SUPRISE BOOGIE, d'Albert PIERRU, 6 minutes
En deux mots
Amateur de jazz, Albert Pierru livre un expérimental joyeux et ludique qui bousule le cinéma d'animation traditionnel. Une vraie curiosité, à voir !
Synopsis
Sous le signe de la fantaisie, dessins, personnages et couleurs s'animent au rythme endiablé d'un big band résolument swing.
Pour aller plus loin
Attention, swing ! Ce classique du cinéma d’animation français des années 1950 ressurgit et ravit. Le méconnu Albert Pierru était un grand admirateur de son aîné anglophone Norman McLaren, dont il a adopté la technique. Dessin et peinture directement sur la pellicule, et grattage de l’émulsion image par image créent des films sans caméra.
La musique nous embarque dès les premières notes et ne nous lâche plus jusqu’à la fin. Chaque instrument trouve sa place et son propre solo, de la batterie aux percussions, de la trompette au trombone. Le titre donne le ton et l’ambiance est au boogie, diminutif du boogie-woogie, courant musical dérivé du jazz, mais aussi danse à mi-chemin entre le rock’n’roll et le Lindy Hop.
Ce film court est un feu d’artifice de trouvailles, où les lignes, figures et formes s’enchaînent avec une fluidité épatante, de fonds noirs en couleurs chatoyantes, d’effets stroboscopiques en split-screen. On y décèle une farandole de mains, de bras, de corps, mais aussi d’une barque, de flots, de monstres des mers et bien sûr d’instruments. Une fête du mouvement et de l’expérimentation !
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