Ce livre est en vente au cinéma Saint-Denis !
mardi 29 septembre 2020
COURT METRAGE DU 30/09 AU 06/10/2020
MARTA, de Julien Verdier, Benoit Verdier, 5,41 minutes.
En deux mots
Un film sensible, dénué de voyeurisme, qui raconte le cheminement d'une migrante.
Synopsis
Une interview en direct. Une journaliste retrace le parcours de Marta, vingt-cinq ans, ancienne prostituée nigériane. Les blessures laissées par cette ancienne vie s'ouvrent à nouveau. En direct.
Pour aller plus loin
Benoit et Julien Verdier ont coécrit, coréalisé et co-monté le court métrage Marta, que le second a également produit. Ils ont construit leur œuvre sous la forme d’une interview filmée d’une seule traite, en plan-séquence fixe. Le temps de l’entretien, donc de l’unique scène, constitue ainsi celui du film.
Sobrement titré du prénom de l’héroïne, le film met en lumière le trafic humain généré par les rêves de migration et d’accession à une vie meilleure. Ici, une jeune femme partie de son pays natal, le Nigéria, est passée en camion par la Libye, puis a atteint en bateau pneumatique l’île-transit de Lampedusa, avant d’atterrir en Italie, dans la ville piémontaise d’Alessandria, où elle est devenue la proie d’un réseau de prostitution.
La voix-off explicative vient d’une autre femme, hors-cadre, en contrechamp invisible, située à la place même du spectateur. La protagoniste revit ainsi son parcours en direct, face à l’objectif de la caméra. Au final, son désir de devenir couturière commence à se concrétiser, puisqu’elle suit une formation pour accéder à ce métier tout en faisant des ménages dans le lycée servant de décor au film.
Générique
Production BleuBahamas
Scénario Julien Verdier, Benoit Verdier, Amaury Brege Interprétation Machita Daly, Guylaine Droulle
THE CLIMB, de Michael Angelo COVINO / USA / 2020 / 1h36 /VO
Vendredi 02/10 à 20h45, Lundi 05/10 à 20h45
Deux cyclistes américains, Kyle et Mike escaladent les routes du Col de Vence. Mike avoue à Kyle qu'il a couché quelques années auparavant avec Ava, la fiancée de Kyle. Celui-ci, furieux, se dispute avec Mike qui fuit et finit par être renversé par une voiture. Blessé sans gravité, il est consolé à l'hôpital par Ava, qui l'enjoint à ne plus parler de cette histoire...
Sous ses airs de typique comédie indépendante façon Sundance, The climb (l'ascension à vélo) brille par son ton acide, qui ne cède jamais à la conclusion facile ni aux bons sentiments. (Les fiches du cinéma)
BELLE FILLE, de Meliane MARCAGGI / France / 2020 / 1h36
Vendredi 02/10 à 14h30, Samedi 03/10 à 17h00, Dimanche 04/10 à 14h00
Découvrant que son mari la trompe, Louise part décompresser en Corse le temps d'un week-end. Elle passe une folle nuit avec un bel inconnu, qu'elle découvre inanimé le lendemain matin. Andréa, la mère de celui-ci, débarque et le prend immédiatement pour sa belle-fille. Prise au piège, Louise se retrouve obligée de jouer le rôle de la belle fille idéale pour quelques jours.
Belle fille manie l'émotion sans pour autant noyer le rire, mais au contraire, en le rendant bienvenu et salvateur. (Le progrès de Lyon)
POLICE de Anne FONTAINE / France / 2020 / 1h38
Jeudi 01/10 à 20h45, Samedi 03/10 à 20h45, Dimanche 04/10 à 17h00, Mardi 06/10 à 20h45
Virginie, Erik et Astride, trois flics parisiens, se voient obligés d'accepter une mission inhabituelle : reconduire un étranger à la frontière. Sur le chemin de l'aéroport, Virginie comprend que leur prisonnier risque la mort s'il rentre dans son pays. Elle cherche à convaincre ses collègues de le laisser s'échapper...
