 27/11 à 17h45 / Dimanche 28/11 à 17h00, Lundi 29/11 à 20h45


Raf et Julie, un couple au bord de la rupture, se retrouvent dans un service d'urgences proche d'l'asphyxie le soir d'une manifestation parisienne de Gilets Jaunes. A l'extérieur, la tension monte. L'hôpital, sous pression, doit fermer ses portes. Le personnel est débordé. La nuit va être longue. 

Emporté, enfiévré et hautement tragi-comique, ce film de Catherine Corsini réussit un huis clos bouillonnant. L'hôpital  come miroir lézardé des fractures sociales, sentimentales et politiques. (Le canard enchaîné)



PINGOUIN ET GOELAND ET LEURS 500 PETITS, documentaire de Michel LECLERC / France / 2021 / 1h49

 Vendredi 26/11  à 18h15, Mardi 30/11 à 20h30


C'est l'histoire d'un couple qui ne pouvait pas avoir d'enfant et qui en a eu des centaines. C'est l'histoire d'intellectuels, anarchistes, pacifistes, syndicalistes et féministes. C'est l'histoire d'un couple de résistants pendant la guerre qui a sauvé des enfants juifs et qu'on a pris pour des collabos. C'est l'histoire d' Yvonne et  Roger Hagnauer que tout le monde appelait Goéland et Pingouin. C'est l'histoire de la maison de Sèvres, une expérience unique de liberté, de pédagogie et d'ouverture au monde. Et puis c'est aussi mon histoire, puisque ma mère , sauvée par ce couple, a passé dans cette maison toute son enfance. (Michel Leclerc)





LE TRESOR DU PETIT NICOLAS, de Julien RAPPENEAU, France / 2021 / 1h44

 Vendredi 26/11 à 14h30, Samedi 27/11 à 14h30


Dans le monde paisible du Petit Nicolas, il y a Papa, Maman, l'école, mais surtout la bande de copains. Quand Papa reçoit une promotion et annonce que la famille doit déménager dans le Sud de la France, le petit Nicolas s'effondre. 





THE FRENCH DISPACH, de WES ANDERSON / usa / 2021 / 1h48 / VO

 Jeudi 25/11 à 20h45,Damedi 27/11 à 20h45, Dimanche 28/11 à 14h30


The French Dispatch met en scène un recueil d'histoires tirées du dernier numéro d'u magazine américain publié dans une ville française fictive du XX° siècle. 

La dernière folie de Wes Anderson aura pris son temps pour arriver sur les écrans. Cette attente forcée (covid oblige), cette parenthèse temporelle va plutôt bien à Wes Anderson, cinéaste du temps qui passe et repasse, avec un style qui n'appartient qu'à lui. 



lundi 15 novembre 2021

COURTS METRAGES DU 18 AU 22/11 2021

 * COURT METRAGE ADULTE : 


CHET' S ROMANCE, de Bertrand FEVE, 9 mns. 

En deux mots

Dans un noir et blanc exceptionnel, la dernière romance de Chet Baker captée en 35 mm et restaurée en septembre 2021.

Synopsis

Le film raconte l'histoire d'un faisceau de lumière qui tombe d'une note de musique. C'est aussi un hommage au musicien Chet Baker... C'est la musique d'une légende, le portrait d'une romance.

Pour aller plus loin

Présenté comme un documentaire, Chet’s Romance nous rappelle la frontière ténue qui existe entre ce genre et la fiction. Chet Baker est ici dans la position de l’interprète musical et cinématographique de la chanson I’m a Fool to Want You, dirigé et mis en scène comme le comédien central d’une pièce musicale. Une superbe photo noir et blanc, le format scope et la prestation du jazzman plongent le spectateur dans une douce mélancolie, bercée par les notes, la voix chaude de Baker et les volutes de fumée de sa cigarette. Probablement les dernières images de Chet Baker, qui mit fin à ses jours le 13 mai 1988.

