ATASH (La soif)
d' Asghar BESHARTI
En deux mots
Un ultra court qui en dit long...
Prix de L'Extra Court au Mobile Film Festival 2021.
Synopsis
Dans un environnement sec et aride, une femme masquée aide les oiseaux.
Pour aller plus loin
Avec Atash, soit Thirst, donc Soif, l’Iranien Asghar Besharati plante en quelques secondes un décor et raconte un monde. Ce quadragénaire, photographe autodidacte et devenu réalisateur documentaire, a le don pour saisir les détails et les beautés environnantes. Il les célèbre par ses cadres précis et par sa mise en lumière de situations simples, mais saisissantes quand l’œil et l’attention s’y arrêtent.
Le sol fissuré d’aridité craque sous les pas d’une femme qui traverse un paysage nu et désertique. La caméra suit sa marche et son cheminement dans des canyons à la photogénie stupéfiante. Le but de la route est de rejoindre un puits. Le seau improvisé remplit d’eau une jarre, que l’on croit destinée à l’héroïne, dans un chemin retour vers son point de départ. Mais la surprise est au rendez-vous…
Comme dans tous les “ ultra courts”, la chute est essentielle pour donner du corps au film. Et cette aventure d’à peine une minute remplit sa mission, qui lui a valu le Grand prix et le Prix de L’Extra court du dernier Mobile Film Festival, sur le thème de “Making Peace With Nature”. La paix naît ici de la sororité de la protagoniste avec les oiseaux alentours. L’eau leur est destinée, dans un geste altruiste et désintéressé.
Générique
Scénario Asghar Besharati
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