Dans le fourgon de police, le huis clos est dévastateur. Et absolument magnifique. (Le Canard enchaîné)
Abbe fontaine détourne le genre du film policier pour l'engager intelligemment dans une voie intime et humaniste. (Les Fiches du cinéma)
mardi 22 septembre 2020
COURT METRAGE DU 24 AU 29 SEPTEMBRE 2020
Ces petites heures, Judith Herberth, Inès Brini, Julien Cortey , 4,23 mns
En deux mots
Prix de L'Extra Court au Poitiers Film Festival 2018 !
Synopsis
À Paris, une nuit d’été, une femme à sa fenêtre rêve les activités nocturnes de son voisinage.
Pour aller plus loin
Confectionné entre les murs de l’école Georges-Méliès d’Orly, Ces p’tites heures est un film d’atmosphère évanescent et délicat, qui plonge dans la moiteur d’une nuit d’été en ville, lorsque chacun vit avec les fenêtres ouvertes afin de profiter d’un peu de fraîcheur nocturne, lorsque le sommeil est particulièrement difficile à trouver. Ainsi, l’héroïne du film, en tenue légère, profite tranquillement de ces “p’tites heures”, celles où la nostalgie saisit le plus aisément, comme l'explique une voix de radio – joliment baptisée Nuits blanches. Observant les fenêtres allumées autour de son immeuble, la jeune fille pénètre entre réalité et fantasmes dans la vie d’inconnues – car il s’agit ici exclusivement de femmes, l’élément voyeuriste étant écarté au seul profit d’une simple curiosité aiguisée par cette heure avancée, comme suspendue.
La bande-son, forcément, est au diapason, mêlant, voix, bruits de la ville et chansons volontiers désuètes – qui se souvient encore de Berthe Sylva ? – pour saisir un moment où des solitudes se rejoignent littéralement, de façon métaphorique, quand une intimité est créée malgré soi et que l’on vit, pour une fois, avec ceux qui habitent tout près et qui restent pourtant, normalement, de parfaits inconnus.
Les aplats de couleur, tout en sobriété, utilisés en 2D pour les personnages sur un décor en 3D plus réaliste, achèvent de laisser s’exhaler tout le charme d’une œuvre d’école sélectionnée dans une bonne trentaine de festivals internationaux tout au long de l’année 2018.
Générique
Production Ecole Georges Méliès
Scénario Judith Herbeth, Inès Brini, Julien Cortey
| 04’23 |
LA COMMUNION, de JAN KOMASA / Pologne / 2020 / 1h58 / vo
Dimanche 27/09 à 14h00, Mardi 29/09 à 20h45
Daniel, 20 ans, se découvre une vocation spirituelle dans un centre de détention pour la jeunesse, mais le crime qu'il a commis l'empêche d'entrer au séminaire. Envoyé dans une petite ville pour travailler dans une menuiserie, il se fait passer pour un prêtre et prend la tête de la paroisse.
Bien loin de tout manichéisme, le très adroit Jan Komasa ne fait pas de son usurpateur un profiteur : il donne plus qu'il ne vole à la paroisse en exhortant les fidèles à la réconciliation, en les sortant de la torpeur ou de la haine, la rancune les avaient plongés. Un peu à l'image de l'apôtre Paul, il porte un message pur et ayant lui même l'expérience d'avoir été souillé, ce qui le rend plus humain. Avec sa beauté du diable, son magnétisme troublant et son prénom de prophète biblique, Daniel n'a rien d'orthodoxe dans son attitude..., mais comme l'abbé Donissan de Bernanos, il accomplit son miracle. Les voies de la providence sont impénétrables...(Le Petit Bulletin)
DANS UN JARDIN QU' ON DIRAIT ETERNEL, de Tatsushi Omori / Japon / 1h42 / VO
Vendredi 25/09 à 20h45, Samedi 26/09 à 17h00, Lundi 28/09 à 20h45
Dans une maison traditionnelle à Yokohama, Noriko et sa cousine Michiko s'initient à la cérémonie du thé. D'abord concentrée sur sa carrière dans l'édition, Noriko se laisse finalement séduire par des gestes ancestraux de Madame Takeda, son exigeante professeure.
Au fil du temps, elle découvre la saveur de l'instant présent, prend conscience du rythme des saisons et change peu à peu son regard sur l'existence. Michiko, elle, décide de suivre un autre chemin...
Une œuvre toute en délicatesse dans la grande tradition du cinéma japonais.