Générique

Production Locus Solus

Scénario Bertrand Fèvre Interprétation Chet Baker, Ricardo Del Fra, Georges Brown, Alain Marie




 * COURT METRAGE ENFANT : 


LE PETIT MECANO, Dave FLEISCHER, 7,30 mns. 


En deux mots

Remis sur les rails après restauration, un film flamboyant de Dave Fleischer de 1936 !

Synopsis

Quand un petit garçon rêve de conduire des locomotives, ses rêves tournent parfois au cauchemar.

Pour aller plus loin

Charme de l’animation rétro au programme avec ce court métrage en couleur de 1936. On le doit au pionnier Dave Fleischer (1894-1979), créateur avec son frère aîné Max (1883-1972) du personnage de Koko le clown, et responsable du passage au grand écran des figures iconiques Betty Boop et Popeye, avant de réaliser le long métrage Les voyages de Gulliver (1939).

Ces sept minutes trente sont un pur régal d’humour et de malice, dans les pas d’un petit garçon qui en a assez de son petit train électrique et entend passer à la taille réelle et conduire une vraie locomotive… Difficile quand on est haut comme trois pommes et surveillé par un chien de garde dans le jardin familial ! Mais le bambin a plus d’un tour dans son sac et entourloupe son toutou pour s’échapper.

La technique utilisée est épatante. Les aplats du dessin se mêlent à des décors en volumes le long du rêve-cauchemar de l’enfant endormi sur les rails. Comme dans les trains-fantômes, les machines prennent vie et deviennent menaçantes. Le suspense est à son comble, la musique s’emballe, mais le canidé va s’avérer un héros vraiment “super”. Et le happy end pourra triompher.




UN CLASSIQUE D'UN MAITRE ITALIEN

 LE JARDIN DES FINZI CONTINI, de Vittorio DE SICA / Italie / 1971 / 1H34 / VO 


Mardi 23/11 à 20h30 avec présentation du film


Italie, 1938. Alors que l'idéologie fasciste imprègne insidieusement les mœurs italiennes, les mesures anti juives se multiplient et les clubs sportifs sont interdits aux membres non aryens. Les Fizi Contini, pilier de l'aristocratie de Ferrare, accueillent les jeunes gens de la petite bourgeoisie sur les courts de tennis dans l'immense parc qui entoure le palazzo familial. C'est ainsi  que Giorgio a l'occasion de revoir son amie d'enfance, Micol, son premier et éternel amour. 

Réalisé d'après un roman de l'écrivain Giorgio Bassani, Le jardin des Finzi Contini et à inscrire parmi les meilleurs films de Vittorio de Sica, marquant ainsi son retour en force traitant un sujet dont la gravité ne peut laisser indifférent. (François Maurin) 







PIL, de Julien FOURNET, France / 2021 / 1h29

 Samedi 20/11 à 14h30


Pil, une jeune orpheline débrouillarde, vit dans les rues de la cité médiévale de Roc-en-Brume. Avec ses trois fouines apprivoisées, elle survit en allant chiper de la nourriture dans le château du sinistre Tristain, qui usurpe le trône. Un jour, pour échapper aux gardes qui la poursuivent, Pil se déguise en enfilant une robe de princesse. 





TRALALA, de Arnaud et Jean-Marie LARRIEU, France / 2021 / 2h00

 Vendredi 19/11 à 20h45, Samedi 20/11 à 17h45, Dimanche 21/11 à 14h30, Lundi 22/11 à 20h45


Tralala, la quarantaine, chanteur dans les rues de Paris, croise un soir une jeune femme qui lui adresse un message avant de disparaître : " Surtout ne soyez pas vous même ". Tralala a-t-il rêvé ? Il quitte quitte la capitale et finit par retrouver à lourdes celle dont il est déjà amoureux. 

