LA BELLE EQUIPE, de JULIEN DUVIVIER, France 1936, 1h44.
Mardi 28 juin à 20h30, le film tout de suite !
Cinq camarades chômeurs gagnent 100 000 francs à la loterie. Après avoir tenté de se séparer pour vivre leur rêve chacun de leur côté, ils s'associent pour ouvrir une guinguette. Mais leur coopérative échoue, deux s'en vont, un troisième se tue et les deux derniers se déchirent dans une rivalité amoureuse pour une belle garce.
La première partie du film est excellente, qui montre des chômeurs des années 30, leur découverte au bord de la Marne, leur ardeur à vouloir créer leur indépendance, leur combat contre l'adversité d'un orage. Passe alors l'air du Front Populaire dans un film qui témoigne d'une époque. (Georges Sadoul)
Il y a deux versions du dénouement, la noire (pour les beaux quartiers), voulue par les auteurs où l'entreprise échouait, et la rose (pour les salles populaires), où les braves chômeurs devenaient propriétaires. A la demande du producteur, c'est la fin optimiste qui a été finalement retenue. La version restaurée proposée aujourd'hui est celle (pessimiste) voulue par le réalisateur.
La Belle Equipe constitue l'apogée de la carrière du cinéaste. Les acteurs sont touchés par la grâce, le scenario, avec sa fin pessimiste, est une merveille d’équilibre et d'organisation ; les dialogues sont d'une parfaite et habile discrétion, et Duvivier n'a jamais été aussi inspiré dans sa mise en scène. (Yves Desrichard)
Quel joie de voir sur grand écran ce classique ! Youpi merci !
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