Ômori Tatsushi
Né à Tokyo en 1970. Diplômé du département de sociologie de l’Université de Komazawa. Après s’être fait un nom comme acteur, il devient l’assistant réalisateur de Arai Haruhiko et de Sakamoto Junji entre autres. Il réalise son premier film en 2005, l’adaptation d’un roman de Hanamura Mangetsu, lauréat du Prix Akutagawa, « The Whispering of the Gods » (Germanium no yoru). Le film est sélectionné en compétition officielle au Festival de Locarno. En 2010, son deuxième film, « Le pays de Kenta, Jun et Kayo » (Kenta to Jun to Kayo-chan no kuni), sur un scénario original, est présenté dans la section Forum du 60e Festival international du film de Berlin. Il reçoit la même année le Prix du jeune réalisateur de l’Association des Réalisateurs de cinéma Japonais. Sa dernière réalisation se nomme « Tarô l’idiot »(Tarô no baka), sorti au cinéma le 6 septembre 2019.
EFFACER L'HISTORIQUE, de Gustav KERVERN et Vincent DELEPINE / France / 20250 / 1h46
Jeudi 24/09 à 20h45, Vendredi 25/09 à 14h30, Samedi 26/09 à 20h45, Dimanche 27/09 à 17h00
Dans un lotissement de province, trois voisins sont en prise avec les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Il y a Marie, victime d'un chantage avec une sextape, Bertrand, dont la fille est harcelée au lycée, et Christine, chauffeur VTC en panne de paiement de ses clients. Ensemble, ils décident de partir en guerre contre les géants d'internet. Une bataille foutue d'avance, quoi que...
Voilà une comédie originale, drôle et jouissive, sur les pièges du monde numérique et connecté.
PORT DU MASQUE OBLIGATOIRE
Le port du masque obligatoire dans la file d'attente, pour acheter son billet et tout au long du film dans la salle. Merci.
mardi 15 septembre 2020
COURT MÉTRAGE DU 17 AU 22 SEPTEMBRE 2020
STEMPS, de Ainslie HENDERSEN
En deux mots
Un film ludique sur la fabrication d'un film d'animation d'objets.
Synopsis
Fabriquer des marionnettes, c’est comme faire de la musique. Explication ludique de la fabrication d’un film d’animation en pixillation, image par image.
Pour aller plus loin
“Une réflexion fine et touchante sur les marionnettes créées pour l’animation image par image : leur genèse, leur vie et leur fin.” Ainsi était présenté Stems par la manifestation genevoise Animatou à l’automne 2016. On ne saurait mieux dire : en une durée très brève, Ainslie Henderson parvient à la fois à surprendre et toucher en orientant notre regard sur la fabrication de petites figurines de stop-motion construites de bric et de broc alors que le premier plan, étalant sur un plan de travail immaculé des matières hétéroclites (composant électroniques, fleurs séchées, bloc de plâtre), laissait dans l’expectative.
Qu’allait bien pouvoir sortir de cet inventaire visuel à la Prévert ? L’utilisation d’une image accélérée suit donc rien moins qu’une naissance et la magie opère autour de ces volumes prenant vie. “Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?”, s’interrogeait Lamartine ; s’il avait connu l’animation de marionnettes, il n’aurait peut-être pas posé la question et cette courte et délicate variation récompensée d’un BAFTA écossais, équivalent du César, aurait achevé de le convaincre tout autant que nous...
Générique
Scénario Ainslie Henderson Musique Poppy Ackroyd
Pour fêter le Centenaire avec une comédie pétillante : retour sur les années 1950.
ARIANE, de Billy Wilder, USA / 1957 / 2h05 / VO
Mardi 22/09 à 20h45 avec présentation du film.
Fille d'un détective parisien, Ariane, une jeune ingénue, s'immisce dans la vie et les amours d'un riche Don Juan quinquagénaire...
C'est une oeuvre de fantaisie pure menée avec doigté dans la joliesse et avec brio dans la vivacité d'un humour toujours aussi persifleur. Style alerte, justesse de ton, notations spirituelles, telles sont les qualités premières de ce marivaudage aux dialogues pétillants et à l’impertinence bon enfant. Audrey Hepburn est comme dans Sabrina, l'héroïne ingénue, non dénuée d'une certaine perfidie. (Gilles Colpart)
En première partie, et en pellicule 35 mm, un court reportage sur le 25ème anniversaire des cinémas familiaux à Lyon en 1959.