Les cinéastes des Pyrénées envoient leur acteur fétiche à Lourdes et accomplissent le miracle d'une comédie musicale légère et ascensionnelle. (Le Progrès)

Une fantaisie tendre et déjantée qui joue avec le décor - la ville des apparitions - comme avec les codes du genre tout en les détournant. (La Croix)

L'HOMME DE LA CAVE, de Philippe LE GAY / France / 2021 / 1h54

 Jeudi 8/11 à 20h45, Vendredi 19/11 à 14h30 et 18h15, Samedi 20/11 à 20h45, Dimanche 21/11 à 17h00


A Paris, Simon et Hélène décident de vendre une cave dans l'immeuble où ils habitent. Un homme, au passé trouble, s'y installe sans prévenir. Peu à peu, sa présence va bouleverser la vie du couple. 

Dix ans après Les femmes du 6° étage, film solaire, Philippe Le Guay nous plonge dans les abîmes de la noirceur humaine. D'une maîtrise absolue, L'homme de la cave, tiré d'un fait divers, flirte par moments avec le fantastique de Polanski et propose une réflexion troublante sur le négationnisme, très rarement mis en scène au cinéma. (Positif)






mardi 9 novembre 2021

Court métrage du 10 au 16 novembre 2021

 o28, d'Otalia Caussé, Geoffroy Collin, Louise Grarfel, 5,29 mns. 


En deux mots

FAST AND FURIOUS !

Le film aux 50 prix et 236 sélections ! 

Synopsis

A Lisbonne, un couple de touristes allemands est sur le point de grimper à bord du mythique tramway n°28 mais comment réagir quand les freins vous lâchent et que vous êtes embarqués dans un vertigineux voyage ... avec un bébé à bord.

Pour aller plus loin

Délire total dans ces 5mn18 échevelées. Lisbonne n’a rien à envier à San Francisco, et le club des cinq à la réalisation du film le prouve haut et fort. Un quintet de la promotion étudiante 2019 de l’école de Valenciennes en jeu vidéo, animation et design Rubika. Jeunes mais déjà pros dans le maniement technique et narratif. Aucune seconde ne manque de saveur.

Le résultat est un mix entre Speed et Bullitt. Les péripéties s’enchaînent à vitesse grand V, les couleurs pètent comme dans un parc d’attraction. Et les protagonistes en traversent un dans leur grande dégringolade sans dialogues. La vivacité éclate dans ces aventures en 3D, devant lesquelles le spectateur reste en haleine du début à la fin, et n’est jamais à court de surprise.

Le jeu avec les clichés réjouit aussi, du traditionnel fado aux touristes accros à l’appareil photo, en passant par le tramway le plus célèbre de la capitale portugaise. La ligne 28 donne son titre au film et traverse les rues lisboètes les plus pittoresques. Ce n’est pas le bébé volant qui s’en plaindra !

Générique

Production Rubika Supinfocom

Scénario Otalia Caussé Musique David Gana, Cyrille Marchessea



JULIE (EN 12 CHAPITRES), de Joachim TRIER, Norvège / 2021 / 2h08 / VO

 Vendredi 12/11 à 18h00 et 20h45, samedi 13/11 à 17h45, Lundi 15/11 à 20h45


Julie, bientôt 30 ans, n'arrive pas à se fixer dans la vie. Alors qu'elle pense avoir trouvé une certaine stabilité auprès d'Askel, 45ans, auteur à succès, elle rencontre le jeune et séduisant Eivind. 

J'ai ressenti le besoin de parler d'amour, et de l'écart entre le fantasme de la vie que nous aurions rêvé de mener et la réalité de ce que sont nos vies. (Joachim Trier)

Prix d'interprétation féminine à Cannes 2021 pour Renate Reinsve. 





LE LOUP ET LE LION, de Gilles de MAISTRE / France / 2021 / 1h39

 Vendredi 12/11 à 14h30, Samedi 13/11 à 14h30, Dimanche 14/11 à 14h30


A la mort de son grand-père, Alma, jeune pianiste de 20 ans, revient dans la maison de son enfance, perdue sur une île déserte du Canada. Là, tout bascule, quand un louveteau et un lionceau en détresse surgissent dans sa vie. 

