BLACK BLANC BEUR, de Prïncia Car, Matthieu Ponchel, 2,20 mns.
En deux mots
Prix de la mise en scène au Nikon Film Festival en 2020.
Synopsis
Oh mon frère tu vois pas que j'y suis pas dans Black Blanc Beur ?
Pour aller plus loin
Le duo formé par Prïncia Car et Matthieu Ponchel livre ici un film ultra court. Efficacité, punch, humour, engagement : le menu est riche malgré la durée ramassée. L’heure est à la revendication, avec l’entrée en matière sur un jeune aux racines asiatiques, qui s’estime floué et même invisibilisé par le slogan black-blanc-beur. C’est donc l’histoire d’une revanche.
Le gros plan en noir et blanc sur ce visage de garçon derrière un grillage évolue vers le groupe, et le féminin, tout en passant aux images en couleur et, progressivement, du format carré au rectangle large. Il est question de corps – et de faire corps ensemble – dans ce récit sur la jeunesse, l’inclusion, et l’appropriation de chacun et chacune. Se faire sa place et exister équitablement devient l’enjeu.
Comme dans une “battle”, les personnages s’affrontent : par le verbe, puis par le sport. La frustration, la colère et la provocation vont finalement déboucher sur un terrain d’entente, basé sur l’acceptation et sur la reconnaissance. Se faire entendre et se sentir moins seul(e) ouvre la porte au positif. Et le féminin gagne enfin le slogan central.
Générique
Interprétation Matthieu Ponchel
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