RADIOACTIVITE, de Marjane SATRAPI, France / 2020 / 1h50 / VO et VF
En VO : Vendredi 18/09 à 20h45, Samedi 19/09 à 17h00
En VF : Dimanche 20/09 à 14h00
Paris, fin du XIXème. Marie est une scientifique passionnée qui a du mal à imposer ses idéees et découvertes au sein d'une société dominée par les hommes. Avec Pierre Curie, un scientifique tout aussi chevronné qui deviendra son époux, elle mène des recherches sur la radioactivité et ensemble ils finissent par découvrir deux nouveaux éléments : le radium et le polonium. Cette découverte leur vaut le prix Nobel. Mais après un tragique accident, Marie doit continuer seule et faire face aux conséquences de ses découvertes sur le monde moderne.
Par la réalisatrice de Persépolis, le beau portrait d'une femme d'exception, qui contribua, avant l'heure, à sortir les femmes de l'ombre où la société les avait mises depuis la nuit des temps.
Rosamund Pike incarne la double Prix Nobel Marie Curie dans le film de Marjane Satrapi. LAURIE SPARHAM/STUDIOCANAL
TERRIBLE JUNGLE, de David CAVIGLIOLI et Hugo BENAMOZIG / FRANCE / 2020 / 1h31
Vendredi 18/09 à 14h30, Samedi 19/09 à 20h45, Dimanche 20/09 à 17h00
Elliott, jeune chercheur naïf, part étudier un peuple mystérieux de l'Amazonie. C'est aussi l'occasion pour lui de s'éloigner de l'emprise possessive de sa mère. Mais celle-ci, inquiète, décide de partir à sa recherche en s'aventurant dans l'étrange forêt...
Après La vie de château (1969), Le sauvage (1975), Catherine Deneuve est toujours éblouissante dans la comédie. Loufoque et efficace.
L'OMBRE DE STALINE, de Agnieska HOLLAND, Pologne / 202 / 1h59 / VO
Jeudi 17/09 à 20h45, Lundi 21/09 à 23h45
En 1933, Gareth Jones, journaliste connu pour son interview d'Hitler, avertit le gouvernement britannique de la dangerosité de l'Allemagne nazie. Plus tard, il se rend en Union Soviétique pour interroger Staline sur son miracle.
Un récit historique convaincant. (Fiches du cinéma)
dimanche 13 septembre 2020
PORT DU MASQUE OBLIGATOIRE
Le port du masque obligatoire dans la file d'attente pour acheter son billet et tout au long du film dans la salle. Merci.
mardi 8 septembre 2020
Port du masque obligatoire !
Port du masque obligatoire dans la file d'attente pour acheter son billet et tout au long du film dans la salle. Merci.
COURT MÉTRAGE DU 10 AU 15 SEPTEMBRE 2020
JE SUIS VOTRE CHAUFFEUR, de Marc Allal et Sonia Bandhaou, 2,20 mns.
En deux mots
Édouard Montoute sur la banquette avant, Frédéric Diefenthal à l'arrière... Les premières images de Taxi 6 ?
Synopsis
La première nuit d’un chauffeur VTC, c’est compliqué… Surtout quand ses clients aiment bien parler.
Pour aller plus loin
Les jeunes acteurs Marc Allal et Sonia Bendhaou ont signé en duo cette comédie courte. Deux minutes vingt qui jouent avec la figure du chauffeur de taxi ou de VTC, en plein cœur de l’actualité. Le personnage de Dimitri effectue ici sa première journée de course et doit affronter les humeurs, réflexions et monologues de ses divers passagers. Tout comme la cohabitation éventuelle de multiples clients, en mode course partagée à moindres frais.
C’est le comédien Édouard Montoute qui incarne le héros, lui qui apparaît dans un second rôle des cinq films de la saga Taxi, une référence qui nourrit directement le scénario, tout comme l’évocation de Taxi Driver de Martin Scorsese. Certains passagers du véhicule prennent Dimitri pour… le vrai Montoute, qui se trouve être ailleurs, mais voit son sosie chauffeur en photo sur les réseaux sociaux !