Un film pour toute la famille. 






 

ILLUSIONS PERDUES, de Xavier GIANNOLI, d'après Honoré de Balzac, France / 2021 / 2h30

 Jeudi 11/11 à 17h00 et 20h45, Samedi 13/11 à 20h45, Dimanche 14/11 à 17h00, Mardi 16/11 à 20h30


Lucien est un jeune poète inconnu de la France du XIX°. Il a de grandes espérances et veut se forger un destin. Il quitte l'imprimerie familiale de sa province natale pour tenter sa chance à Paris, au bras de sa protectrice. Bientôt livré à lui même dans la ville fabuleuse, le jeune homme va découvrir les coulisses d'un monde voué à la loi du profit et des faux semblants. Une comédie humaine où tout s'achète et se vend, la littérature comme la presse, la politique comme les sentiments, les réputations comme les âmes. Il va aimer, il va souffrir, et survivre à ses illusions. 



mercredi 3 novembre 2021

COURTS METRAGES DU 4 AU 9 NOVEMBRE 2021

 



* Court métrage adulte  : LA TOILETTE DE  LA TOUR EIFFEL, Anonyme, 3,57 mns.  

En deux mots

Des images étourdissantes  d'une incroyable définition pour ce film presque centenaire...

Synopsis

Le travail des ouvriers affairés au nettoyage et à la peinture de la Tour Eiffel.

Pour aller plus loin

Datant de 1924, ce documentaire de près de quatre minutes reste anonyme en ce qui concerne sa réalisation. Il rend hommage à la dame de fer construite sous l’impulsion de l’ingénieur et industriel Gustave Eiffel, pour l’Exposition universelle de Paris de 1889 (et si elle faisait 312 mètres à l’origine, elle en mesure aujourd’hui 324, en comptant les antennes à son sommet).
Le film, restauré par Lobster, présente le travail de restauration de peinture effectué par des dizaines d’hommes, affublés de pots, de brosses et de pinceaux. Présentés tels des équilibristes et des acrobates, ils sont suspendus à des poulies et câbles, bien loin des normes de sécurité en vigueur aujourd’hui.
La caméra accompagne les ouvriers en plan rapproché comme en plan large, en plan fixe comme en mouvement, en vue horizontale comme en plongée. On perçoit notamment des travellings verticaux ascendants et descendants, filmés depuis l’ascenseur de la tour.
Dès les débuts du cinéma, le monument avait intéressé les cinéastes pionniers. Louis Lumière, Georges Méliès, Louis Feuillade, René Clair et Abel Gance l’ont ainsi intégré à leurs visions documentaires ou fictionnelles.







* Court métrage enfant  : MATILDA, de Irène Iborra, Edouard Puertas Anfruns, 3,57 mns. 


En deux mots

L'apprentissage de l'obscurité pour les tout petits grâce une animation merveilleusement fluide.

Ne manquez pas le générique !

Synopsis

Matilda n’arrive pas à dormir, et joue avec sa lampe de chevet quand l’ampoule saute ! Matilda se retrouve dans le noir. Sa première frayeur passée, et grâce à sa lampe de poche, la petite fille se familiarise avec l’obscurité, et découvre peu à peu les charmes de la nuit…

Pour aller plus loin

L’achluophobie, autrement dit la peur de l’obscurité, reste une source intarissable de fiction. Dans le champ de l’animation, est sorti notamment en 2007 le long métrage collectif Peur(s) du noir, composé déjà de six courts métrages, où les dessins s’animent et illustrent les pires cauchemars. Qui dit peur dit solitude, en effet, car la fillette de Matilda doit affronter seule ses angoisses qui la submergent, malgré son environnement familier, ses doudous, et une présence parentale dans les pièces voisines.


