FUCK LES GARS, d'Anthony COVENEY, 8,08 mns.
En deux mots
"Le premier chagrin, ça frappe" dit le synopsis... une comédie sur les premières relations amoureuses (et pas que) chez nos cousins du Québec.
Synopsis
Tous les élèves de sixième retirent leur manteau de leur casier. Un papier circule discrètement entre les enfants, jusqu’à Anaïs. Elle l’ouvre et découvre qu’il s’agit d’un message de Laurier. Couteau dans le cœur, rage dans les yeux, elle se précipite sur lui et le gifle au visage. Le premier chagrin, ça frappe !
Pour aller plus loin
Le jeune réalisateur canadien Anthony Coveney est un habitué du format court et du visuel. Il a signé de nombreux clips pour les artistes Zen Bamboo, Les Louanges ou Simon Kearney. Outre ses créations autour de la musique, il a aussi mené à bien des fictions courtes de cinéma, dont ce délirant “teen movie”, revisitant les figures imposées du genre en les dynamitant.
L’école est l’unique décor de cette aventure colorée. Tous les lieux et contextes sont là : salle de classe, casiers dans les couloirs, bureau du directeur, cantine, salle de sport, séance photos. L’enjeu peut donc s’y déployer. Anaïs subit une rupture par mot laconique (“Je casse”, accompagné d’un smiley triste), écrit à la va-vite sur un bout de papier, transmis par une chaîne d’élèves. Puis elle se rebelle…
La révolte se propage et la protagoniste va au conflit dans chaque situation, pour mieux imprimer sa colère envers la lâcheté masculine. “Fuck les gars” devient son crédo et l’opposition son mode de relation à l’autre. Les montages cut et les situations à répétition créent une drôlerie dévastatrice, jusqu’à ce qu’elle trouve une complicité réconfortante avec un camarade de poterie.
Générique
Production Université du Québec à Montréal
Scénario Anthony Coveney
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