La cerise sur le gâteau est l’apparition finale du protagoniste des premiers Taxi, Frédéric Diefenthal, dans son propre rôle, mais en usager “lambda”. Lui aussi prend le conducteur de la voiture pour le vrai Montoute, qui serait ainsi en pleine immersion pour un rôle… ou dans un vrai boulot complémentaire pour boucler ses fins de mois. Et la vedette de finir même par lâcher : “Ça aurait pu, les temps sont durs”…
Générique
Interprétation Edouard Montoute, Frédéric Diefenthal
DARK WATERS, de Tood WATERS / USA / 2020 / 2h06 / VO
Vendredi 11/09 à 20h45 et Dimanche 13/09 à 14h00
Voir article semaine passée du mardi 08/09
UN DIVAN A TUNIS, de Manale LABIDI / Tunisie / 2020 / 1h28 / VO
Samedi 12/09 à 17h00 et Lundi 14/09 à 20h45
Selma, 35 ans,. Après avoir exercé en France, elle ouvre son cabinet de psychanalyse dans une banlieue populaire proche de Tunis. Les débuts sont épiques, entre ceux qui prennent Freud et sa barbe pour un frère musulman, et ceux qui confondent séance tarifée avec " prestations tarifées ". Mais au lendemain de la révolution, la demande s'avère importante dans ce pays de schizophrène.
Une comédie humaine, féminine et féministe, enlevée et profonde, et la radiographie d'un pays en pleine mutation.
LA BONNE ÉPOUSE, de Martin PROVOST, France / 2020 / 1h59
Jeudi 10/09 à 20h45, Vendredi 11/09 à 14h30, Samedi 12/09 à 20h45, Dimanche 13/09 à 17h00, Mardi 15/09 à 20h45
Tenir son foyer et se plier au devoir conjugal sans fléchir : c'est ce qu'enseigne avec ardeur Paulette Van Der Beck dans son école ménagère. Ses certitudes vacillent quand elle se retrouve veuve et ruinée. Est-ce le retour de son premier amour ou le vent de la liberté en mai 1968 ? Et si la bonne épouse devenait enfin une femme libre ?
Parce que toute l'imagerie véhiculée par les écoles était à la fois drôle et terrifiante, j'ai voulu en faire une comédie. Elle raconte toute une époque. Je voulais que le film soit très stylisé, avec des dialogues ciselés, un rythme soutenu, de l'émotion... qu'il soit plein de cette énergie incroyable qui s'est libérée en 68. (Martin Provost)
mardi 1 septembre 2020
Réouverture du cinéma Saint Denis Lyon Croix-Rousse - Protocole mis en place pour notre public.
Réouverture de votre cinéma préféré le jeudi 3 septembre !
Chers spectateurs,
Nous sommes tellement heureux de pouvoir enfin vous retrouver après cette longue fermeture 
...Mais vous le savez le Cinéma doit respecter un protocole sanitaire pour vous protéger, nous protéger de toute possibilité de contamination par le Covid 19 lors de votre venue dans notre salle.
Ainsi le port du masque est obligatoire dès votre présence dans la file d'attente puis pendant toute la durée de la séance, même assis.
Le Rhône étant désormais placé en zone rouge nous devons également respecter la distanciation physique de 1 m entre chaque personne dans la file d'attente et un siège devra rester libre à gauche et à droite du spectateur ou de part et d'autre de l'ensemble des membres d'une même famille.
Du gel hydroalcoolique sera à votre disposition pour le passage en caisse, dans la salle, à l'entrée du café, dans les toilettes.
La vente de confiserie se fera uniquement dans le café du cinéma, le nombre de personnes sera limité à 2 dans le café. Pas de vente de café ou thé.
A la Croix Rousse nous sommes des résilients alors comme dit le proverbe "Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse ? " L'ivresse du cinéma et des émotions qui nous ont tant manqué.
