lundi 15 novembre 2021

COURTS METRAGES DU 18 AU 22/11 2021

 * COURT METRAGE ADULTE : 


CHET' S ROMANCE, de Bertrand FEVE, 9 mns. 

En deux mots

Dans un noir et blanc exceptionnel, la dernière romance de Chet Baker captée en 35 mm et restaurée en septembre 2021.

Synopsis

Le film raconte l'histoire d'un faisceau de lumière qui tombe d'une note de musique. C'est aussi un hommage au musicien Chet Baker... C'est la musique d'une légende, le portrait d'une romance.

Pour aller plus loin

Présenté comme un documentaire, Chet’s Romance nous rappelle la frontière ténue qui existe entre ce genre et la fiction. Chet Baker est ici dans la position de l’interprète musical et cinématographique de la chanson I’m a Fool to Want You, dirigé et mis en scène comme le comédien central d’une pièce musicale. Une superbe photo noir et blanc, le format scope et la prestation du jazzman plongent le spectateur dans une douce mélancolie, bercée par les notes, la voix chaude de Baker et les volutes de fumée de sa cigarette. Probablement les dernières images de Chet Baker, qui mit fin à ses jours le 13 mai 1988.

Générique

Production Locus Solus

Scénario Bertrand Fèvre Interprétation Chet Baker, Ricardo Del Fra, Georges Brown, Alain Marie




 * COURT METRAGE ENFANT : 


LE PETIT MECANO, Dave FLEISCHER, 7,30 mns. 


En deux mots

Remis sur les rails après restauration, un film flamboyant de Dave Fleischer de 1936 !

Synopsis

Quand un petit garçon rêve de conduire des locomotives, ses rêves tournent parfois au cauchemar.

Pour aller plus loin

Charme de l’animation rétro au programme avec ce court métrage en couleur de 1936. On le doit au pionnier Dave Fleischer (1894-1979), créateur avec son frère aîné Max (1883-1972) du personnage de Koko le clown, et responsable du passage au grand écran des figures iconiques Betty Boop et Popeye, avant de réaliser le long métrage Les voyages de Gulliver (1939).

Ces sept minutes trente sont un pur régal d’humour et de malice, dans les pas d’un petit garçon qui en a assez de son petit train électrique et entend passer à la taille réelle et conduire une vraie locomotive… Difficile quand on est haut comme trois pommes et surveillé par un chien de garde dans le jardin familial ! Mais le bambin a plus d’un tour dans son sac et entourloupe son toutou pour s’échapper.

La technique utilisée est épatante. Les aplats du dessin se mêlent à des décors en volumes le long du rêve-cauchemar de l’enfant endormi sur les rails. Comme dans les trains-fantômes, les machines prennent vie et deviennent menaçantes. Le suspense est à son comble, la musique s’emballe, mais le canidé va s’avérer un héros vraiment “super”. Et le happy end pourra triompher.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire