PACOTILLE, d'Eric JAMEUX, 8,08 mns
En deux mots
Un sans faute ! Interprétation (Sophie Quinton), dialogue, rythme... Un film culte. Une des meilleures comédies du catalogue.
Synopsis
Thierry propose à Karine de monter dans sa voiture garée sur un parking. Le couple est en froid. En guise de réconciliation, Thierry offre à sa petite amie un pendentif sur lequel est gravée une sentence amoureuse… Contre toute attente, Karine interprète cette phrase de façon négative. La réconciliation se transforme peu à peu en malentendu puis en dispute.
Pour aller plus loin
Eric Jameux a fait le tour des festivals, jusqu’à une nomination aux César, avec ce duo impayable entre Karine, jeune femme à l’esprit cartésien, qui réagit au quart de tour, et Thierry, amoureux maladroit qui tente comme il peut de sauver les meubles. Au final, ce sont douze minutes de joute verbale et émotionnelle, dans le huis-clos de l’avant d’une voiture, ponctué par des plans larges et extérieurs en début et fin de film.
Situé sur le quai d’une zone portuaire de ville du Nord, l’aventure se passe en 1983, comme l’annoncent les vignettes collées sur le pare-brise de la bagnole sport. Le réalisateur distille le titre culte de Patrick Coutin J’aime regarder les filles, datant de 1981, qui succède au Printemps Allegro des Quatre saisons de Vivaldi, et le look des personnages en blouson de cuir et vinyle joue la carte rock du moment.
Un savoureux quiproquo mène la danse, et fonctionne par effet boule de neige, dès l’arrivée du garçon, que sa dulcinée se rappelle avoir vu en compagnie d’une autre. L’effet comique, mais dramatique pour les personnages, naît du pendentif en forme de cœur gravé du dicton « Plus qu’hier / Moins que demain ». Judicieuse idée d’avoir transformé une déclaration d’amour en motif de dispute fatale.
Générique
Production Lazennec tout court, Lazennec Tout Court
Scénario Éric Jameux Musique Antonio Vivaldi, Patrick Coutin Interprétation Sophie Quinton, Christophe Giordano
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