On compte un peu sur votre soutien pour cette reprise atypique
Cinéma Saint-Denis
https://www.facebook.com/CinemaSaintDenis/
cinemasaintdenis@gmail.com
77 grande rue de la Croix-Rousse
69004 LYON
04 78 39 81 51
cinemasaintdenis@gmail.com
77 grande rue de la Croix-Rousse
69004 LYON
04 78 39 81 51
COURT MÉTRAGE DU 02 AU 08 SEPTEMBRE 2020
LA TOILETTE DE LA TOUR EIFFEIL, Anomyme, 3,57 mns
En deux mots
Des images étourdissantes d'une incroyable définition pour ce film presque centenaire...
Synopsis
Le travail des ouvriers affairés au nettoyage et à la peinture de la Tour Eiffel.
Pour aller plus loin
Datant de 1924, ce documentaire de près de quatre minutes reste anonyme en ce qui concerne sa réalisation. Il rend hommage à la dame de fer construite sous l’impulsion de l’ingénieur et industriel Gustave Eiffel, pour l’Exposition universelle de Paris de 1889 (et si elle faisait 312 mètres à l’origine, elle en mesure aujourd’hui 324, en comptant les antennes à son sommet).
Le film, restauré par Lobster, présente le travail de restauration de peinture effectué par des dizaines d’hommes, affublés de pots, de brosses et de pinceaux. Présentés tels des équilibristes et des acrobates, ils sont suspendus à des poulies et câbles, bien loin des normes de sécurité en vigueur aujourd’hui.
La caméra accompagne les ouvriers en plan rapproché comme en plan large, en plan fixe comme en mouvement, en vue horizontale comme en plongée. On perçoit notamment des travellings verticaux ascendants et descendants, filmés depuis l’ascenseur de la tour.
Dès les débuts du cinéma, le monument avait intéressé les cinéastes pionniers. Louis Lumière, Georges Méliès, Louis Feuillade, René Clair et Abel Gance l’ont ainsi intégré à leurs visions documentaires ou fictionnelles.
Présentation proposée par L'Extra Court.
DARK WATERS, de TOOD WATERS / USA / 2020 / 2H06 / VO
Mardi 08/09 à 20h45, et Vendredi 11/09 à 20h45, Dimanche 13/09 à 14h00
Robert Bilott est un avocat spécialisé dans la défense des industries chimiques. Interpellé par un paysan, voisin de sa grand mère, il va découvrir que la campagne idyllique de son enfance est empoisonnée par une usine du puissant groupe chimique DuPont, premier employeur de la région. Afin de faire éclater la vérité sur la pollution mortelle due aux rejets toxiques de l'usine, il va risquer sa carrière, sa famille, et même sa propre vie.
En mettant en scène le combat solitaire d'un avocat contre un géant capitaliste néfaste, Tood Haynes plonge dans un cinéma hollywoodien étonnamment classique, mais en profite pour explorer et interroger l'héroïsme au cœur de son dispositif. (Fiches du cinéma)
LES PARFUMS de GREGORY MAGNE (France / 2020 / 1h40)
Vendredi 04/09 à 20h45, Samedi 05/09 à 17h00, Dimanche 06/09 à 14h00, Lundi 07/09 à 20h45
Anne Walberg est une célébrité dans le monde du parfum. Elle crée des fragrances et vend son incroyable talent à des sociétés en tout genre. Elle vit en diva, égoïste, au tempérament bien tempéré. Guillaume et son nouveau chauffeur et est le seul qui n'a ne pas peur de lui tenir tête. Sans doute la raison pour laquelle elle ne le renvoie pas.
Une comédie fine qui confirme le talent d'un réalisateur pour capter les tendresses indicibles. Emmanuelle Devos domine cette plaisante comédie de caractère.
DE GAULLE, de Gabriel LE BONIN / France / 2020 / 1h49
Jeudi 03/09 à 20h45, Vendredi 04//09 à 14h30, Samedi 05/09 à 20h45 / Dimanche 06/09 à 17h00
Mai 1940, la guerre s'intensifie, l'armée française s'effondre., les Allemands seront bientôt à Paris. La panique gagtne le gouvernement qui envisage d'accepter la défaite. Un homme, Charles de Gaulle, fraîchement promu général, veut infléchir le cours de l'Histoire. Sa femme, Yvonne de Gaulle, est son premier soutien, mais très vite les événements les séparent. Yvonne et ses enfants se lancent sur les routes de l'exode, Charles rejoint Londres. Il veut faire entendre une autre voix : celle de la résistance.
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