Belle idée, souvent apanage des comédies en prises de vue réelle, le générique de fin propose en insert des images du making-of. Des partages du processus de fabrication, long et méticuleux travail de l’animation, ici de marionnettes et d’objets divers, dans le décor unique de la chambre de la petite fille, qui devient le terrain des ombres terrifiantes. On remarque notamment sur l’un des murs une affiche clin d’œil à Ma vie de courgette de Claude Barras.


Le duo espagnol de réalisateurs, Irene Iborra et Eduard Puertas, rend aussi hommage, à travers le titre du film, à une autre héroïne emblématique de l’imaginaire enfantin. La protagoniste du roman culte de l’auteur britannique Roald Dahl, Matilda, paru en 1988, est une gamine qui apprend elle aussi à dépasser ses angoisses et ses blocages.

Générique

Production Les Films du Nord

Scénario Irène Iborra Musique Karim Bagili Interprétation Lily Demuynck Deydier




Un classique de la comédie italienne

 PARFUM DE FEMME, de Dino RISI, Italie / 1974 / 1h43 / VO


Mardi 09/11 à 20h30 avec présentation du film. 


Il y a sept ans, Fausto a perdu sa main gauche et ses yeux dans un accident. Il recrute Ciccio, un jeune ordonnance, pour l'accompagner pendant une semaine jusqu'à Gênes. Fausto y retrouve Sarz qui depuis l'adolescence se consume d'amour et d'adoration pour lui qui la rudoie, la repousse et l'humilie sans cesse. 

Ce film poignant, mais aussi d'une drôlerie prodigieuse, est sans doute l'œuvre la plus aboutie et la plus profonde de Dino Risi, cinéaste chez qui le comique et la caricature n'ont jamais été la politesse du tragique. (Michel Marmin)



Le Festival Toiles des Mômes présente

 LAUREL ET HARDY : PREMIERS COUPS DE GENIE, 3 courts métrages de Léo Mac Carey, USA / 1928 / 59 MNS


Samedi 06/11 à 14h30


Ce programme comporte 3 courts métrages parmi les plus drôles des débuts de Laurel et Hardy : Vive la liberté - Œil pour Œil - La Bataille du siècle. C'est l'occasion pour tous les publics, enfants, familles et cinéphiles de (re)découvrir le tandem comique le plus célèbre  de l'histoire du cinéma. Si vous aimez rire, vous ne pouvez pas manquer cette séance. 





EIFFEL, de Martin BOURBOULON, France / 20212 / 1h48

 Vendredi 05/11 à 14h30 et 18h15, Samedi 06/11 à 20h45, Dimanche 07/11 à 14h30


Venant tout juste de terminer sa collaboration sur la statue de la Liberté, Gustave Eiffel est au sommet de sa carrière. Le gouvernement français veut qu'il crée quelque chose de spectaculaire pour l'Exposition universelle de 1889 à Paris, mais Gustave Eiffel ne s'intéresse qu'au projet de métropolitain. Tout bascule lorsqu'il recroise son amour de jeunesse. Leur relation l'inspire à changer l'horizon de Paris pour toujours. 

Bien que romancée autour d'une histoire sentimentale, le film est d'abord une grande fresque sur la construction de la tour Eiffel, bénéficiant des effets spéciaux permis aujourd'hui par le numérique. 



TOUT S'EST BIEN PASSE, de François OZON, France / 2021 / 1h53

 Jeudi 04/11 à 20h45, Samedi 06/11 à 17h45, Dimanche 07/11 à 17h00, Lundi 08/11 à 20h45


Le père d'Emmanuelle est hospitalisée après un accident vasculaire cérébral. A son réveil, cet homme de 85 ans, curieux de tout, aimant passionnément  la vie, désormais diminué et dépendant, demande à sa fille de l'aider à mourir.  

François Ozon adapte avec beaucoup de tact et de délicatesse le roman éponyme et autobiographique d'Emmanuèle Bernheim. Sophie Marceau et Geraldine Pailhas sont belles et émouvantes en filles aimantes et bouleversées. André Dussollier impressionne en vieil homme sarcastique.