* COURT METRAGE ADULTE : PACOTILLE, d'Eric Jameux, 12 mns.
En deux mots
Un sans faute ! Interprétation (Sophie Quinton), dialogue, rythme... Un film culte. Une des meilleures comédies du catalogue.
Synopsis
Thierry propose à Karine de monter dans sa voiture garée sur un parking. Le couple est en froid. En guise de réconciliation, Thierry offre à sa petite amie un pendentif sur lequel est gravée une sentence amoureuse… Contre toute attente, Karine interprète cette phrase de façon négative. La réconciliation se transforme peu à peu en malentendu puis en dispute.
Pour aller plus loin
Générique
Production Lazennec tout court, Lazennec Tout Court
Scénario Eric Jameux Musique Antonio Vivaldi, Patrick Coutin Interprétation Sophie Quinton, Christophe Giordano
* COURT METRAGE ENFANT : LE MOINE ET LE POISSON, de M.Dudock de Wit, 6mns.
En deux mots
Le film aux 130 sélections, César du court métrage en 1996.
Synopsis
Un moine découvre un poisson dans un réservoir d'eau près d'un monastère. Il essaie de l'attraper en utilisant toutes sortes de moyens. Au cours du film, la poursuite devient de plus en plus symbolique.
Pour aller plus loin
Qu’écrire d’inédit à propos du Moine et le poisson, sinon réitérer qu’il s’agit d’une véritable splendeur et d’un classique incontesté de l’animation du quart de siècle écoulé.
La pureté de la ligne claire du dessin du Néerlandais Michael Dudok de Wit (à l’encre de Chine et à la gouache) se marie avec une harmonie inégalée à la composition musicale – inspirée de La Follia de Corelli – de Serge Besset, qui devait par la suite se distinguer aux côtés de Jacques-Rémy Girerd, figure centrale de Folimage Valence, structure au sein de laquelle Dudok de Wit a travaillé comme artiste en résidence pour réaliser son film.
Les teintes d’aquarelle du ciel bleu et celles des décors romans, oscillant entre le jaune, le marron et l’ocre, servent d’écrin à la quête du petit moine sautillant à la poursuite d’un poisson taquin, son épuisette à la main. La tonicité du découpage accélère le rythme et entraîne vers une délirante abstraction, digne du capitaine Achab et de sa baleine blanche, poursuivie jusqu’à devenir une véritable obsession, pour une pénétrante métaphore existentielle. Il y a rien moins qu’un éclat d’éternité dans ce chef-d’œuvre éternel.
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